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Nathan Dhall
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Elle, Ce n'Etait Pas Lui (PV Evangeline de Sullustéhan) (Fini) 11yy

Il ôta le lourd gilet qui lui cisaillait les clavicules.
La quinzaine de kilos frappa le sol avec un bruit sourd. Mais cela n'avait rien d'étonnant au milieu des discussions, exclamations, et brouhaha ambiant.
L'air embaumait la transpiration, et la testostérone.

Une grande majorité de types aux corps musculeux, et plus rarement des femmes tout aussi fortes, bavassaient joyeusement concernant les résultats de l'exercice.

-" P'tain, et la cible sous le bureau, là !"
-" J'ai faillis shooter le commandant, en entrant dans le pavillon, t'as vu ?"
-"Deux gars au sol au final quand même!"
-"... Et moi, ce soir, c'est  Margarita jusqu'à rouler par terre."
-"...Joshua qui explose un narcos avec son SPAS 12 à l'angle de la rue..."
-"...Dans l'épisode d'hier du coup elle..."
-"Nan ta gueule pas de spoil!"

Nathan retira sa veste trempée de son large torse.
Ses muscles tendues roulaient alors qu'il rangeait soigneusement le G36C désarmé dans sa house de protection.
Sam attendait patiemment, assit et le regardait avec des yeux brillants. Il savait qu'après la douche ça allait être la fête ! Le chien aimait l'eau et tous aimaient le shampouiner au passage, lui emmêler les poils.
C'était son bain de foule, le moment où il était la star, et il ne se privait pas de ce moment privilégié.

L'homme fouilla dans son sac de sport et en tira un sachet d'oreilles de porc séchées. Il en présenta à son partenaire canin qui dévora goulûment les friandises.
Il caressait et grattouillait son ami lorsqu'on s'adressa à lui.

-"Rantanplan, le commandant te demande. Bureau, tout de suite."


Une heure après, le flic et son équipier canin marchaient en ville.
Après avoir prit connaissance de ses ordres, Nathan était rentré directement chez lui sans se doucher. Pas le temps.
C'est donc après une rapide toilette de chat qu'il était ressortit dans les rues de Roanapur.

Les exercices avaient débutés à 0300H, aussi il n'était que seize heure trente et le soleil diffusait encore une lumière éclatante sur la ville. L'air du large donnait ce fond frais qui empêche de cuire littéralement sous le soleil implacable des Caraïbes.
Les commerces de produits frais produisaient des chiffres d'affaires monstres, et Nathan y était pour quelque chose.

Armé de sa glace vanille et schtroumph, avec une bande de caramel beurre salé, la chantilly et les smarties dedans, l'homme profitait de ce petit moment.
Il s'avançait entre les civils, dégustant sa friandise avec délectation. Il avait peut-être légèrement abusé sur la charge de sucre...
Mais parfois c'était bon d'abuser.

Les odeurs de cacahuètes grillées, d’acras de morue, et de fricassée de lambis se mélangeaient en une envolée entêtante de parfums alléchants. Les boutiquiers allaient au contact des gens, leur envoyant leurs tarifs et services à la face, comme les recruteurs de donateurs pour des ONG le feraient.
Il y avait du monde en plus ce jour là, rendant la rue pleine d'un flou de passants aux tons multicolores.

Sam avait aussi eu droit à sa part et trottait avec bonne humeur au devant, reniflant de si de là des odeurs. Son maître eu un petit sourire en le voyant ainsi guilleret. La pauvre bête avait déjà reçu des coups, voir avait été blessé par un couteau. Il avait boité longtemps après cela.
Le voir à nouveau courir, l’œil vif et l'air ravi était une satisfaction irremplaçable.

Nathan arriva en vue de l'Antre.
Il avait ciblé ce restaurant car il lui donnerait une vue imprenable sur la zone où il s'entretiendrait avec le contact.
Il semblait que la demande d'informations sur le cartel de la Meute, contre quelques centaines de milliers de dollars, fonctionnait.
L'individu avait sollicité une entre-vue en urgence, si bien que les huiles des renseignements n'avaient pas pu fournir un rapport préliminaire sur l'identité du gaillard.

Tout ce que le policier savait, c'était que le gars placerait dans la même phrase une suite de mots précis pour se révéler. Et il avait expressément demandé à voir Nathan
car il avait vu son dossier dans les petits papiers de son organisation mafieuse.

Lui ne savait pas trop à quoi s'attendre.
Cela pouvait bien être un piège. Mais le besoin d'informations primait sur la prudence.
Pour l'occasion, Nathan avait revêtu une chemise blanche -certes pas très bien repassée - largement ouverte sur ses pectoraux et un short cargo couleur sable tombant légèrement en-dessous des genoux. Son porte-feuille était rattaché à un passant de la ceinture par une chaîne en métal. Une casquette grise Oakley recouvrait sa tête et ses yeux étaient protégés de lunettes de soleil de même marque.
Avec ses chaussures de marche Salomon et ses mitaines Under Armor, et sa grosse montre G-Shock, il avait le look du parfais vacancier américain.
Mais ce touriste avait un pistolet dissimulé sous sa ceinture, dans son dos, prêt à l'emploi.

Il arrivait sur les lieux avec une heure d'avance, qui lui permettrait de imprégner de l'ambiance du coin, et peut-être qui sait ? Reconnaître l'informateur avant qu'il ne le voit ?

L'Antre avait l'air d'un endroit un peu louche au préalable.
Nathan aurait voulu s'y installer, mais uniquement avec une escouade en renfort et les copains avec leurs snipers sur les toits d'en face.
Bien encastré dans la rue, et visiblement jouissant d'une clientèle régulière, simplement en analysant les faciès, le policier reconnaissait des profils fichés au bureau. Les gens semblaient bourrus, cachottiers à murmureraient en jetant des regards furtifs autour d'eux.
L'intérieur, semblait aussi claustrophobique que tamisée. Au moins, l'endroit semblait-il propre. Au moins, Nathan n'entrait pas dans la célèbre cantina de Star Wars...

Il cherchait une table où s'installer, avec une vue optimale sur l'extérieur lorsqu'une serveuse solaire malgré ses cheveux de lune se présenta.
Il en resta baba. Une femme pareille dans un coin comme celui-ci ?

... Impossible...

Il allait demander une table et la carte lorsque Sam se redressa sur ses pattes arrières pour poser ses pattes avants sur la jeune femme pour la câliner. La pauvre du jongler avec ce qu'elle portait pour ne pas que ça aille se fracasser au sol.

-" Sam ! Chuuuuut arrête tes bêtises ! Oui elle va te donner à manger. Reviens ici !"

Il eu un regard d'excuse.

-"Pardon, ce p'tit gars là est un peu trop doué pour se faire des amis quand ça n'est pas le moment."

Puis un demi-sourire étira le coin de ses lèvres.

-" Et quelle amie que voici !"

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Evangéline De Sullustéhan
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Roanapur,

Studio d’une ange pétillante,

15h50


Une silhouette gracile ondule des hanches, une crinière de neige accompagnant les mouvements délicats et aguicheur tandis qu’une chanson pulse dans les oreilles de la demoiselle. Un air guilleret sur fond d’électro qui capture ton esprit bouillonnant de vie. Tu en viens même à chanter mentalement les paroles à travers ta connexion céleste à tes confrères et consoeurs provoquant tantôt rires amusés, tantôt remontrances grincheuses. Il faut dire que tu t’es plutôt rapidement adaptée à ta vie de terrienne, appréciant découvrir certaines particularités de l’humanité comme les pâtisseries et surtout, la musique. Non pas qu’à la cité d’argent l’on ne parvienne pas à jouer quelques chansons mais rien d’aussi…vivant que ce que sont capables les humains. Peut-être est-ce dû à leur fragilité ? Quoi qu’il en soit tu décides de fermer ton esprit aux autres anges afin de cesser de les importuner puis tu continues allègrement ta danse tout en déambulant en sous-vêtement. Une dentelle d’un rose pâle qui s’harmonise parfaitement avec ta peau de cuivre. Mais pourquoi donc pareille tenue Eva ? Parce que tu sors de ta douche et que tu vas devoir filer au boulot ! Ton service commence à 16h15 et se termine à 00h30, tu fais la fermeture aujourd’hui. A se demander ce qui te plaît tant dans cet emploi de serveuse dans un bar où se côtoient truands et hommes à peine respectable ? Et bien aussi étonnant que cela puisse paraître, tu es parvenue à t’y faire ta place et si au départ il a fallut que tu remettes en place quelques hommes et femmes trop…envahissants, disons, tu es à présent respectée et appréciée pour ta bonne humeur.

En fait tu iras même jusqu’à dire que tu les apprécies tous ces grincheux, ignorant royalement leurs grognements et leurs regards parfois lubriques. Ils ont besoin de chaleur humaine après tout ! Et un sourire peu tant apporter à autrui… Tu en es certaine, ils ne sont pas tous aussi mauvais qu’ils le laissent croire. Aah douce Eva’… La chanson se termine dans tes oreilles et tu ôtes tes écouteurs afin de les poser sur ta table basse. Tu vis dans un petit studio n’ayant pour seule pièce séparée qu’une minuscule salle de douche et WC pourtant, par ton énergie et tes goûts, tu as su transformé ce trou en véritable petit nid douillet. Des notes de vanille et de musc s’élèvent par moment de ton diffuseur, des drapés de satin dans les tons rouge/orangé recouvrent le plafond pour conférer à la pièce une ambiance chaleureuse et intimiste, un matelas recouvert de draps aux couleurs pastels fait office de note de vie au centre de la pièce et ma foi, les quelques vêtements très féminins qui trônent de ci de là, ont tôt fait d’ajouter une touche négligée mais calculée aux parfums érotiques.

Tu glisses une main dans ta crinière de soie avant de t’accroupir pour ouvrir la malle qui te fait office d’armoire. Voyons…que porteras-tu aujourd’hui ? Il faut songer au fait que tu rentreras de nuit et que, par conséquent, l’air sera sensiblement plus frais après la chaleur de la journée. Tes fins sourcils se froncent un moment, signe de ta réflexion et les minutes s’égrènent avant que tu ne fasses finalement ton choix. Tu jettes ton dévolu sur un petit haut beige qui laisse voir tes abdominaux finement dessinés et épouse les formes de ton buste et le combines à un pantalon noir légèrement moulant lui aussi. Niveau chaussures, ce sera une paire de sandales compensées qui allonge ta silhouette tout en étant confortable à porter. Si tu aimes te faire belle, tu n’en oublies pas moins le côté pratique. Tu jettes un regard à ton reflet et choisis d’habiller tes cils d’une touche de mascara et de parer tes lèvres d’un simple gloss transparent pailleté. Tes cheveux resteront libres aujourd’hui. Presque prête, tu te diriges alors vers une petite boîte quelconque mais qui referme en réalité une lame aiguisée d’une trentaine de centimètre, cachée dans son fourreau. Tu t’accroupis et soulèves l’une des jambières de ton pantalon afin d’attacher le support contre ta peau avant d’y installer ton arme puis tu masques le tout. Ce n’est pas pour rien si les vêtements que tu portes sur tes jambes ne sont jamais trop près du corps… Tu attrapes ensuite ton téléphone portable que tu glisses dans une de tes poches arrières puis tu files après avoir appliqué une note de parfum « Oui à l’Amour ». Tu l’aimes beaucoup celui-ci, sucré et entêtant sans être trop doux.

En quelques minutes de marche tu atteins ton lieu de travail ; L’Antre. Plusieurs visages se redressent lorsque tu entre dans la salle, imposant malgré toi cette aura douce mais loin de passer inaperçue. Tu offres ton sourire rayonnant à ceux dont le regard croise le tiens et certains se risquent à esquisser un maigre rictus maladroit. Tu te glisses derrière le bar pour venir déposer un baiser sur la joue de ton collègue dont tu prends la relève.

« ça a été aujourd’hui Alex ? »

L’homme à la stature imposante hausse les épaules tout en terminant d’essuyer un verre.

« Calme. Limite trop. J’me suis un peu fait chier. »

Tu prends un air désolé avant que celui-ci ne te donnes le porte-monnaie et ne te gratifie d’une caresse sur la joue.

« Bonne journée et fais attention. T’oublie pas si besoin tu cries, j’suis pas loin. »

Tu acquiesces avec un large sourire avant de glisser l’imposant porte-feuille dans ta ceinture de service. C’est toujours amusant de voir les humains s’inquiéter pour toi, n’est-ce pas ? Ils ont un côté protecteur que tu affectionnes quand bien même tu as largement les capacités d’ôter la vie en quelques gestes simples. Ange certes, arme de Dieu, bien entendu mais femme tout de même et quelle femme n’aime pas que l’on s’inquiète pour elle ? Armée de ton sourire chaleureux tu entames donc ton service en t’occupant des nouveaux arrivants. Ton plateau ne tarde pas à se remplir de choppes de bière et de cocktail aussi, concentrée sur tes gestes ce n’est qu’au bout de quelques secondes et au moment de quitter le bar, que tu remarques l’arrivée d’un nouveau client. Tu poses sur lui un regard curieux en remarquant qu’il est inconnu au bataillon et, lourdement chargée, tu décides de venir l’accueillir avant d’aller servir tes boissons.

« Bienvenue dans l’Antre ! Je suis Evangéline, souhaitez-vous une table ? »

Tout à coup, deux larges pattes manquent de te faire perdre tes commandes et lorsque tu remarques l’adorable bouille du chien visiblement très amical, un couinement attendri t’échappe.

« Oh mais qu’est-ce qu’il est beau ! »

Tu adresses à l’animal un clin d’œil amusé avant de reporter ton attention sur son propriétaire qui glisse habilement un petit compliment sur ta personne. Tu rougis un peu.

« Ne bougez pas, je vais servir mes clients et ensuite je m’occupe de vous ! De vous deux ! »

Précises-tu à l’attention de l’animal au regard vif. Tu distribues les boissons en quelques secondes, adressant paroles gentilles et banalités amicales à l’encontre des personnes présentes. Le spectacle est plutôt intrigant il faut dire, ce joli bout de femme plaisantant avec quelques hommes à la mine peu avenantes voire carrément effrayantes pour certains…Mais ils te répondent et certains rient même de bon cœur. Ah tu as ton petit cercle de fans il faut bien le dire. Quoi qu’il en soit après avoir posé le plateau sur le bar, tu retournes vers les arrivants :

« J’ai une table juste derrière la baie vitrée si vous souhaitez profiter du soleil ? »

Tu viens alors t’accroupir vers le compagnon canin qui ne perd pas de temps pour venir te renifler le visage et te laisser lui flatter l’encolure par de nombreuses caresses :

« Oh mais oui que tu es magnifique ! Mais oui ! Est qu’est-ce que tu en penses toi hein ? ça te plaît cette table ? »

Tu lâches un rire de cristal avant de te relever pour les guider vers la dite place. Une fois l’inconnu installé, tu t’enquières de leurs besoins :

« Une gamelle d’eau pour le louloup c’est noté ! Vous souhaitiez un peu de nourriture aussi pour lui ? Et pour vous ce sera quoi ? »

Tu poses une main sur ta hanche et penches légèrement le visage en une moue quelque peu charmeuse mais sans trop en faire. Il faut que les clients se sentent bien alors un petit sourire par ci par là ne fait de mal à personne n’est-ce pas ? Un ange intégré est un ange efficace après tout…Et…Tu aimes cette vie mh ? Malgré ses aspects moins reluisants…

Une fois que l’inconnu t’a informé de ses besoins, tu files derrière le bar pour préparer la boisson et surtout, la gamelle d’eau fraîche et l’encas du canidé. Tu passes dans l’arrière salle afin d’aller jeter un œil dans le frigo de ce qui s’apparente à une cuisine. Tu fouines un moment avant de trouver une entrecôte de bœuf déjà cuite et une poignée de haricots verts cuits eux aussi. Parfait ! Deux aliments qui iront très bien pour l’adorable boule de poil. Fière de ta trouvaille, tu attrapes un saladier metallique et coupes grossièrement les éléments avant de les y verser et de retourner en salle. Ton plateau dans une main (porteur de la boisson et gamelle d’eau) et le saladier appuyé contre ta hanche, tu retournes vers l’homme et y déposes ton butin. Lorsque tu poses la nourriture devant le chien, tu le gratifie d’une nouvelle caresse avant de reporter ton attention sur le grand brun. Tu en profites pour le détailler davantage, tes iris d’argent rencontrant une prunelle d’un noir profond, presque insondable. Son second œil ainsi qu’une partie de son visage est masqué par un bandeau mais en observant attentivement tu devines les contours d’une chair marquée. Tu te perds légèrement dans la contemplation de ses traits, de ce visage masculin aux notes sauvages et rudes et tu te racles légèrement la gorge afin de reprendre contenance, te permettant de poser une partie de ton postérieur sur la table, juste en face de lui.

« Dites-moi, je ne vous ai jamais vu ici ? Vous êtes là en vacance ? Ou vous vous êtes perdu et l’Antre vous paraissait sympathique ? »

Un rire amusé, une taquinerie posée. Ta bonne humeur est si rafraîchissante, Eva’, surtout dans un lieu tel que celui-ci.
Nathan Dhall
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Lui qui s'inquiétait quelque peu qu'on luI interdise Sam en intérieur, ce ne fut pas le cas du tout.
Il arrivait qu'on ne veuille pas de l'animal dans certains bouis-bouis. Quelle que soit la raison, le policier en ressortait et allait voir ailleurs. Le chien était son ami, un compagnon remarquable de boulot. Pas un vulgaire toutou à attacher dehors.

Non, au contraire la boutique était bien avenante, représentée par cette jeune femme. Evangéline. Pas bien commun, à sa connaissance. Même dans la langue française il n'avait jamais croisé de prénom pareil, même s'il savait que ça existait.
Et autant que son appellation étonnante, sa présence aussi l'était.

Roanapur n'était pas qu'une ville de criminels.
Il y avait bien des braves gens sans reproche aucun. Mais dans ce coin là, entourée de types louches, une jeune femme comme cela, remarquable par ses cheveux purs, sa bonne humeur évidente, et sa classe...
C'était étrange.
Un peu comme si vous trouviez dans une auge à cochons la plus belle des camélias sauvage.

Ce contraste et son charme évident conférait à la jeune femme une aura un peu spéciale.

Et c'est avec entrain que la demoiselle après avoir papouillé un Sam heureux s'en alla servir les consommations. Le chien tourna sur lui-même.

Dhall sourit.

-"Meuh oui tu lui a tapé dans l’œil mon grand. Quand je te dis que c'est par ta faute que je suis célibataire !"

Se tournant ensuite vers la rue qu'il voyait par la baie vitrée, il prit le temps d'observer les passants, la configuration des bâtiments alentours. Beaucoup trop de zones dérobées. Il ne pourrait pas tout couvrir. En se tournant, il analysa vite que la porte battante de service donnant sur la cuisine serait encore la meilleure échappatoire si ça tournait au vinaigre. En plus ça donnait souvent sur une cour arrière ou une porte de derrière, ce qui serait d'autant plus pratique.

Retirant ses lunettes pour les poser sur la visière de sa casquette, il se passait une grosse pogne dans la barbe lorsque la ravissante serveuse revint.

Elle inclue autant Nathan que Sam dans le choix de leur tablée, ce qui le conforta dans l'idée que le cabot lui volait vraiment toutes les occasions de briller auprès de la gente féminine. Et comment il le prendrait, hein, s'il allait renifler les fesses de toutes les femelles que le chien pouvait croiser ? Hein il ferait moins le malin là !

« Oh mais oui que tu es magnifique ! Mais oui ! Est qu’est-ce que tu en penses toi hein ? ça te plaît cette table ? »

Il suivit la serveuse à l'endroit convenu guidé par son rire, comme un zombi attiré par le sang de survivants. Son compagnon canin aboya joyeusement pour répondre à la question de la serveuse. Il avait parfaitement saisi au ton interrogatif qu'on attendait une réaction de sa part.

Après avoir tiré sur des cibles, boxé contre les gars de la team, combattu avec Sam contre des ennemis simulés, après avoir revu les bases de l'embarquement et débarquement à bord d'une nacelle hélitreuillée, avoir un contact humain et chaleureux était très agréable pour Nathan. La rusticité permettait de profiter des petits rien de la vie.

Il s'installa à table et replia ses manches au-dessus de ses coudes.
Comme c'était la première fois qu'il venait, il n'avait aucune idée de ce qu'ils pouvaient bien servir ici. Alors qu'il était affamé.
Servait-on à manger à seize heure ici ?

-"J'aimerais avoir la carte s'il vous plais. Ainsi qu'un Long Island à boire maintenant.
Et oui, Sam a une faim de loup, comme vous dites. Pas compliqué, je suis devenu si gros en lui piquant à mangé, pas en lui en donnant...
"

En disant cela, il soulève son fidèle compagnon et le pose sur ses cuisses. L'animal promène sa langue sur ses joues et son nez. Nathan lui gratte le cou sous les oreilles et observe Evangéline par-dessus la tête de Sam.

Ses chaussures lui font une belle forme arrondis des pieds et la juche en hauteur, la faisant naturellement creuser le dos, remonter les fesses et allonge les lignes rondes de ses jolies jambes. Ses gestes gracieux, et ses cheveux éclatants en font vraiment une femme des plus attirante, que sa candeur rehausse encore.

Il va peut-être revenir plus souvent, tiens...
... Même si Helmut Siviera, trois fois incarcéré pour vol avec violence, possession illégale d'arme a feu, détention de produits illicites, et meurtre semblait faire partie des habitués.
Et que dire de Dounia Hel Kassem, chimiste connue des services notamment pour sa production d'explosifs artisanaux. L'Antre était un coin peuplé de loups devenus agneaux lorsque la serveuse leur distribuait repas, boisson et sourires.

Mais Sam se précipite soudain. Ses griffes raclent le pantalon et l'attention de Nathan revient des clients à son entourage immédiat. Une belle pièce de viande n'attend plus que lui. Debout devant le repas, il tourne néanmoins la tête vers l'humain. Il sait qu'il ne peut accepter comme cela de la nourriture sans son accord.
Cela fait partie de l’entraînement afin de ne pas se faire empoisonner.

« Dites-moi, je ne vous ai jamais vu ici ? Vous êtes là en vacance ? Ou vous vous êtes perdu et l’Antre vous paraissait sympathique ? »

Il suit la cambrure du dos de la jeune femme. Les courbes de son corps qui s'appuie devant lui au bout de la table. Puis il remonte a ses yeux.
Il a entendu quelque chose qui doit l'interpeller, mais quoi ?

Nathan lève sa grosse main. Son visage se ferme.

-"Chuuuut. Regardez ça..."

L'homme se lève.
Il se positionne face à son chien, qui, sage n'a pas encore tapé dans son repas. Sam voit bien que quelque chose à changé. Les oreilles dressées, il écoute attentivement;

-"Sam. Sam, pas bouger. Voilààà. Sam. Assit."

Le canidé obéit promptement et pose ses fesses au sol, le regard attentif. c'est le début d'une suite d'ordres qu'il connaît bien.

-"C'est bien Sam. C'est bien. (Nathan tend le bras au-dessus du chien et le passe lentement de droite à gauche.) Couché. Rouuuuuule ! Rouuule."

L'animal passe de la position assise à couchée. Il tend les pattes et s'allonge de tout son long avant de se laisser rouler sur le flanc puis le dos, suivant le passage du bras de son maître au-dessus de lui.
Puis il se redresse déjà prêt pour le dernier ordre. Il est tout excité par ce jeu qui à chaque fois lui vaut à coup sûr de nombreuses acclamations et des friandises.

Nathan plie une jambe et joint son pied au genou de son autre jambe, formant ainsi un triangle de ses membres inférieurs.

-"Passe Sam, passe !"

Le chien bondit alors et se faufile aisément dans l'espace ainsi créé. Gambadant ensuite il est tout heureux d'avoir réussi l'exercice, de la satisfaction évidente de son maître, et à la spectatrice. Nathan le gratifie de caresses et lui tend le plat apporté par les bons soins d'Evangéline.
Alors l'animal ne se fait pas prier et se jette sur son repas avec voracité.

Le policier se rassit à la table, se demandant ce qui l'avait fait tiqué.
Il repassa les paroles de la jeune femme dans sa tête.

...

Il était con, c'était ça!

Il releva les yeux sur elle.
'Le louloup aussi est jamais là en vacances. L'Antre paraissait sympathique.'.

Certes cela avait été dit sur deux répliques mais il s'agissait du mot de passe de son contact !

C'était bien à cause du nom de l'établissement qu'il était venu ici. Mais la suite des autres mots était bien trop précis pour avoir été dit par hasard !

Bon dieu !
Nathan se passa une main dans les cheveux, sa concentration revenant soudain.
Ainsi c'était elle qui détenait des informations sur La Meute ? Qu'est-ce qu'elle pouvait bien lui vouloir à lui ?
Et lui que voulait l'impressionner avec ses tours. Imbécile !

C'était donc cela cette attitude envoûtante ?
Pour qu'il se concentre sur elle ?
Elle ne pourrait cependant pas parler ici. Sa couverture ne résisterait pas à une analyse poussée. Il allait devoir trouver un moyen de la faire gagner un endroit sûr.

Mh...
Comment lui faire comprendre en langage codé qu'il avait compris et qu'il allait trouver une solution pour la tirer de là ?
Voyons... La couleur de la police est le bleu. Et être en sécurité, c'était être blanchi, non ? Il devait pouvoir jouer sur les couleurs pour faire passer le message...
Et il ne fallait pas qu'il en dise trop sur lui, ça pouvait compromettre sa sécurité en dehors du boulot.

-"A vrai dire, je suis du coin. Mais je ne suis pas passé par ici parce que j'ai une peur bleue de certains individus qui font la loi par ici. Heureusement je pense que vous êtes blanche de tout soupçon. Il y a de quoi se sentir en terrain ami par ici."

Il pensait qu'il avait été assez clair.
Mais il ne pouvait se permettre de se montrer trop pressant sans attirer les soupçons, justement. Il la laisserait apporter la carte et commanderait un plat random pour donner le change.
Mais il devait trouver une solution pendant le repas pour pouvoir avoir un moment avec elle après. Qu'elle puisse lui donner ses revendications, et les infos qu'elle avait.

Le temps qu'elle lui prépare son verre, il sortit d'une de ses poches une feuille de son carnet et un stylo bille. Il griffonna une note et cacha le mot dans sa paume.

Une fois la carte entre les mains, il n'y jeta qu'un bref coup d’œil avant de commander dans la foulée un plat dont le nom ne lui disait rien. En rendant la carte, il prit soin de laisser sa feuille de papier pliée avec.

-"Il n'y a pas foule aujourd'hui, non ? Peut-être cela annonce-t-il une clôture plus tôt que d’habitude? "

Il eu un regard appuyé sur la seconde question...



Sur le petit bout de papier plié est écrit :
'Je sais qui vous êtes. Quand finissez vous votre service ?'

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Evangéline De Sullustéhan
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De nature observatrice additionnée à une touche de professionnalisme angélique, le regard qu’il laisse glisser le long de ta silhouette ne t’échappe nullement, faisant légèrement remonter la commissure de tes lèvres doucement pailletées. Il semblerait que tu sois à son goût et ce fait vient faire ronronner ton égo de plaisir, non pas que tu nourrisses le désir de séduire la moindre personne qui croise ton chemin mais les anges aussi, possèdent des « faiblesses » humaines et l’une d’entre elles se nomme justement l’égo. Alors tu n’es pas peu fière de ton petit effet mais rapidement ton attention se retrouve capturée par sa main levée et sa voix. Curieuse, tu hausses les sourcils et observe le spectacle qui se déroule juste devant tes iris d’argent. Et quel spectacle ! Un sourire émerveillé ne tarde pas à venir habiller tes lèvres. Ce qui se déroule juste devant toi est une scène d’une rare beauté car voici que s’étale une complicité rare entre un canidé et son maître. L’animal occulte totalement le reste de la pièce, n’ayant d’yeux que pour cet homme qui lui glisse maintes directives qu’il s’amuse à suivre. Une véritable excitation joyeuse émane du canidé et une fierté certaine mêlée à une douceur subtile enrobe le propriétaire. L’inconnu est fier de son chien…Il aime son chien à n’en pas douter. Si la démonstration de tendresse que tu avais pu observer il y a quelques minutes avait d’ores et déjà su te mettre sur la voie du lien qui les unit, cette représentation de dressage achève de te convaincre de leur complicité et compréhension mutuelle. Qu’est-ce que c’est beau à voir !

C’est pour ça que je veux ramener la paix à Roanapur. Pour que des gens comme lui puissent vivre dans l’harmonie et l’abondance.

Oui, il est de ceux qui te redonnent la motivation, de ceux qui te soufflent la force nécessaire pour tenir le coup lorsque tu te dois de supprimer une vie. Voilà que tu les couves d’un regard tendre avant d’applaudir.

« C’était épatant ! Je n’avais jamais vu pareil spectacle auparavant ! »

L’homme finit par donner son repas à Sam et lorsqu’il reporte son attention sur toi dans le but de répondre à ta précédente question, tu notes un léger changement dans son comportement ce qui a tôt fait de t’intriguer. C’était comme si tu avais fait quelque chose qu’il ne fallait pas…

-"A vrai dire, je suis du coin. Mais je ne suis pas passé par ici parce que j'ai une peur bleue de certains individus qui font la loi par ici. Heureusement je pense que vous êtes blanche de tout soupçon. Il y a de quoi se sentir en terrain ami par ici."

Tu bats des cils devant ses propos. Quelle étrange manière de s’exprimer… A moins que tu ne te sois tellement habituée à entendre des injures en guise de ponctuation que tu n’es plus capable d’apprécier un langage différent ? Pourtant il y a ce regard qu’il te lance…Ni séducteur ni amical…Un regard un peu appuyé comme s’il essayait de te dire quelque chose sans user de mots. Ton regard le quitte un instant pour observer la salle à la dérobée, s’arrêtant parfois sur ceux dont tu n’ignores pas les intenses activités criminelles puis tu reviens à ton vis-à-vis.

« Oh vous savez, dans l’Antre, les loups sont plus calmes et ne mordent que rarement ! Et puis comme vous l’avez dit, je suis là ! Je vous protégerai au besoin ! »

Bien entendu ta réponse t’arrache un rire amusé et teinté d’une complicité envers toi-même. Oui tu le protégerais s’il le fallait, allant même jusqu’à donner ta vie si tel est la volonté de Dieu. Et puis il est hors de question que l’on touche à un poil de Sam. Tu oses espérer que ta petite plaisanterie chassera l’étrange ambiance qui s’était posée entre vous mais lorsque ta main se pose sur la carte du menu, voilà que son regard s’arrime à nouveau au tiens avec insistance en lâchant une phrase….ordinaire mais revêtant un manteau troublant ainsi combinée à ce regard.

« C’est possible que je ferme plus tôt oui, Maxence, mon patron, n’aime pas laisser l’Antre ouvert pour moins de dix clients. »

Tu files ensuite derrière le bar, munie de ton plateau vide et de la carte. Qu’a-t-il commandé déjà ? Ah oui ! Une ivresse du marin. Tu t’apprêtes à partir en cuisine mais au moment de poser la carte sur la pile prévue à cet effet, un morceau de papier en tombe. Intriguée, tu le ramasses et le déplies en te redressant afin d’en lire le contenu.

'Je sais qui vous êtes. Quand finissez vous votre service ?'

A la lecture de ces mots, tu blêmis immédiatement et relèves nerveusement le museau pour regarder l’auteur du papier. Ce dernier porte sur toi un regard qui ne laisse planer aucun doute possible.

Oh Mère de l’Infini…

Tâchant de garder contenance, tu t’éclipses en cuisine et te laisses gagner par une vague de panique fébrile.

Bon sang ce n’est pas possible ! Cet humain sait ce que je suis ? Comment a-t-il pu découvrir ma nature angélique ? Je fais toujours extrêmement attention aux endroits et aux moments de la journée où j’interviens de façon divine ! Je n’ai pas souvenir qu’un civil ait pu me voir ! Mais son attitude est pourtant claire !

Tu fais les cent pas dans la cuisine, tes paumes jointes devant toi. Il faut que tu obtiennes de l’aide. Maintenant. Tu t’arrêtes alors dans ta marche frénétique et fermes les yeux quelques secondes afin de reconnecter ta conscience à celle du monde Céleste. Tu cherches les pensées de ta sœur, son esprit et lorsqu’enfin tu le trouves, un échange silencieux s’établit immédiatement entre vous.

« Angie ! J’ai besoin d’aide ! Je crois que j’ai commis une grosse erreur mais je ne sais pas quand ça s’est produit ! »

« Calme toi, Eva’, ta nervosité m’assomme presque. Que se passe-t-il ? »

« Un humain est entré au bar où je travail, avec son chien….Chien absolument adorable d’ailleurs ! Tu verrais ce regard vif et son-«
« Evangéline… »

« Oui, pardon. Donc cet humain avait l’air sympathique au départ et puis il a commencé à agir un peu bizarrement et là…Il m’a fait parvenir un petit mot sur lequel il dit savoir qui je suis et me demande quand se termine mon service. »

« Je vois… »

« Tu es sûre qu’il parle de ta nature d’ange ? »

Une voix chaude et masculine s’est ajoutée à la conversation, t’arrachant presque un sursaut.

« Oh Amenadiel, tu tombes bien ! Je fais quoi ? Je veux dire, La Grande Déesse a toujours insisté sur l’importance de notre secret afin d’éviter une énième chasse aux sorcières de la part des humains ! Et si je me suis loupée ? Et si je mets notre peuple en danger ? Oh Mère de Tout, que vais-je faire… »

« Respire Eva’. Ça va aller. Si ça se trouve, cet homme te prend pour une dealeuse vu l’endroit où tu travailles ? Et tu sais ce que j’en pense d’ailleurs… »

« Amenadiel a raison, ne tire pas de conclusion trop hâtive. »

Une vague d’espoir vient doucement calmer les battements saccadés de ton cœur et tu y poses une main délicate.

« Alors qu’est-ce que je fais ? »
« Donne lui rendez-vous comme il le souhaite. En toute discrétion bien entendu puis essais de le questionner pour savoir ce qu’il veut. »


Tu acquiesces vivement avant de déglutir.

« Et si…s’il me dit qu’il sait que je suis un ange.. ? »

« Si l’humain est croyant et se montre respectueux, il n’y aura qu’à le mettre dans la confidence tout en le gardant sous surveillance. J’en réfèrerai à la voie de la plume. Il ne serait pas le premier humain à travailler pour nous. Mais s’il se montre vénale ou dangereux… »


Le silence qui plane ne laisse la place qu’à une réponse qui t’écrase le cœur. Tu sais que tu n’auras d’autre choix que…

« Mais il a un chien… »
« Si c’est un humain mauvais, on rendra service à cet animal. Et puis tu as toujours voulu avoir ton propre animal non ? »


Tes yeux se ferment et tu grimaces comme si tu venais d’encaisser un coup douloureux. Tu aimes Amenadiel et Angélique d’un amour inconditionnel mais leur nature pragmatique a tendance à te blesser voir à t’effrayer parfois. Un soupire tombe de tes lèvres.

« ça va aller Eva ? »

Tu inspires profondément.

« Oui ça va aller… »

Puis tu romps la connexion entre vous, tes mains venant se poser sur le seul plan de travail de la cuisine, t’aidant à te maintenir debout comme si tu venais d’essuyer un revers brutal. Tu tentes de chasser les pensées pessimistes qui souhaitent grignoter ton cœur sensible puis tu décides de t’accrocher à une chose terriblement puissante chez toi : l’Espoir. Ta bonne humeur revient doucement s’écouler dans tes veines tandis que tu ouvres le frigo afin de préparer sa commande à l’inconnu. L’Ivresse du marin est un sandwich de cabillaud préalablement trempé dans une marinade au rhum. Un des rares plats réellement bons que comptent ce restaurant. Tu t’appliques dans ta préparation puis, inspirant une dernière fois pour te donner du courage, tu retrouves ton sourire pétillant et rejoint la table de l’homme au chien. Tu déposes son assiette juste devant lui avec une mine enjouée.

« Vous avez eu du flair ! C’est l’un des rares plats de la carte qui soit réellement bon ! »

Un nouveau rire tombe de tes lèvres avant que tu ne te penches doucement vers lui, posant une main sur son épaule que tu sens puissante sous tes doigts experts. Tes lippes s’arrêtent à quelques malheureux centimètres de son oreille et ton minois se pare d’une moue séductrice. De l’extérieur l’on croirait que tu susurres quelques paroles érotiques et promesse d’intimité brûlante.

« Je fermerai l’Antre à 23h étant donné le peu de clientèle. Retrouvez-moi dans la ruelle adjacente. »

Puis tu te redresses lentement, glissant un clin d’œil malicieux avant de t’éloigner de lui.


**


23h


L’Antre est à présent déserte, tu fermes la porte à clef et accroche le panneau indiquant la fermeture avant de traverser la salle non sans vérifier que tu as bien nettoyé les tables au préalable. Un étrange sentiment couve dans ton cœur et te rend nerveuse.

« Oh Seigneur je vous en supplie…Ne m’y obligez pas… »

Ta voix s’est brisée dans cette supplique désespérée tandis que tu éteints les lumières pour te diriger vers la porte arrière. Cette dernière ne donne pas sur la ruelle où tu as placé le rendez-vous. Tes mains se referment sur la gouttière et tu escalades la façade avec habileté afin d’en atteindre le toit. Une fois en haut, tu t’avances vers le rebord du mur afin d’avoir une vue directe sur la ruelle choisie. Il est déjà là. Et Sam aussi. Tu promènes un regard attentif sur les environs, vérifiant par trois fois qu’il ne s’agit pas d’un traquenard. Tes billes scrutatrices rencontrent alors deux hommes sur un toit non loin de ta position. A bien y regarder ces hommes ont l’air de…réparer un toit en pleine nuit ? Ici… ? Tes sourcils se froncent et tu continues d’observer jusqu’à finir par remarquer la présence d’un troisième homme en face de la ruelle, légèrement caché par l’ombre d’une cheminée. Tu te mords la lèvre inférieure et reportes ton attention sur l’objet de ton rendez-vous. Cette situation est vraiment étrange… Quelle est la probabilité pour que des civils se trouvent par hasard sur les toits juste à côté de vous, pile à ce moment-là ? Les rouages de ton esprit se mettent en route. Tu ne sais rien de cet homme, pas même son prénom alors se pourrait-il qu’il te prenne pour une dealeuse et soit venu avec ses hommes pour…éliminer la concurrence ? A moins que ce ne soit tout autre chose ? Tu souffles, un peu embarrassée par la situation. Que faire ? Tu redescends doucement de ton perchoir avant d’enfin te dévoiler dans la ruelle. Tu t’avances à pas de loup et bien qu’un léger sourire habille ton visage, tu t’arrêtes à une distance respectable.

« Coucou Sam ! Tu te souviens de moi ? »

Tu ne peux t’empêcher de témoigner un peu de douceur au chien et après l’aboiement positif de ce dernier, tu reportes ton attention sur ton interlocuteur. Une fine chaleur vient irradier tes omoplates à l’emplacement de tes ailes. Si tu sens le moindre danger, tu n’hésiteras pas à les déployer. Tes traits doux laisse apparaître une expression indéchiffrable tandis que tu captures son regard du tiens :

« Bonsoir…J’ai vu que vous n’êtes pas venu seul…C’est embêtant. Je préférerai une rencontre plus intime. »

Voilà que se dévoile tout doucement l’arme de Dieu que tu es. Cette ange dangereuse qui enferme son cœur trop sensible dans une boîte noire dès lors où elle doit exercer la volonté du Seigneur.


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Nathan Dhall
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Nathan Dhall
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22h34
Par l'enfer, que le temps passait lentement !
Après avoir dévoré son sandwich au poisson, le policier avait pu trouver une planque non loin du rendez-vous donné. Des collègues des stup' se relayaient là depuis une semaine, pour observer un trafic de faux documents d'identités.
Il s'y était réfugié et s'était accordé une petite heure de sommeil. Il ne savait pas de quoi serait faite la nuit, autant récupérer de l'énergie tant qu'il en avait le temps.

Puis il était allé faire quelques courses.

A dix-huit heure il traînassait dans le coin, avec un renfort de sept de ses collègues. Tous en civil, équipés pour la nuit, relayaient des informations en continue sur l'activité dans les rues autour de l'Antre. Rien de suspect ne se profilait, mais la vigilance était de mise.

Après avoir analysé les alentours, il reprit la balle rouge en mousse et la lança loin dans la ruelle. Mais Sam était bien trop rapide pour la laisser prendre trop d'avance.
Le temps qu'il revienne, le policier replongea dans ses souvenirs, sortant de son sac plastique des oursons Haribo et en porta un à sa bouche. Puis, encore une fois il tenta de trouver des indices dans le comportement de l'informatrice en mâchonnant la pâte sucrée.

Trop concentré sur son petit tour avec Sam il n'avait pas capté le regard qu'elle avait pu lui jeter, tout à l'heure, mais son enthousiasme à la fin de la représentation en disait long.
Il avait salué comme le magicien salut le public après son spectacle avant de se retirer.
En revanche il n'avait pas apprécié qu'elle prétende 'le protéger au besoin.'
Non mais elle s'était vu, la petit bout de femme ? Il reconnaissait aisément qu'elle était attirante, mais de là se bombarder défenseuse des gens et des biens...

Certes il avait tout de même noté qu'elle avait un corps tonique. Son aisance sur ses talons durant le service avait démontré des cuisses, des mollets et des chevilles sportives. Toutes les femmes n'étaient pas à l'aise avec ces escarpins, surtout celles peu encline à marcher longuement. Et si son haut recouvrait ses bras, il avait néanmoins noté le ventre plat, et parfois le dessin des abdominaux. Une joggeuse sans doute ? Ou alors elle allait à la salle pour tenir sa ligne. Dans tous les cas, elle était athlétique.
Mais bon, lui il avait fait l'armée, hein ? Et il partait à l'assaut de forcenés retranchés en tenue de commando d'intervention !
Fallait voir à ne pas l'oublier, tout de même !


Oui, bon, elle n'avait aucun moyen de le savoir...
Mais quand même !!!

Il revint au présent pour constater que Sam avait la tête posée sur son genou. On lisait dans ses yeux qu'il se demandait avec effroi si la balle fendrait les airs un jour prochain ou si c'était définitivement fini.

-"Me regarde pas comme ça toi! Pourquoi tu es triste ? Hein mon chien ?"

Il lui passa la main sur le crane et ébouriffa les poils gentiment et renvoya la balle, mais cette fois avec un rebond sur le mur. D'une détente puissante, le chien s'éleva haut dans les airs et manqua la balle de quelques millimètres. L'air vexé, il partit en trombe à sa poursuite.

-"... Le rapport préliminaire indique que l'objectif est vachement bonne !"
-" On se teint encore les cheveux blancs à la Géralt de Rive ? J'suis pas sûr de trouver ça beau."
-"Au moins c'est facilement identifiable."
-"Toutes façons, si elle est aussi fraiche que Rantanplan l'a décrite, c'est pas ses cheveux que je vais identifier, c'moi qui vous l'dit!"

Nathan roula des yeux.
Voila ce qu'il se passait quand on avait rien à faire à part attendre. Les gars faisaient des gorges chaudes sur les histoires de gonzesses.
Il activa son micro.

-"Yo les mecs, j'ai trois tours d'avance. Un, j'ai un chien savant, deux j'lui ai fais mon tour avec Sam. Et puis trois je suis plus beau que vous. Cherchez pas, c'est mort."

-"Tu parles si c'est mort, j'me pointe demain et j'lui commande un festin, matez moi ce cul !"

Josh' était en position pour la voir.
Elle devait être sortie par la porte des cuisines pour sortir les poubelles ou quelque chose du genre.
Immédiatement ceux qui ne pouvaient la voir demandèrent des informations.
Quel bande de dalleux...
Et beaucoup avaient déjà une femme !

Il prit la balle de la gueule de Sam et joua à le brusquer un peu. Tentant de le prendre par les flancs, il simulait d'essayer de l'attraper, ce qui avait tendance à le rendre fou.

Ce faisant, il se rappela l'attitude langoureuse de la jeune femme avant de prendre congé. Elle devait jouer son rôle. Autant qu'il avait tenté ses propres messages par code.
Cependant dans ce cas présent, il ne voyait pas du tout ce qu'elle avait bien pu tenter de lui faire passer comme information. Peut-être était-ce pour donner le change pour les témoins. Ou alors ça signifiait qu'elle était prête à se donner à un flic plutôt que de retrouver ses petits copains de La Meute.
Ce qui traduisait que sa couverture était naze ou qu'elle était en danger de mort, et qu'elle tentait son ultime va-tout pour obtenir une protection, quelle qu'elle soit.

C'était ce qui était le plus logique quoi qu'un détail le chiffonnait. Lorsque l'on craignait pour sa vie, on était tendu, les traits tirés. Or, Nathan n'avait que peu rencontré de personnes si ravies d'être en vie que cette serveuse là.

Il allait devoir tirer tout cela au clair.

Consultant sa montre il constata qu'il était bientôt l'heure.

-"3 minutes."

Tous répétèrent l'information pour confirmer qu'ils en avaient prit acte.
Nathan se redresse et observe le côté par lequel la serveuse doit venir.
La radio est maintenant muette. On dit dans le service que la radio ne fonctionne que lorsqu'on en a pas besoin. Un fréquence sur laquelle personne ne communique signifie que tout se passe bien. Pas de nouvelle, bonne nouvelle.

Puis sous la lumière orangée du réverbère, Dhall voit la jeune femme s'avancer, et s'arrêter à bonne distance. La neige de ses cheveux sous la lumière artificielle a plutôt des reflets d'or fondu.

« Coucou Sam ! Tu te souviens de moi ? »

Le chien aboie en retour.
Peut-être a-t-elle encore à manger ?

Et même si l'exclamation parait anodine, il se doute que le fait qu'elle reste loin est signe d'un accroc.

« Bonsoir…J’ai vu que vous n’êtes pas venu seul…C’est embêtant. Je préférerai une rencontre plus intime. »

Eeeeeeeeeeet merde !

Elle a flairé le coup. Fais chier, tiens. Il ne faut pas que l'informatrice perde sa confiance et disparaisse. Il n'a pas trop envie de la foutre en rogne, d'autant qu'il n'a absolument aucune idée de comment elle a bien pu savoir pour les collègues.

Il reçoit un sms sur son portable mais l'ignore pour le moment.

Se passant une main dans la barbe, le policier décide ne pas jouer au plus malin avec la serveuse futée. Il activa son micro et demanda à ses collègues de prendre du large. Il s'en occuperait tout seul. Rendez-vous au QG dès qu'il en aurait fini avec tout ça.

Il leva les mains au-dessus de sa tête comme pour faire signe qu'il n'y avait plus de danger. Il savait que les autres remballaient leur matos et quittaient les lieux.
Il ne pouvait plus compter que sur lui-même et sur Sam, maintenant.

-"Les potes s'en vont, tout va bien. Je peux m'approcher?"

La demoiselle sembla consentir à ce qu'il réduise la distance. Et c'était tant mieux car il ne se voyait pas échanger à dix mètres de distance.
Le poids rassurant de son PX Storm dans le dos, sous sa chemise, il se sentait capable de faire face à une serveuse, si sûre qu'elle soit de le 'protéger'.

Il avança donc en marchant, les pouces à la ceinture, pour ne pas ranger ses grosses pognes dans ses poches.
Même en parcourant les environs du regard, il ne voyait pas d'individu suspect qui
lui servirait d'homme de main.

Presque arrivé à son niveau il lança.

-" Rencontre intime, hein ? Pour ma part, avant d'en arriver là il faut trois jours ouvrés de cancans, et de bla bla interminable, un ciné, ou une toile. Et un restau'. Ou si vous êtes pressée, il va falloir me faire boire des litres et des litres de Bacardi. Alors, on commence par quoi ?"

Sam tournait déjà autour de la serveuse en agitant la queue, tout content de retrouver son amie bienfaitrice en nourriture. Il se frotta à ses mollets et lui lança son meilleur aboiement de sympathie.

Voilà qui devrait détendre un peu l'atmosphère. Une note d'humour et un chien adorable.
Prenant garde à ne pas coller de trop la jeune femme, il se dit qu'elle avait un certain aplomb de finir le soir tard ainsi et de ne pas se balader avec une armée de copines pour escorte.

Dégainant tout à coup de son sac de course un sandwich triangle au saumon et un poulet mayonnaise, il proposa à la jeune femme les deux repas frugaux.

-"Une petite faim d'après taff, tête d'ange ?"

Il pensait la mettre à l'aise, voir où ça mènera tout ça. Les compliments avaient un pouvoir apaisant, c'était bien connu. Autant apaiser tout de suite, quelque chose lui disait que la nuit serait longue...

-" Il parait que tu as des trucs à me dire..."

Le ton se voulait amical, mais une journée à attendre l'avait quelque peu entamé.
Il lâchait ça dans un sourire et se faisant, tirait de son porte-feuille en cuir sa plaque attestant qu'il faisait partie de la police.
Autant y aller au culot. A sa réaction, il verrait bien sa marge de manœuvre.

Et comme elle avait un lien spécial avec Sam, il lui laissa de l'espace avec lui, pour ne pas qu'elle se sente brusquer.

Franchement, il ne voyait pas comme la mettre plus à l'aise...

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Evangéline De Sullustéhan
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Tu ne décroches pas ton regard de son visage, analysant chacun de ses mouvements avec une grande précision, tes sens aux aguets. C’est fou comme les choses peuvent prendre une tournure inattendue. Il y a quelques heures vous étiez simplement en train de discuter dans une ambiance sympathique et légère et maintenant…Maintenant…Le voici les mains levées au-dessus de sa tête en signe de reddition et de bonne foi. Tu arques un sourcil et coules un regard rapide autour de vous, cherchant à vérifier comme tu le peux, que les autres hommes sont bel et bien partis. Tu finis par acquiescer, le laissant s’approcher de toi néanmoins la tension qui subsiste dans ton dos ne semble pas vouloir diminuer, tes immenses ailes prêtes à entrer en scène.

-" Rencontre intime, hein ? Pour ma part, avant d'en arriver là il faut trois jours ouvrés de cancans, et de bla bla interminable, un ciné, ou une toile. Et un restau'. Ou si vous êtes pressée, il va falloir me faire boire des litres et des litres de Bacardi. Alors, on commence par quoi ?"

Tu bats des cils plusieurs fois, sincèrement surprise par sa plaisanterie avant de finalement laisser échapper un rire amusé. Ton sourire radieux ne tarde pas à retrouver sa place qu’est la sienne sur tes lèvres et tu décides de t’amuser un peu afin de détendre l’atmosphère.

« Oh vous appréciez la parade qui précède l’intimité ? C’est plutôt rare de nos jours. Surtout sur cette île. On pourrait commencer par une balade nocturne afin d’échanger quelques mots ? »

Cette question est davantage rhétorique que réelle mais tu es sincère lorsque tu témoignes de ton étonnement. Ici tu n’as eu que très peu de propositions quoi soient élégante ou tout du moins un minimum prononçable en public et au premier contact. Le romantisme et la séduction semblent être une denrée rare par les temps qui courent au grand dam de ton cœur d’amoureuse de l’Amour. A croire que les humains ont oublié comment on procède pour séduire un cœur…A moins qu’ils n’en aient tout simplement plus envie ? Ecrasés par le poids du pragmatisme et de la désillusion. M’enfin, il existe encore des hommes qui s’attardent sur ce genre de choses.

Lorsque Sam se met à tourner joyeusement autour de toi, tu t’empresses de t’accroupir et lui fais signe de venir vers toi afin de pouvoir le couvrir de moult caresses tendres.

« Je suis contente de te revoir Sam ! Tu es toujours aussi craquant, même dans l’ombre ! »

L’animal aboie joyeusement, simple réaction à cette voix enjouée que tu lui offres puis ton regard est attiré par deux paquets de sandwich proposés à ton attention mais si tes billes d’argent s’y arrêtent un instant, c’est surtout son visage que tu toises lorsque tes oreilles capturent le surnom que ton vis-à-vis vient de lâcher. Pas de regard appuyé cette fois. Pas de marque d’insistance. Ton regard retourne se loger sur la nourriture puis, te relevant sur tes longues jambes malgré ta petite taille, ta main vient se refermer sur le sandwich au saumon.

« Merci c’est gentil. J’ai toujours faim après le service. »

Tu ouvres le paquet et en sort l’un des deux triangles que tu portes goulûment à tes lèvres. Une morce franche est posée dans le pauvre sandwich et un petit soupire de plaisir vibre dans ta gorge. Tu as beau avoir la taille fine, tu es du genre gourmande et facilement affamée ce qui est d’ailleurs un petit sujet de moquerie de la part de ton aînée. Toute petite déjà, tu mangeais plus que ce que laissait entrevoir ta condition physique. Si La Grande Déesse t’a pourvu d’un derme quelque peu étrange pour ta race, elle a au moins su se faire pardonner en te conférant un métabolisme plutôt efficace. Tu mâches tranquillement ta bouchée mais lorsque ton regard tombe sur la bouille adorable de Sam, un petit pincement se fait dans ton cœur et tu t’accroupis vers ce dernier en lui tendant un morceau de ton repas. L’animal a le regard qui pétille mais n’esquisse pas le moindre geste.

« Oh oui pardon ! J’avais oublié… Tu es dressé. »

Tu déposes le morceau au sol avant de venir fourrager tendrement dans le pelage épais de sa gorge.

« Ton maître a raison. Il y a des gens vraiment mauvais tu sais. N’accepte jamais rien d’un inconnu surtout ! Ne fais confiance qu’à ton maître. »

Et tu te risques à approcher ton visage dans le but de déposer un baiser sur son museau, marque d’affection à laquelle, après une seconde d’étonnement, il répond par un coup de langue franc et baveux. Tu pouffes de rire avant de t’essuyer le visage du revers de la main.

« Hey ! Faut m’inviter au restaurant avant d’essayer de m’embrasser ! »

Amusée tu te relèves avant de venir frotter ta main à peine souillée contre ta cuisse gauche.

" Il parait que tu as des trucs à me dire..."

Ces simples mots suffisent à te tirer de ta bonne humeur nouvellement acquise et une tension piquante vient mordiller ta colonne vertébrale. Afin de t’accorder un petit répit supplémentaire, tes dents se plantent une nouvelle fois dans ton sandwich et tandis que tu mastiques, tu essuies du pouce un peu de raifort venu se lover sur ta lèvre inférieure et c’est alors que ton interlocuteur tant quelque chose devant toi. Tes perles anthracites s’y crochent immédiatement.

Nathan Dhall police nationnale


Le temps semble alors s’arrêter, comme si quelqu’un mettait la curieuse scène sur pause, ton cœur lui-même paraissant interrompre ses propres battements. Un agent de police… A nouveau ton cerveau se met au travail et va piocher dans ta mémoire les dernières péripéties du jour. Son arrivée à l’Antre, ses propos étranges, son petit mot, les hommes sur les toits, son attitude de ce soir et bien sûr, Sam. Les pièces s’imbriquent petit à petit dans ta conscience et d’un seul coup, toute la lumière se fait.

« IL NE SAIT PAS QUE JE SUIS UN ANGE ! »

Cette information a presque été criée dans le canal angélique si bien qu’Amenadiel et Angie en ont sursauté chacun de leur côté.

« C’est un policier. Il y avait des hommes sur le toit, probablement sa brigade et vu ses propos…Oui ça n’a rien à voir avec ma race. Il doit me prendre pour une dealeuse ou quelque chose comme ça ! »

C’est fou jamais tu n’aurais imaginé être heureuse d’être prise pour une criminelle.

« Tu vois, il était inutile de s’angoisser… »

« Les humains ne sont pas des êtres très…éveillés. C’est très rare que l’un d’eux nous perce à jour si l’on ne lui fait pas la démonstration concrète de notre nature. »

Un soulagement immense s’abat sur ton esprit, telle une vague déferlant avec intensité et lorsque tu réalises que ça fait plusieurs secondes que tu fixes sa plaque sans rien dire, tu décides de te couper de l’échange Céleste pour reprendre contact avec la réalité. Là, un éclat de rire franc et aussi chaud que le soleil, explose entre tes lèvres. Plusieurs secondes s’écoulent tandis que ton hilarité s’expose devant le regard médusé de…Nathan ? Le pauvre doit s’imaginer que tu viens de perdre la raison. Tu tentes alors de retrouver ton calme, apaisant ton rire et passant une main dans tes longues mèches enneigées.

« Vous êtes un policier ! Maintenant je comprends tout ! En y repensant ça aurait dû me sauter aux yeux… »

Tu ris encore un peu avant de mordre une nouvelle fois dans ton repas du soir. Tes ailes, auparavant promptes à se déployer, s’apaisèrent immédiatement et tes sens diminuèrent leur intensité, n’ayant plus besoin d’être sur le qui-vive. Nathan ignore absolument tout de ce que tu es réellement et vu son attitude, il n’a pas l’intention de te faire du mal ni même de te jeter en prison car tu serais déjà avec des menottes aux poignets si cela avait été le cas. L’ambiance change radicalement de ton côté et si bien que tu prends la peine de terminer ton sandwich d’une dernière bouchée. Tu t’approches d’une poubelle non loin et y glisses l’emballage à présent vide avant de frotter tes mains l’une contre l’autre. Une question subsiste à présent ; qu’attend-t-il de toi ? Il te prend visiblement pour quelqu’un que tu n’es pas mais de qui s’agit-il ?

« Et si on marchait un peu ? J’ai envie de profiter de l’air frais. »

Tu es si jolie lorsque tu souris, Evangéline.

Nathan obtempère et Sam paraît plutôt ravi de pouvoir se balader un peu. Ta démarche souple et naturellement gracieuse te confère un charme discret et c’est, curieuse, que tu engages la conversation.

« Que suis-je censée vous racontez, Nathan ? Une jolie histoire ? A moins que vous ne préfériez les contes d’horreur ? »

Oh tu le taquines bien sûr mais en réalité tu es très intriguée par cette histoire et, comme une enfant, tu ignores royalement les conséquences du fait de lui faire perdre son temps afin de satisfaire ta curiosité avide. Tu redresses le visage et porte tes perles sur le ciel dont tu ne peux apercevoir les étoiles.

Est-ce que vous m’observer Seigneur ? Si c’est le cas, j’ose espérer que la situation vous amuse autant que moi.

Tu adresses un clin d’œil au ciel avant de reporter ton regard sur les rues plutôt…mal fréquentées de ce début de nuit.

« Plus sérieusement je pense que vous devez me confondre avec quelqu’un d’autre… Je ne suis qu’une simple serveuse vous savez. »

Et tu te mords la lèvre inférieure. Petit tic que tu as pris depuis l’enfance et qui ressort à chaque fois que tu dis un mensonge. Si le mensonge ne condamne pas à la damnation éternelle, il n’en reste pas moins quelque chose que tu n’apprécies pas particulièrement utiliser. En fait, tu préfères détourner l’attention des sujets délicats ou omettre certains détails plutôt que de mentir effrontément. Mais lorsque les circonstances t’y obligent, tu ne peux guère faire autrement.


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Au moins au départ, ça partait bien. Au départ...
Elle s'était amusée de sa tirade sur son côté farouche en amours, et elle avait rie de sa voix claire.


« Oh vous appréciez la parade qui précède l’intimité ? C’est plutôt rare de nos jours. Surtout sur cette île. On pourrait commencer par une balade nocturne afin d’échanger quelques mots ? »

Ici il avait tiqué. L'intimité ? Parade ? Une balade au clair de lune ?

Voilà une nénette qui n'était pas du coin. Ou extrêmement bien élevée.
... Donc pas du coin.
Parce qu'ici, le summum du romantisme et de la drague, à sa connaissance c'était :

-"Yo ma'mzelle, jolies jambes, elles ouvrent à quelle heure ?"
Ou bien...
-"Hé mademoiselle, c'est tarifé combien le contrat d'ouverture de ligne pour avoir votre zéro six...?"

De la haute volée, en somme.

Mais hélas avant même toute réponse, c'est Sam qui (ENCORE PUTAIN!!!) récupéra toute l'attention et les caresses.

« Je suis contente de te revoir Sam ! Tu es toujours aussi craquant, même dans l’ombre ! »

Elle se penche pour papouiller l'animal.
OH MA GAD ! Ces jambes avec ses chaussures à talons ! Au pays, Nathan en a vu des canons. Mais là elle a quelque peu dépassé ce stade. On parle d'avion de chasse dans ce cas de figure !

Et pareil appareil est gourmand en énergie, c'est bien connu. Naturellement elle accepte un des sandwichs et mord dedans avec appétit.
Un point.

Pour l'enquête, ou pour toi ?
Bof, qu'importe.
Dans les deux cas, c'est forcément bien.
L'un plus que l'autre, non ?


Ouvrant son propre sandwich il déambule avec l'esprit en alerte sur les alentours.
Il fait nuit noire maintenant, mais l'allée marchande est éclairée comme en plein jour. Si la masse compacte des acheteurs s'est clairsemée, des hommes se pressent encore pour valider quelques transactions de dernière minute. Certains commerces sont encore en activité, attirant les noctambules aussi sûrement que des papillons
face à une source de lumière.
Il est plus difficile d'identifier les individus maintenant. Les lueurs enflammées des réverbèrent éclairent mais jettent aussi des ombres noires et agressives.
À cette heure certains trafics d'armes, de femmes, ou de drogues commencent le gros de leur activité.
Il ne serait pas bon que le policier se grille dans le coin...

EN MÊME TEMPS IL NE POUVAIT QU'ATTIRER L'ATTENTION SUR LUI AVEC LA FEMME À SES CÔTÉS !!!
Mais non, elle préfère tenter de nourrir le chien qui reste immobile une seconde avant de pencher la tête sur le côté comme s'il l'interrogeait du regard.

Nathan, shoota rageusement dans un cailloux de l'allée.
Ne fait confiance qu'à ton maitre, ne fait confiance qu'à ton maitre, faut le dire vite...
Le maitre, lui il n'a pas les bisous sur la truffe...


« Hey ! Faut m’inviter au restaurant avant d’essayer de m’embrasser ! »

Et voilà une information qui n'est pas tombée dans l'oreille d'un sourd !
Dhall utilisera ses talents de policier physionomiste et à grande mémoire auditive pour archiver cette information et l’utiliser au moment opportun.

Analysant dans un premier temps ce morceau qui tente de s'échapper des lèvres au dessin impeccable de la jeune serveuse, il se reporte ensuite sur son expression lorsqu'il lui tend la plaque. C'est là que tout se joue.

Et il n'est pas déçu dans le jeu. Le regard de l'informatrice se perd devant la preuve de son rôle en tant que glaive implacable de la justice contre les malfaisants. Son visage se ferme.
Elle est donc bien coupable de quelque chose...

Puis sans qu'aucun indice n'explique pourquoi, elle semble soudain recouvrer sa joie de vivre et sa candeur. En fait non. Plus qu'avant.
Hein ?

« Vous êtes un policier ! Maintenant je comprends tout ! En y repensant ça aurait dû me sauter aux yeux… Et si on marchait un peu ? J’ai envie de profiter de l’air frais. »

Plait-il ? I'ma sorry... Whut?!
Nathan fronce les sourcils. L'incompréhension se lit sur son visage. L'informatrice se jouerait-elle de lui, des fois ?! Un troll ? On se fout de la gueule de la police ? Nooooooon ! Avec sa bouille, elle n'oserait même pas faire une blague sur les mal entendants... À un mal entendant.
Aussi, l'homme suit la femme, se demandant bien où tout cela le mènera.
La nuit va vraiment être longue...
Ce qui ne semble pas déranger outre mesure Sam qui trotte à leur rythme, conscient qu'à cette heure, normalement les deux ronflent allègrement sur le lit, l'un avachit sur l'autre. Allez savoir lequel...

« Que suis-je censée vous racontez, Nathan ? Une jolie histoire ? A moins que vous ne préfériez les contes d’horreur ? Plus sérieusement je pense que vous devez me confondre avec quelqu’un d’autre… Je ne suis qu’une simple serveuse vous savez.»

À d'autres.
La serveuse bonasse qui lui balance le code qu'il faut, au moment où il faut et qui prétend le protéger des gros buffles psychopathes qui trainent dans son bouge ?
Il n'allait pas avaler ça, cependant, il ne comprenait ce qui pouvait faire faire marche arrière à l'informatrice. La bouffe ne suffirait pas, il allait devoir la cuisiner pour tirer la fin mot de l'histoire...

-" Je préfère les jolies histoires où la charmante princesse tombée de la lune dit la vérité, se marie avec le Sa... Prince charmant et ils eurent beaucoup d'enf... Pardon, attendez."

Son portable sonnait.
C'était le grand manitou à l'origine de l'appel, il devait répondre. Il décrocha en continuant à suivre Évangéline, mais en marchant plus lentement, et se tournant légèrement.
Et quelle vue sur le dos de cette femme qui marche en haut de ses talons, lui faisant rouler le bassin à chaque pas, danser sa chevelure de gauche et de droite.

-" Nathan on a eu un coup de fil de l'objectif, il est tout seul et se casse, t'es où, merde !"
-" Euh... Mais je suis avec l'objectif ! Elle a donné le..."
-"Bordel mais c'est pas vrai ! Le gars est furieux ! Sa fenêtre d'action est passée, il se barre ! Je ne sais même pas si on va pouvoir le récupérer plus tard ! T'es où là ? "
-"Lincoln Street."
-"Je veux un rapport détaillé sur ta virée touristique demain à la première heure ! C'quoi ces conneries ?!"

La liaison se coupa.
Désormais Nathan ne comprenait plus rien. Qu'est-ce qu'il se passait ici ?!

Il rattrapa son interlocutrice et referma sa grosse main sur son bras pour mettre fin au suspense insoutenable planant sur cette affaire depuis le début.

-"Vous n'êtes pas l'informateur qui voulait échanger des informations sur son cartel contre la sécurité de l'état ? Putain mais..."

Il retint la fin de sa phrase et sentit l'abattement s'abattre sur ses épaules.
Deux fois, oui. Ce qui fait beaucoup. Il s'assit sur le premier capot de bagnole stationnée là et l'incompréhension et le malheur déforment ses traits.

-" Mais je suis un caca qui pue ! Merde j'ai pas interwievé le bon informateur..."

Quelle angoisse de refourguer un rapport de la lose demain pour expliquer ce qu'il s'est passé !
Dans la foulée, il ouvrit le sms qu'il avait ouvert peu avant qu'Évangéline ne le rejoigne.

'Elle est méga bonne ton informatrice. C'est un rencard ou l'objectif qu'on mire, là ?'

...
C'est vrai qu'elle était bonne.
Et quitte à avoir fait tout ça pour rien...

-" Et je suppose que le club sandwich ne compte pas pour un restau' ?"

Il se passa sa paluche dans les cheveux. Demain ça sentirait le moisi au boulot.
8h pétante. Il était 23h13 et il n’était pas prêt de gagner son lit...

-"Bon, j'vais au moins finir de vous raccompagner chez vous. C'pas fou de ce balader comme cela seule, et aussi bonn... Bien habillée dans ce coin-ci."

Il arrondit le dos, l'air soudain blasé.
Échec critique.

Ouah ouah !

-" Non, elle ne veut pas te dormir dessus ! (il se tourna vers elle) Vous voulez qu'il vous dorme dessus ? J'vous préviens il pète toute la nuit..."


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« Je préfère les jolies histoires où la charmante princesse tombée de la lune dit la vérité, se marie avec le Sa…Prince charmant et ils eurent beaucoup d’enf-… Pardon, attendez. »

Sa tirade est interrompue par un appel téléphonique, te laissant tout le loisir d’esquisser un discret sourire touché quant aux termes qu’il vient d’employer : « charmante princesse tombée de la lune. » Quand on y pense, il n’est pas si fauc que ça… Après tout la métropole Céleste se trouve dans les airs, hors d’atteinte un peu comme la lune. Tout sourire tu observes Sam vous faisant office d’escorte alors que Nathan poursuit son appel quelque peu en retrait. Ton regard dérive par moments sur les âmes abîmées qui t’entourent et une légère douleur vient grignoter ton cœur battant. Tous ces pauvres gens qui se laissent aller au vice par dépit… Tu espères tous les sauver n’est-ce pas ? Faire revenir la lumière sur cette île presque oubliée du monde. Un petit soupir tombe de ta bouche mais soudain une main large et ferme vient se refermer sur ton bras, mettant immédiatement tes sens en alerte et te faisant faire volte-face sèchement. Ce n’est que Nathan. Tu te détends progressivement et écoutes ses propos avant de répondre d’une mine contrite :

« Désolé Nathan… Comme dit, je ne suis qu’une serveuse. »

Cette déclaration lui fait l’effet d’un coup de massue et le voici qu’il se pose sur une voiture visiblement en fin de vie. Tu te pinces les lèvres. Une vague écrasante de culpabilité venant s’emparer de ta conscience avec véhémence.

Qu’ai-je fait ?

Certes vous avez tous les deux été empêtrés dans ce quiproquo néanmoins tu ne peux t’empêcher de penser que si tu n’avais pas de suite imaginé le pire, tu aurais pu éclaircir cette histoire sans lui causer de tort. Tu t’en veux terriblement et t’approches du policier, posant une main chaude et douce sur son avant-bras. Tu cherches à attraper son regard avant de prendre la parole :

« Pardonnez-moi… Je n’ai jamais voulu vous créer de problème… »

Un sourire navré conquière tes lippes mais la touche d’humour de ton interlocuteur rehausse tes traits d’un amusement certain.

« Non mais disons que c’était une mise en bouche ? Je vous ai fait un sandwich et vous m’en avez offert un. La prochaine fois je vous inviterai dans un vrai restaurant ! »

Et ce ne sont pas des paroles en l’air, depuis votre rencontre Nathan s’est montré agréable et le fait que vous preniez la direction de ton studio dans le simple but de t’y conduire en toute sécurité, témoigne d’une gentillesse authentique. Il aurait pu te laisser là suite aux derniers événements et pourtant il souhaite t’escorter sans émettre la moindre proposition graveleuse en guise de « récompense ». Il le fait simplement par altruisme et il n’est pas risqué que d’affirmer que ce genre d’attitude est aussi rare qu’inhabituelle à Roanapur. Sans doute est-ce là l’une des rares policiers à honorer sa profession.

Les aboiements de Sam attirent ton attention mais lorsque Nathan te sort le plus naturellement du monde le fait de potentiellement dormir sous l’emprise d’un chien qui pète toute la nuit, tu laisses un éclat de rire mutin exploser aux bords de tes lèvres. Décidément, il y a pas mal d’inédit avec ces deux-là, ce qui a tôt fait de réchauffer ton cœur ! Tu t’arrêtes vers Sam et poses une main sur sa tête tout en te penchant vers lui :

« Peut-être qu’un jour tu partageras mon lit mais dans ce cas il faudra aussi faire une place à ton maître par soucis d’équité ! »

L’animal aboie de plus belle et tu ris en te redressant, remarquant que ton immeuble se trouve juste là à quelques mètres. Tu pivotes afin de faire face à Nathan, indiquant le bâtiment du doigt.

« C’est là. »

Tu te rapproches ensuite de l’agent de police, légèrement rougissante avant de venir déposer un baiser sur sa joue.

« Merci d’avoir joué au chevalier servant malgré tout. »

Ta sincérité et ta gentillesse ont tendance à désarmer même les cœurs les plus rudes. Tu espères que ce geste aura pu au moins égayer un peu cette nuit qui doit avoir un goût amer pour lui. Tu te recules doucement avant de proposer :

« Si vous voulez je peux vous offrir quelque chose à manger ? ou à boire ? »

Puis, réalisant ce que cette invitation peut signifier pour un homme (de Roanapur) tu piques un fard monstrueux et revêts un sourire gêné :

« Oh heu je…Enfin je vous propose vraiment de manger ! Non pas que vous soyez repoussant….au contraire…Mais…c’est juste que…Je suis…une romantique. Très peu pour moi les coups d’un soir. »

Oh Toute Mère que c’est gênant d’avouer cela…

Tu te racles la gorge et tournes les talons en direction de ton immeuble. Une fois devant l’entrée de ce dernier, tu refais face à Nathan et passes nerveusement une main dans ta chevelure.

« Vous pouvez refuser bien sûr… Je comprendrai ! Mais est-ce qu’on pourrait au moins garder contact ? »

Cette demande a été formulée comme une enfant timide essayant de réclamer la peluche de ses rêves à ses parents. Oui tu apprécies réellement Nathan (et Sam), aussi l’idée de ne plus jamais le revoir te fait de la peine. Tu te dandines doucement d’une jambes à l’autres, attendant sa réponse que tu es incapable de prévoir.

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...
Il s'était demandé pourquoi elle se présentait désolée de n'être que serveuse. Certes ça le foutait dans la merde, mais elle n'avait rien à voir avec ça. Il fronça les sourcils lorsque la main de la jeune femme se posa sur son avant-bras. Son regard écorce saute de la petite main gracile à son visage.

Son instinct s'éveilla et lui hurla deux choses en un battement de cœur !

Cette main n'était pas celle d'une femme normale.
Lui qui était versé dans le métier des armes, il le savait, le maniement d'outils de mort, les exercices répétées abîment la paume de la main, voir dans certain cas forment une corne au niveau de la jointure entre la base de la main, et les doigts.
Et même si la jeune femme avait un métier manuel, même si elle prenait soin de son corps, et de ses mains, au contact Nathan sentit que cette petite main miniature de gentille femme était moins innocente qu'elle n'y paraissait.

Et aussi, il comprit que ce contact le brûlait autant qu'il avait un pouvoir rassérénant.
Son corps, mû par un automatisme eu un léger recule. La dernière femme qu'il avait approché une femme elle s'était tirée parce qu'il n'était jamais là.
En fait, à bien y réfléchir ça ne s'était jamais très bien passé. Une passion explosive qui aussi intense qu'une explosion se résorbait, et mourrait tout aussi vite.
Alors maintenant il écrasait tout ça et se concentrait sur le boulot.

Putain, je suis à ce point blasé ?

« Non mais disons que c’était une mise en bouche ? Je vous ai fait un sandwich et vous m’en avez offert un. La prochaine fois je vous inviterai dans un vrai restaurant ! »

La proposition était tentante.
Manger un bout était toujours plaisant. Du reste il passait le plus clair de son temps avec les gars et se demandait bien quant-il pourrait se libérer pour cette invitation. Mais c'était une bonne idée.
Il trottina après Sam pour l'attraper et le soulever jusqu'à pouvoir le regarder en face. Le solide chien posa sa patte sur sa joue mangée par la barbe. Il savait que souvent ce geste signifiait un bisou et là il s'opposait à cela gentiment.
Laisse moi courir, humain ! J'ai plein d'odeurs à checker.

-" Qu'est ce que tu en penses toi ? Manger au restaurant à l’œil ? Owi ça te plaît, ça hein ? Méh oui !"

Nathan le secoua de gauche et de droite avant de le reposer à terre et le laisser filer.
Mais il fut vite rattrapé.

« Peut-être qu’un jour tu partageras mon lit mais dans ce cas il faudra aussi faire une place à ton maître par soucis d’équité ! »

Le policier pencha la tête sur le côté, surpris.
Attend, elle est en train de dire qu'un jour je serais dans son lit là !

C'était d'autant plus surprenant qu'un avion de chasse pareil devait avoir mille et un prétendant et petits amis. Il n'était pas prêt à croire que ça n'était pas le cas.

Et bien vite il apparaît que son immeuble se dresse en face d'eux.
L'endroit ne paie pas de mine. C'est du Roanapur tout craché. Rien ne semble sortir de l'ordinaire, et pourtant, lui est certain que la serveur est extraordinaire.
Etait-il pipeauté par son jugement parce que cette demoiselle était fort jolie ? Oui, c'était évident.
Mais ses instructeurs lui avaient toujours recommandé de suivre son instinct. Et l'endroit où elle travaille, ses mains, son assurance. Tout se conjuguait pour lui faire croire qu'elle cachait quelque chose.

Mais après tout, était-ce un mal ?
Non, jusqu'à preuve du contraire, elle n'allait pas braquer des banques ou assassiner des types pour le compte du plus offrant.


« Merci d’avoir joué au chevalier servant malgré tout. »

Chevalier... Chevalier...
Fallait le dire vite.

A une heure aussi tardive, il juste pu se passer des dingueries. C'tout.
Soit elle lui attribuait de trop grandes qualités, ce qu'elle devait faire avec chacun et chacune... Soit elle lui bourrait le mou. Et il n'était sûr d'aimer ça.
Ah, tu me veux, hein ? Normal vu ma carrure ! Hé hé ! Et bah j'suis pas un mec facile moi !
J'ai un lourd secret ! Non, ça c'était con ça. J'ai un lourd passé ! Crétin, c'est la même chose !
... Ouaip 'fin il n'allait pas dire qu'il n'avait pas confiance dans la gente féminine, quand même ?
Au pire, il pouvait tout aussi ne rien dire du coup...


« Si vous voulez je peux vous offrir quelque chose à manger ? ou à boire ? Oh heu je…Enfin je vous propose vraiment de manger ! Non pas que vous soyez repoussant….au contraire…Mais…c’est juste que…Je suis…une romantique. Très peu pour moi les coups d’un soir. »

What the fuck?!
Avec un sourire de plus en plus large il passa les deux mains derrière la tête et la laissa s'empêtrer dans ses explications sans la tirer du tout de son cafouillage.
C'était mignon tiens !

Il avait l'habitude du rentre dedans.
Et d'ailleurs, d'habitude il ne rentrait pas dedans. Déjà parce que c'était mal fait. Et aussi parce qu'il avait ses propres valeurs. A ce jour il n'avait pas encore rencontré de femme qui l'avait fait revoir ses propres règles. Même s'il savait que ça arriverait forcément un jour...

Nathan prit un air réflexif.

« Vous pouvez refuser bien sûr… Je comprendrai ! Mais est-ce qu’on pourrait au moins garder contact ? »

Il se tourna vers Sam, croisant les bras.

-"Qu'est-ce que tu en penses toi mon grand ? Es-tu prêt à renouveler Tchernobyl chez cette jeune serveuse intimidée par ton charisme irrésistible ?"

OUAH !

Nathan se gratta la tête. Pas franchement convaincu.

-"Aïe aïe aïe, ça va être compliqué ma demoiselle. Je ne le sens pas très très chaud pour vous suivre dans vot'e antre."

OUAH OUAH OUAH !!!

Sam fit un tour sur lui-même avant de cogner la jambe de Nathan de la tête pour se frotter contre lui.
De son côté, le policier trouvait qu'il commençait à faire frisquet. La fatigue sans doute. Et le fait qu'il n'était qu'en chemise ! L'opération n'était pas prévue pour durer si longtemps au départ.

-"Ah tu crois ça ? Attend, je vais lui demander."

Dhall se tourna vers la jeune femme et parut un brin gêné.

-" J'suis désolé Evangéline, mais il me dit qu'il y a du poulet chez vous. Et qu'il n'accepte de venir que contre un plat de cet acabit. C'est vraiment un p'tit gars caractériel. Il va falloir que je lui inculque les bonnes manières. Vilain Sam ! Vilain ! "

L'animal qui ne comprenait pas pourquoi il se faisait gronder tapa de la patte le genou de son ami.

-" Quoi ? Un duel à mort ? M'dame, c'est le gagnant qui dînera, alors. Je vous laisse seule arbitre. Souhaitez moi bonne chance..."

Et il souleva le chien pour le rouler sur un banc et les deux de se battre comme des chiffonnier.
Mais la bête était trop forte et en levant le bras vers le ciel étoilée baignée d'orange par les lampadaires, Dhall sentit ses dernières forces vitales l’abandonner.

-"Dharg ! Je me décède. Sam... Tu m'as... Tué ! Je... Jamais je ne reverrais plus le soleil se lever... Oh cruel désespoir..."

Et le chien de marcher sur son ventre, appuyant douloureusement sur son estomac et de lui couper sa réplique ! Et le coup de langue qui vint étaler la bave sur toute sa face.

-"Mais tu m'as fait mal en plus, crétin !"

Et Sam d'aboyer encore plus fort.
Il eu un sourire mais un rugissement se fit entendre.

-" C'est pas bientôt fini ce bordel ! Y'en a qui se lèvent demain ! Hé trou du'c !"

Nathan se redressa d'un bon et en éclatant de rire prit la main de la serveuse pour courir tout droit, sans trop savoir où était l'entrée...

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Cette journée embaume le parfum d’inattendu et d’inédit n’est-ce pas ? Un ascenseur émotionnel comme rarement tu en as vécu mais fort heureusement pour ton petit cœur palpitant, la soirée s’habille davantage d’un manteau d’humour et de simplicité. Si tu as fini par réaliser que Nathan ne fait pas parti de ces hommes au comportement prévisible, tu es demeurée un peu embarrassée dans l’attente de sa réponse concernant ton invitation et de garder un lien, même ténu entre vous. Alors, lorsqu’il prend la parole, tu te retrouves suspendue à ses lèvres comme dans l’attente d’une nouvelle importante et ce qui se produit devant toi te désarçonne autant que cela fait naître un rire franchement amusé. Nulle invitation ne pourra être acceptée sans la présence d’un poulet, ce que tu vérifies en farfouillant dans ta mémoire. Mh oui, tu auras de quoi les satisfaire tous les deux sur ce point ! Mh en y repensant…tu es un peu juste niveau boisson… Espérons que Nathan ne boit pas que des bières sinon ça va être compliqué.

Te voici revêtant l’habit impartial de l’arbitre tandis que les deux complices, car tu ne vois pas de termes plus parfait pour les décrire ensemble, se perdent dans une joute des plus animées et passionnée ! Et quel est le gagnant ? Sam l’Implacable bien sûr ! Tu applaudis pour féliciter le vainqueur, mimant une chorégraphie de pompom girl tandis que l’animal sautille joyeusement autour de son maître. Lorsqu’un voisin grincheux vient râler de mécontentement par la fenêtre, tu te retrouves embarquée par Nathan en direction de ton immeuble et cet accès d’insouciance joyeuse te surprend. La scène revêt un petit côté « enfantin » qui dénote avec le physique du personnage en action et pourtant tu trouves ça très amusant. Nathan n’est pas qu’un agent de police. Tu laisses un rire s’envoler avant de finalement le guider dans la bonne direction, poussant le battant du hall d’entrée. Tu pivotes sur toi-même pour faire face à tes deux invités.

« J’espère que vous êtes en forme ? Y’a pas d’ascenseur ici… »


Tu hausses les épaules en excuses silencieuse puis, Nathan ayant libéré ta petite main…Oh que oui elle était petite dans la sienne si large et quelque peu abîmée, tu te mets à monter les escaliers d’un pas vif et sautillant. Fort heureusement tu ne vis qu’au quatrième étage. Tu passes devant les portes des deux autres studio qui se trouvent sur ton palier puis tu ouvres la porte de ton appartement. Non non, tu n’as pas fermé à clef. En fait ici, comme tout le monde connaît un peu tout le monde, on sait forcément où il est utile d’aller fouiner ou pas hors tout le monde sait que chez Eva’, on ne trouve rien de bien palpitant si ce n’est ses sous-vêtements. Puis le fait que tu aies envoyé à l’hôpital un type qui avait failli s’enfuir avec ton sabre, avait suffi à poser des limites. Ça c’était produit environ un mois après ton arrivée dans ce quartier. « Elle cogne du la p’tite » qu’ils disaient par ici et ça te flattait toujours un peu.

Quoi qu’il en soit une délicate odeur de musc vint titiller tes narines lorsque tu franchis le seuil et, t’accroupissant près du sol, tu défais les attaches de tes chaussures te permettant de retourner à ton petit mètre soixante. Lorsque tu te relèves, tu joins tes paumes devant toi et informe sur un ton mélangeant douceur et fermeté :

« Je vous demande juste d’enlever vos chaussures. »

Tu y tiens à ta propreté n’est-ce pas ? Si laisser quelques vêtements traîner ne te dérange pas, tu as du mal avec le manque d’hygiène volontaire ou la crasse par négligence. Tu pousses tes chaussures sur le côté et indique d’un geste de la main, la petite salle de bain tout de suite sur la droite en rentrant :

« Ici il y a les toilettes et la douche. »

Tu repousses ensuite sur le côté un rideau couleur pêche que tu attaches avec une lanière dorée et dévoile ainsi la seule pièce de vie de ton petit studio. Contre le mur sur la droite, se trouve une petite banquette deux places en simili cuir brun, recouvert d’un plaid à l’effigie du Mont Fuji. Au centre du lieu trône donc ton lit défait à même le sol et appuyé contre la malle ancienne faisant office d’armoir à vêtement. Sur ces dernières trônent quelques petits hauts très féminins et…pour ta plus grande gêne, des sous-vêtements turquoise…Sur lesquels tu te jettes afin de les enfourner sans ménagement dans la malle. On va quand même éviter d’étaler ses dessous devant Nathan mh ? Assise sur ta malle, tu parcours rapidement la pièce de ton regard afin de vérifier qu’aucun autre sous-vêtement aventureux ne persiste à se dévoiler…Rien. C’est bon. Pas de télévision mais un curieux coffre en bois tout en longueur se tient non loin de ton lit. Ce dernier est constamment fermé à clef, refermant secrètement ton sabre et sur ce dernier se trouve ta seconde boîte prévue pour ta plus petite lame. Tu vas d’ailleurs continuer de garder cette dernière sagement attachée à ta jambe… On ne voudrait pas que Nathan commence à se poser des questions sur toi n’est-ce pas ? Au fond de l’appartement minuscule se trouve un petit frigo et une petite cuisinière à gaz avec deux plaques de cuisson, contre cette dernière vivent un lavabo en étain et un unique plan de travail en bois tapissé d’une crédence imitation marbre blanc . L’endroit n’est certes par riche et paraît presque désuet mais on s’y sent tellement bien…Une antre chaleureuse et bienveillante semblant coupée du monde quand bien même une fenêtre coulissante donne sur la rue en contrebas. Peut-être est-ce grâce aux tentures au plafond ? A moins que ça ne soit ton énergie, ton aura angélique qui baigne les lieux ? Toujours est-il qu’on se sent facilement à l’aise. Comme à la maison.

Un sourire bienveillant s’invite sur ton visage.

« Voilà, c’est mon petit nid ! Ce n’est pas très grand mais bon. Faites comme chez vous ! »

Tu es sincèrement heureuse de les accueillir chez toi et tu espères communiquer cette joie timide. Tu te relèves sur tes jambes et te diriges ensuite vers le petit frigo, t’installant à genou avant d’y farfouiller :

« Vous avez de la chance, il me reste un émincé de poulet curry coco et du riz ! Pour Sam j’vais rincer sa part de viande, ça évitera quelques désagréments avec le curry. »

Tu attrapes les deux tupperware et les poses sur le plan de travail avant de capturer une passoire dans le meuble sous le lavabo. Tu poses cette dernière dans l’évier puis entreprends de te laver les mains avant d’attraper une bonne poignée de viande que tu glisses dans la passoire afin de la rincer. Au même moment, tu allumes une plaque et y installe une petite casserole avec une note de beure dans le but d’y réchauffer le riz. Tes gestes sont élégants par nature mais plutôt efficace si bien qu’une délicieuse odeur ne tarde pas à se répandre. Tournant légèrement le visage en direction de Nathan, tu demandes :

« Qu’est-ce que vous aimeriez boire ? J’ai du jus multi fruits, du sirop grenadine et….de l’eau. Désolé je n’ai pas encore été faire des courses cette semaine. »

Et tu ne t’attendais pas à avoir de la visite non plus. Une fois le riz bien réchauffé, tu y mélange l’émincé pour Nathan et mélanges le tout avant de verser la ration de Sam exempte de toute épice corrosive pour son petit estomac et y ajoute quelques cuillières de riz froid. Tu apportes ensuite le saladier en plastique directement à Nathan.

« Je vous laisse le lui donner. »

Tu retournes à la cuisine et, une fois satisfaite de l’aspect du repas dans la casserole, tu verses le tout dans une assiette creuse, y ajoute couteau fourchette et tu amènes le tout à ton visiteur non sans un petit sourire désolé.

« Désolé je n’ai pas de table mais au moins ça sera bon ! Promis ! »

Un clin d’œil complice t’échappe avant que tu ne te laisses tomber sur les fesses sur ton matelas, y posant tes mains à plat afin de prendre appuis légèrement vers l’arrière tandis que tes hôtes dévorent leurs assiettes.

« Alors dites-moi ? Comment on choisit de devenir policier sur une Île comme Roanapur ? »

C’est que tu es sincèrement curieuse, si tes propres intentions sont motivées par une dévotion sans faille à Ta Déesse et par une forme de naïveté enfantine, tu te demandes quelles sont ses propres motivations ? Est-ce que lui aussi croit que le Bon mérite d’être préservé ?

« Oh mince ! Votre boisson ! »

Tu te relèves rapidement afin de verser dans un verre ce qu’il t’a réclamé plus tôt puis, après le lui avoir donné, tu retournes t’asseoir en face de lui. Tu as envie d’apprendre à le connaître, pas vrai Eva’ ? C’est qu’il te rend curieux cet homme. Il paraît bien différent des gens que tu côtoies habituellement, comme un peu…sorti d’un autre monde ? Oui, comme s’il persistait en lieu un petit quelque chose d’oublié. Et ce n’est pas uniquement dû au fait qu’il ne t’a pas encore fait de remarque sur tes fesses.

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Il aurait juré qu'une canette avait troué la nuit, manquant leur tête de peu !
L'objet métallique frappa le sol et rebondit au loin, inoffensif alors qu'ils se mettaient à couvert devant un digicode. Evangéline avait guidé leur course à la bonne porte, et maintenant le chien commençait à montrer des signes de fatigue. Après une longue journée à s'entrainer, et courir un peu partout, sa batterie semblait enfin atteindre un seuil critique.

Il s'assit donc sur le perron et bailla.
Nathan lui se demanda comment ça se faisait qu'on ne pouvait pas sortir son chien sans se faire bombarder par ce qu'il se figurait comme un type ventripotent avec un marcel blanc sale, une barbe rousse hirsute et un visage au teint rendu rouge par le vin.

-"Ah bon ! Tu vis dans un quartier dangereux, toi! "

Ce sourire amusé qu'il arborait en opération revint flotter sur ses lèvres.
Il ne faisait aucune distinction entre une canette et une rafale de 7,62. On lui balançait un truc, il rendrait. Mémorisant géométriquement le balcon, il se dit qu'il irait faire une petite balade là-haut une autre fois. Histoire de.

Une fois la porte ouverte il apprit qu'il allait devoir se taper la grimpe à pattes.
Ses bras s'affaissèrent de flemme.
...Mais bon, si une femme en talons fatiguée par son service pouvait le faire, il n'avait absolument aucune raison de faire montre de faiblesse.
Il se reprit.

-"En forme ? Peuh, trop facile ! Le dernier arrivé fait la bouffe !"

Et il se rua en avant.
Si bien qu'à la sixième volée d'escaliers une Evangéline sautillante le dépassa allègrement.
Sam arriva en dernier, trainant la patte tandis que la jeune femme ouvrait sa porte.

-"Je retire ce que j'ai dis. Je n'avalerais rien qu'il ai cuisiné. (Un temps) Franchement je ne vous recommande pas ses dés de lapin en sauce sur leur lit de croquettes..."

Et il entra à sa suite.
À peine entré, il savait qu'il entrait chez une femme. Il y avait une légère fragrance accueillante qui salua ses narines. Typique.
Analysant de son regard, il scanna l'endroit.
Une porte fermée. Un léger stress.

« Ici il y a les toilettes et la douche. »

Voilà qui est mieux.
Il stoppa lorsqu'elle précisa qu'il fallait retirer les chaussures. Il se pencha à son tour et défit le nœud de ses chaussures. L'endroit étant assez restreint... Ou lui ayant des épaules trop massives, il se retrouva pratiquement à la frôler tout en retirant ses Salomons. Il lui décocha un petit sourire lorsque cela la fit relever les yeux, puis rangea le duo contre le mur.
Mais il attendit qu'elle avance.
...Inutile qu'elle aille renifler l'odeur de ses chaussettes...

Il passa le nez dans la salle de bain fugitivement. Personne, rien de bizarre.
Alors que le chien raclait ses griffes jusqu'à la pièce principale, Nathan retira ses mitaines et les posa sur l'évier avant de regarder ses mains brûlées. Le tatouage qui courait sur son bras gauche rendait sur sa main une cicatrice pas très agréable à regarder car les couleurs s'étaient mélangées.
Il se passa la crème régénératrice sur le dos des mains, entre les doigts, sur la paume et se les frotta pour que ça pénètre bien. Puis il remit ses mitaines et leur chaleur rassurantes lui fit du bien.

Il retourna vers les deux autres et découvrit un salon très simple, mais qui faisait le taff. C'était assurément bien mieux que chez lui, en tous cas ! Déjà, le haut des murs n'était pas mou à cause de l'humidité du dessus. Et le papier peint tenait le choc.
L'endroit était accueillant et chaleureux.

...
Un peu trop même.
Il sourie en la voyant se jeter sur ses sous-vêtements et les ranger en hâte. Le dos contre le mur, les bras croisés il la suit du regard s'affairer.

« Voilà, c’est mon petit nid ! Ce n’est pas très grand mais bon. Faites comme chez vous ! »

Sam, lui ne s'est pas fait prié et s'est allongé sur la gauche du lit, un flanc contre le meuble. Il s'est roulé tranquillement et, les oreilles dressées observe les évènements.

Nathan s'assied sur le lit, les jambes à côté de son ami, les coudes sur les genoux et mains jointes.
Serveuse ne semble pas payer bien plus que son propre salaire. En surface, les appartements sont relativement comparables. Nulle télé ou d'ordinateur en vue.

Lui qui commençait à suspecter qu'avec son physique et son courage évident, elle se faisait entretenir par un type bien placé dans un gang, ce qui expliquait que personne ne lui cherchait des noises, il dû revoir son jugement préliminaire. Aucune femme se vendant contre des relations physiques, mêmes amoureuses n'accepterait si simple condition en sachant que l'autre était bien placé dans une organisation aux millions de bénéfice annuel.

... Donc pas de big daddy pour la jeune beauté enneigée.
Elle devait-être de ces pures productions que seule Roanapur savait offrir. Une femme forte, et belle, aguerrie par une survie au quotidien au milieu des violences de gangs.

Il accepta le repas de Sam avec reconnaissance et accepta le jus multi-fruits en consultant quelques secondes son portable. Il s'affolait tandis que les copains échangeaient via What's App des photos de saisie de cache d'armes.
Il avait beau fouiller dans ses contacts, le patron ne le rappelait pas pour participer pour le moment. Sa spécialisation le rendait, paradoxalement, moins déployable.

Lorsque le saladier pour son chien arriva, il laissa le téléphone portable sur le lit et s'assit à côté de son ami, l'entoura d'un bras, et posa le bol sous le museau d'un Sam fatigué, mais l’œil brillant face à la nourriture préparée avec amour.

-" Je te remercie. Avec ça, il ne va plus rien me demander pendant deux jours, au moins!"

Il fallait dire qu'elle avait mit la dose ! Sa propre assiette semblait succulente et il s'assura d'abord que le canidé avale sa part, mais sans en mettre partout. Chez lui il acceptait qu'on se bâfre. Ailleurs, non.

-" Douuuuuucement. Doucement. On reste bien élevé, mon bonhomme."

Puis, s'emparant de son assiette, il souhaita un bon appétit et se mit à dévorer son plat, à l'instar d'un Sangoku affamé. Sam devait bien manger mais lui était clairement moins regardant sur sa propre tenue.

« Alors dites-moi ? Comment on choisit de devenir policier sur une Île comme Roanapur ? »

Il suspendit sa fourchette entre sa bouche et son assiette.
Comme il était le dos appuyé contre le lit, il avala sa bouchée, renversa la tête en arrière pour la laisser reposer sur le matelas, et réfléchis avant de dire :

-" Mmmmh... C'est mon accent américain qui m'a trahit ? C'est vrai que je viens de loin, mais bon. La France madame ! Qui ne rêverait pas de connaitre le pays de l'amour et de la baguette ? Toi tu es d'ici, tu ne te rends pas compte, mais au pays, tout le temps les nanas rêvent de connaitre un français, le French Kiss, tout ça ! "

Sa couleur de peau laissait tout à fait supposer qu'elle était native du coin. Ça tombait sous le sens, en fait.
C'était pas déconnant comme conclusion.
Il se passa la main dans la barbe.

-" J'ai quitté la Pennsylvanie pour ma première opex. Et le venin de l'aventure m'a gagné quoi. Et puis un jour, j'ai eu le bol de partager un exercice avec des gars français RPima, de mémoire. Ces types sont des fous furieux. Alors voilà, quoi."

Il eu un sourire.
Toujours au service des États-Unis, naturalisé français par leurs soins, il y avait des pans entiers de sa vie qu'il n'était pas autorisé à évoquer. Pour le protéger lui, ou les intérêts de son pays.

-"Alors me voici. Attiré par une française, et voulant bien faire, me former aux techniques du pays, tout ça... Et voulant goûter et apprendre le French Kiss ! C'est très important, ça. Et puis..."

Il s'arrêta là.
Le chien abandonnait son saladier nettoyé avec soin et fit un tour sur lui-même contre Nathan avant de sauter sur le lit, pauser sa tête sur le genou d'Evangéline, et se coucha.

-" Bon bah tu es officiellement son oreiller ce soir, tu peux te dire honorée..."

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Evangéline De Sullustéhan
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-" Je te remercie. Avec ça, il ne va plus rien me demander pendant deux jours, au moins!"

Un petit élan de fierté s’enroule autour de ton cœur face à cette annonce, si tu aimes prendre soin de ton entourage, tu pourrais te damner pour le bien-être d’un animal innocent. Tu les aimes si fort, ces créations de Dieu incapables d’hypocrisie ou de la moindre méchanceté et pourtant parfaits exemples de courage, de force et d’amour inconditionnel. Un animal ne ment pas et un animal n’en a rien à faire des chiffres qu’indique la balance lorsque tu y montes. Ils ne sont qu’instincts et émotion dans leur plus pure représentation. Alors tu observes Sam manger non sans une note attendrie dans le regard et lorsque Nathan aussi s’attaqua à son repas, ton sourire s’agrandit. Tu adores faire plaisir…C’est pour ça que tu as rapidement voulu apprendre à cuisiner de bons petits plats et tu dois bien admettre que parfois, tu te sens plutôt honteuse de servir les plats proposés dans l’Antre. Certes les clients viennent davantage pour le rhum que pour la nourriture mais tout de même… Si tu as pu rehausser le niveau d’hygiène de l’établissement lors de ton arrivée, tu n’as, en revanche, pas pu faire grand-chose pour la cuisine… Peut-être est-ce pour ça que tu as noté une recrudescence des commandes de nourriture lorsque c’est toi qui es de service ? Mh…

-" Mmmmh... C'est mon accent américain qui m'a trahit ? C'est vrai que je viens de loin, mais bon. La France madame ! Qui ne rêverait pas de connaitre le pays de l'amour et de la baguette ? Toi tu es d'ici, tu ne te rends pas compte, mais au pays, tout le temps les nanas rêvent de connaitre un français, le French Kiss, tout ça ! "

Un léger rire vibre entre tes lèvres. Il est vrai que son accent plutôt prononcé était la première chose qui t’avait marquée lors de votre rencontre…Sans parler de sa tenue vestimentaire. Il t’avait fait pensé à ces agents qu’on voit dans les séries télévisées à Miami.

Tu arques un sourcil lorsqu’il te prend pour une native de Roanapur mais tu ne démens pas. Il est bien plus pratique pour toi que les humains te pensent née sur l’île et c’est pour cette raison que tu as suivi une formation intensive quant aux connaissances nécessaires de l’île pour prétendre y vivre depuis toujours. Tu avais appris les noms des rues les plus connues, des noms d’établissement scolaire afin de pouvoir citer ton parcours en cas de besoin et, une fois sur place, tu avais continué d’acquérir des informations en faisant de longues session de « tourisme ». Il fallait faire illusion, que personne ne puisse douter de toi… Et tu as réussi. Lorsqu’on te voit évoluer avec tant d’aisance même dans les quartiers les moins bien fréquentés et qu’on s’attarde sur ton teint cuivré, on ne peut que t’imaginer, enfant en bas âge, jouant avec un vieux pneu dans les quartiers pauvres. Nathan venait d’ailleurs de confirmer que ton subterfuge était toujours en place, si lui, qui vient d’ailleurs, te croit originaire de Roanapur alors tout est parfait.

-" J'ai quitté la Pennsylvanie pour ma première opex. Et le venin de l'aventure m'a gagné quoi. Et puis un jour, j'ai eu le bol de partager un exercice avec des gars français RPima, de mémoire. Ces types sont des fous furieux. Alors me voici. Attiré par une française, et voulant bien faire, me former aux techniques du pays, tout ça... Et voulant goûter et apprendre le French Kiss ! C'est très important, ça. Et puis..."

Tu replies un genou et viens y déposer ton menton, tes bras s’enroulant autour de ta jambe tandis que tu écoutes attentivement ses paroles. Cet homme est un aventurier et…un amoureux ? Tu ne saurais dire s’il parle de l’ìle ou d’une femme… Mais tu préfères ne pas insister car vu la fin abrupte de sa tirade, tu comprends qu’il n’est pas prompt à se dévoiler et c’est tout à fait compréhensible. Tu as beau être un amour d’ange, lui l’ignore complètement. A ses yeux tu n’es qu’une serveuse qui lui a fait louper une affaire importante, qui sait faire à manger et qui aime son chien. Pas de quoi pousser à de réelle confidence. Peut-être un jour en apprendras-tu davantage ? Peut-être même pourras-tu rencontrer cette femme qui a su conquérir son cœur ? Si elle existe bien entendu…Mais si c’est le cas, comment est-elle ? A-t-elle une longue cascade couleur de jais qui longe une silhouette aux formes pulpeuses ? A moins qu’il ne préfère une femme au corps de fée délicat et tout en finesse ? A-t-elle les cheveux longs ou courts ? Clair comme le soleil ou sombre comme une nuit sans lune ? Voilà que tu te perds dans ta curiosité naïve, Eva’.

« J’ai souvent rêvé de voyager. De voir le monde ! »

C’est vrai…avant d’atterrir (littéralement) à Roanapur, tu trouvais le monde des humains vaste et porteur de promesse de richesse insoupçonnées. Tu espérais pouvoir voyager un peu malgré ta mission divine mais la réalité précaire de ta situation financière t’a rapidement coupé tous rêve de voyage. Oh bien sûr tu pourrais utiliser tes ailes mais…Il ne te semble pas avoir lu quelque part que l’Allemagne ou la Chine possédait des aires d’atterrissage pour ange en vacance. Alors tu te contentes des récits de touristes ou d’homme aventureux comme Nathan. Parfois tu te surprends à avoir le mal du pays, la cité d’Argent te paraissant si lointaine…

Tout à coup, Sam décide de te rejoindre sur le lit et vient poser son adorable petite tête sur ta cuisse encore étalée sur le lit. Un rire tombe de tes lippes avant que tu ne passes une main dans son pelage, caressant tout en tendresse la fourrure du canidé et posant sur lui ton regard d’argent.

« Je crois qu’il pourrait me faire tous les caprices du monde que j’y cèderai. »

Tu reportes ton attention sur Nathan, une mine contrite sur le visage.

« Je suis si faible face aux animaux c’est terrible. Finalement c’est bien que je ne puisse pas en avoir. J’en serai leur esclave. »

Et tu éclates de rire, assumant ta propre faiblesse.

« Je suis contente de voir que vous vous êtes régalés tous les deux. »

Tes doigts fins se perdent dans les poils doux de Sam et un soupir de reddition glisse de ta bouche alors que tes billes restent posées sur le visage de ton invité humanoïde.

« Bon…j’imagine qu’il va quand même falloir que je vous libère. La journée a dû être longue pour vous deux. »

Tu te penches près du chien et déposes un baiser sur le sommet de sa trogne non sans que ce dernier ne réagisse par quelques mouvements de queue fatigués. C’est avec peine que Nathan récupère son compagnon fatigué et tu les raccompagnes volontiers jusqu’au sommet des escaliers, les mains glissées dans les poches de ton pantalon. Au moment de vous séparer, contre toute attente, Nathan décide de te donner le moyen de rester en contact et c’est toute guillerette que tu as pris le soin d’enregistrer ton numéro dans son téléphone.
Une fois de nouveau seule chez toi, tu te laisses tomber lourdement sur ton lit, ton avant-bras se posant sur ton front tandis que tu te remémores ta journée. Décidément, cette île a beau être petite, elle n’en reste pas moins pleine de surprise…

Fatiguée mais néanmoins joyeuse, tu te délestes de l’intégralité de tes vêtements afin de t’octroyer une douche chaude bien méritée.

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Il se régalait avec son poulet coco curry riz.
Il n'avait pas le temps d'avaler une bouchée qu'il en enfournait une autre. C'était comme si sa main s'agitait toute seule, mû par l'appétit vorace suscité par la saveur relevée du curry.
Il avait beau être américain, il aimait la nourriture bien piquante.

Ce riz brisé était le meilleur atout pour cette recette.
La saveur du coco liait le curry et l'atténuait en douceur sans pour autant lui retirer son enrobage puissant en bouche. Chaque bouchée s'avalait facilement, et une sensation de légèreté se dégageait de l'ensemble. Il y avait des oignons émincés, ça expliquait tout !
Délicieux.

-" Délichieux ! Gloups..."

Lui se nourrissait de nouilles chinoises en boite et de chips, ou de Burgers Kings livrés.
Alors un vrai repas, ça lui faisait du bien. Heureusement que Josh' l'invitait régulièrement. En revanche lui blaguait zéro avec le piment. C'était vraiment trop fort pour Nathan dont la langue explosait à chaque bouchée.

« J’ai souvent rêvé de voyager. De voir le monde ! »

En effet il ne l'imaginait pas trop pouvoir s'arracher à ce trou à rat.
Roanapur était une formidable machine qui broyait ceux qui l'alimentaient. Très peu pouvaient s'en échapper. Et pourquoi ? Une fois qu'on y avait goûté, on ne voulait qu'y rester. Non, les seuls qui parvenaient à s'en extraire étaient les riches qui n'y venaient que pour affaires ou vacances. Les résidents honnêtes naissaient ici et mourraient ici.
Du moins c'était le sentiment du policier sur la question.

-"Oh, il y a mille et une choses à voir et faire dans le monde. Le marché de Peshawar et ses dattes ! C'est tout un tas de gens là-bas, et la bouffe ! Leur mouton est incomparable. Même si c'est sûr que les insurgés locaux niquent le tableau... Le Heinz Field Stadium de Pittsburgh ! Soixante-cinq mille places, cent-trente suites de luxe dans ta face pour voir un match des Steelers ! Les petites rues de Washington DC où tout peut arriver. La Normandie en France avec toutes ses vaches. Faut demander de l'avancement à ton patron, tu vas voir y'a des coins formidables."

« Je suis si faible face aux animaux c’est terrible. Finalement c’est bien que je ne puisse pas en avoir. J’en serai leur esclave. Je suis contente de voir que vous vous êtes régalés tous les deux. »

Il finit son assiette avec appétit.

-"Mh. Dit plutôt que personne ne lui résiste à ce p'tit gars! Si plus de gens savaient qu'il existait il deviendrait assurément président élu à la majorité. Ouaip c'était super bon. Faudra que tu me donnes des cours. Ou mieux, tu sais quoi ? Envoie moi des recettes, tiens voilà mon numéro de portable. J'veux un tips de cuisine par semaine. 0781747071. Tu joues le jeu, hein ? "

Il consulta sa montre.
Il avait son rapport à taper, quand-même. La nuit serait courte.

« Bon…j’imagine qu’il va quand même falloir que je vous libère. La journée a dû être longue pour vous deux. »

-" En effet, j'ai encore pas mal de boulot. Je vais y aller, merci c'était super bon ! (Il la regarda prodiguer encore quelques papouilles au chien endormi qui ne semblait pas ravi de partir d'ici. Mais docilement il descendit du lit, et se traîna jusqu'à la porte à la suite de Nathan. Celui-ci remettait ses chaussures. Il agita le poing fermé avec le pouce et l'auriculaire levés près de son oreille.) Tu me call, hein ?"

Et le policier repartit avec son ami dans la nuit.
Dans le malheur de sa mission échoué, il avait trouvé la chance de tomber sur quelqu'un d'exceptionnel.
Et il ne pensait pas ça que parce qu'elle affectionnait Sam...
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