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Vendredi 9 octobre 2021 est enfin le début de mes vacances bien méritée. La Fashion Week de Paris étant terminée, je vais pouvoir vaquer à mes occupations. C'est à dire ne rien faire ! J'excelle dans ce domaine d'ailleurs. S'il y avait des Jeux Olympiques de la procrastination, je décrocherai toutes les médailles sans hésiter. 23 heures, j'arrive enfin à l'aéroport où mon chauffeur m'attend dans la joie, la bonne humeur et la fatigue ! Le pauvre, à cette heure-ci, il devrait être en famille à profiter d'eux. Tiens d'ailleurs, est-ce qu'il a une famille ? Et surtout, est-ce que çà m'intéresse vraiment de le savoir et prendre ce détail, aussi gros qu'un moucheron, en considération ?

- Bonsoir Mademoiselle, vous avez fait bon voyage ?

- Bonsoir, il fut très long. J'ai hâte de pouvoir me retrouver dans mon petit nid douillet et me reposer enfin.

Sur ces quelques mots, Séphiroth me conduisit à mon appartement. Afin de rassurer mes parents, mon personnel n'est constitué que d'Adalgoons. Cela évite les conflits inter-races et surtout, je peux déplier mes ailes à ma guise sans me soucier de qui me regarde. Et çà, quel plaisir ! En parlant de déplier mes ailes, dans ma luxueuse limousine, je me paie le luxe de faire le trajet les ailes sorties. Cela fait un bien fou de se dégourdir les ailes. Je comprends ce que ressentent les volatiles lorsqu'ils débattent leur plumage. Bien sûr, lorsque je parle de volatile, je ne parle pas des anges hein pas d'amalgames voyons ! Ils pondent des oeufs, ont des ailes mais n'ont rien de poulet ! Faut pas marcher sur des oeufs en tentant ce sujet là !

23 heures 15, j'accède enfin à mes quartiers. C'est dans une joie immense que je balance mes vêtement sur le canapé afin de me retrouver en petite tenue. Séphiroth étant rentré chez lui, me voilà seule et en sous-vêtements chez moi. Mes bagages restent dans l'entrée pour l'instant. il se fait tard et je ne me vois pas les déballer tout de suite. La procrastination dans toute sa splendeur. Ce n'est pas grave, Aradia, la femme de ménage, s'en chargera lorsqu'elle arrivera lundi. Elle a l'habitude après tout.

Bon, un bon bain au lait d'ânesse et aux pétales de roses me fera le plus grand bien. Une heure à me prélasser dedans, on peut dire que ma peau est bien hydratée. Je suis devenue aussi fripée qu'un pruneau d'Agen. Une culotte et une chemisette en guise de pyjamas & hop, Morphée me voilà !
Clique si tu l'oses ~ :hearts:

Samedi 10 Octobre 2021, l'aube se lève. Étant encore habituée, malgré moi, au rythme de la Fashion Week qui s'est terminée il y a quelques jours, je me lève tôt. N'ayant rien à faire de spécial, je flâne dans le salon à regarder les derniers clichés qui ont été réalisés pour le prochain numéro du magazine PlayBoy qui a versé une belle petite somme pour que je fasse la couverture, une dizaine de pages et un calendrier bonus. Sur la table se trouve une cinquantaine de clichés dans des poses, tenues et décors différents. Je dois faire mon classement et le transmettre à mon agent qui fera le sien de son côté pour qu'on puisse se mettre d'accord.

Mine de rien, le temps file pendant que je feuillette les photos. Mon estomac me rappelle à l'ordre ! 8 heures déjà ? Il est temps de sonner le cuisinier pour me préparer un bon petit déjeuner. Que vais-je bien pouvoir manger ? Je suis tiraillée entre le fait de manger équilibré pour ne pas prendre trop de poids ou.. me baffrer histoire de bien profiter de mes vacances et souffrir à la rentrée. Bon, on a qu'une vie hein !

- Samael, pouvez-vous me préparer un petit déjeuner américain ? Oeufs brouillés, bacon, jus d'oranges sanguines fraîchement pressées et quelques fruits s'il vous plait ?

Pendant ce temps, je fais un petit tour dans ma garde-robe histoire de m'habiller. On ne sait jamais, l'idée subite d'aller faire un petit tour en ville pourrait me prendre et le mieux, c'est de m'y rendre plus vêtue que je ne le suis déjà. Même si tout le monde a l'habitude de me voir en sous-vêtements en soit.

- Alors, que vais-je bien pouvoir mettre aujourd'hui ?

Du bout de l'index, je passe en revue la collection exorbitante de sous-vêtements, vêtements et accessoires se trouvant dans mon immense dressing. Icône de mode, dressing qui va avec. Stupéfaction, il me manque, non pas des vêtements, mais des sous-vêtements. Quelqu'un est venu fouiller mes placards en mon absence ! J'enfiler un ensemble de sous-vêtements et appelle la police. C'est en entendant retentir la sonnerie que je me rendis compte à quel point l'objet de mon appel est des plus ridicules. Une égérie de grands créateurs appelle la police car il lui manque quelques culottes... je vois déjà les tabloïds s'emparer de cette affaire et en faire tout un foin. bon, à moi le bad buzz du moment !

- Police de Roanapur, en quoi puis-je vous aider ?

- On s'est introduit chez moi & on m'a dérobé des affaires.

- Pouvez-vous m'indiquer les objets qui ont disparus ?

- Et bien... c'est assez délicat à dire...

- Quels sont les objets madame s'il vous plait ?

- Rah bon... on m'a volé des sous-vêtements !

- Pardon ? Si vous nous faîtes une farce madame, nous avons autre chose à faire !

- Je sais que cela peut paraître ridicule, même moi je trouve çà stupide, mais c'est bel et bien le cas ! Quelqu'un s'est introduit chez moi en mon absence et m'a volé des sous-vêtements.. rien de valeur, juste des ensembles de sous-vêtements pour faire je ne sais quoi avec !

La personne raccroche en me disant qu'un agent allait venir sur les lieux constater les faits et prendre ma déposition. Me voilà bien... des culottes en vadrouille.. il manquait plus que çà pour parfaire le tableau des vacances durement méritées. Heureusement, Samael arrive juste à temps avec mon repas pour me changer les idées.

- Mettez le sur la table basse devant la télé s'il vous plait. Merci Samael.

Mon personnel est tellement habitué à me voir me balader en petite tenue que cela ne leur fait plus rien. Je ne sais pas si je devrai m'en réjouir d'ailleurs ou si cela démontre le fait que je passe le plus clair de mon temps en sous-vêtements voire presque nu avec peu de tissu pour recouvrir mes formes. Certains diraient qu'ils en ont de la chance. D'autres que je n'ai aucune pudeur.. ce qui n'est pas faux en soit. Mais démon et pudeur ne font jamais bon ménage.

2 heures passèrent et aucune trace de ce dit agent qui doit venir. Je continuais donc à trier les photos tout en regardant de temps à autre la télé. Il s'agissait d'une émission de relooking. Tout ce qui attrait à la mode me plaisait. Parfaire mes looks, comparer les looks des autres pour me donner des idées... tout çà faisait parti de mon quotidien. Sans que je ne m'en rende compte, le maître d'hôtel fit irruption avec un homme à ses côtés dans l'appartement. Trop absorbée par mon travail pour Playboy, je ne fis pas attention à leur présence.

Dans un raclement de gorge, je sursautais. Surprise de voir deux personnes dans mes quartiers sans prévenir. Deux bout de viandes... pardon deux humains se tenaient face à moi, me dévisageant avec des yeux ronds comme des billes. L'un était le maître d'hôtel qui s'inclina devant moi pour me saluer.

- Bonjour mademoiselle, j'ai frappé mais vous ne répondiez pas donc j'ai pris l'initiative de faire rentrer monsieur l'agent & moi-même dans votre appartement. Veuillez excuser notre irruption impromptue.

Il est vrai qu'à force, je ne l'attendais plus cet agent de police. Je ne m'attendais pas à voir un humain. Peut-être que pour ce genre d'affaire saugrenue et sans importance, il refile çà au gibier sans risque qu'il soit pourchassé par un ange ou un démon. Cet agent était un homme avec des cheveux mi-longs qui ne connait pas le rasoir à première vue. Musclé, il avait l'air d'avoir une bonne carrure digne d'un garde du corps. D'ailleurs, je ferai peut-être bien d'en engager des hommes de mains juste au cas où.

Pour saluer mes invités, je lâchais les photos que j'avais dans les mains et les invita à me rejoindre sur le canapé ou le fauteuil en face. Je vis le regard de l'agent s'écarquiller davantage avec une lueur de perversité. Quant au maître d'hôtel, il détourna le regard et prit congé. Me voici seule avec ce casse-croute qui me regardait comme l'objet de ses convoitises. Dans une posture des plus désinvoltes, j'entamais donc la conversation.

En piste bébé, fais toi plaisir ~ :hearts:

- Bonjour, monsieur l'agent. Alors.. c'est vous qui êtes en charge de retrouver mes sous-vêtements en vadrouille ? Dis-je avec une voix suave et sensuelle en prenant la peine de remettre une mèche derrière l'oreille.
Nathan Dhall
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Nathan Dhall
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Cinq.. Quatre... Trois... Deux... Un... GO!

Bien qu'aucune déflagration ne déchira le couloir, un bruit d'explosion retentit et la porte vola dans l'appartement.
Sous leur visière par-balle, les agents du GIPN avec des rugissements se précipitèrent à l'intérieur. Will, en tête, avec son lourd bouclier stoppa une décharge de kalachnikov ! Les balles rebondirent, inoffensives, trouant les murs. C'est Josh' qui se pencha sur le côté et riposta de son SPAS 12.

-"À MORT LA POLICE !"

À ouaip, c'est vrai ça ?
Le couloir était barré par un canapé truffé de grenaille. La file d'assaut rencontrait une porte à droite et pour progresser il fallait l'ouvrir et sécuriser la pièce. Dany fit les signe de la main, puis ouvrit brusquement ! Dhall glissa son G36C par l'ouverture et analysa en un battement de cœur l'intérieur.
Un type dans un survêt' Adidas, capuche sur la tête brandissait un UZI !
Sam fondit sur le civil aboyant et grondant avec force !

BAMBAMBAMBAM !!!

Le gars frappa le sol.

-" Chambre des enfants sécurisée. Une menace neutralisée. Aucun blessé."

Nathan retourna dans la formation et reprit son affectation.
Il restait deux tocards à descendre...


Deux heures après le début de l'intervention, la fouille de l'appartement se poursuivait.
Les gars de la Judiciaire récoltaient les éléments à charge les stup' visaient le bâtiment de toute présence illicite et du cash amassé.

Dhall, le front ruisselant de sueur avait retiré son casque par-balle de douze kilos et tenait son poste. Le coin était chaud, pas question de partir tant que tous les gars n'auraient pas fichu le camp.
Encore une belle opération ! Pas de blessé côté forces de police. Et une belle prise.
Même si deux des quatre objectifs avaient dû être neutralisés. Celui de Nathan était mort, l'autre grièvement blessé.
Une concubine se trouvant à côté avait reçu les balles qui avaient ricoché sur le bouclier dans la jambe, ce qui avait bien fait rire tout le monde.

Sam restait sage, assit entre les pieds de son maitre, qui de toutes les manières lui interdisait tout mouvement.

Le policier se préparait à encore un bon couple d'heures à faire le planton comme un con, quand la radio sur son torse grésilla.

-" Rantanplan, on a une urgence, c'est la porte à côté, tu peux aller voir s'il te plait, pas besoin de toi ici."

Il soupira d'aise !
Tout mais pas rester là à poireauter ! Tout était mieux que ça ! Tout !
Tout ?


C'est donc une paire de dizaines de minutes plus tard que le policier et son chien entrèrent dans le luxueux hall d'entrée.
Nathan lâcha un sifflement admirateur devant le goût, et surtout le coût de la décoration. Ce genre de coin pété de fric, il n'y mettait pas les pieds. Il se sentait bien trop prolo pour ça. Et ça ne l'intéressait pas. Mais il fallait reconnaitre que le coin était savamment étudié et en jetait grave !

Un type qui lui rappela vaguement Nestor serviteur du Capitaine Haddock l'invita à se délester de ses effets.

Euh, non mon pote, c'est une arme de guerre, et une chest balistique de vingt kilos, avec des chargeurs, des lacrimos, et tout mon matos d'intervention. Même pas en rêve je te laisse mes affaires dans le dressing...

On l'avait déployé ici pour une urgence, mais il ne comprenait pas bien encore en quoi. L'endroit ne semblait pas sous le joug d'un forcené.
Sûrement plutôt qu'un gros bonnet avait fait un caca nerveux pour avoir un monolithe comme lui rapidement, quitte à payer plus cher.

-" Madame est ici. Suivez-moi je vous prie."

Décidément ce type ne lui revenait pas. Sans qu'il eu pu dire pourquoi.
Sam lui-même semblait tendu. Il avançait la queue basse. Il se méfiait, mais de quoi ?
Le serviteur ouvrit une porte et Nathan ne comprit pas tout de suite ce qu'il se passait.

Il se trouvait dans un salon qui aurait pu accueillir deux fois son petit appartement. L'endroit était spacieux, la vue sur la ville par la baie vitrée était à couper le souffle. Le tapis molletonné sous ses bottes étouffaient ses pas. Au milieu de la pièce, dans un carré formé par des fauteuils semblant antiques, se trouvait une jeune femme. Très jeune.
Et...

Merde quoi, on se payait sa tête ?!
L'adolescente était en petite tenue ! Oh no ! Oh no ! Il ne voulait pas de soucis avec sa hiérarchie. Un mec comme lui, une gamine à poil ça ne pouvait que mal finir.
Le casque sous le bras, il s'avança donc, oubliant le domestique et eu un sourire car tout cela lui paraissait d'un grotesque sans nom.

Et tout à coup il réalisa qu'il avait déjà vu cette zouze quelque part.
Mais où ? Son sourire s'effaça et il se creusa les méninges. Et c'est lorsque son deuxième cerveau, dans son pantalon se réveilla, qu'il compris.
Ça n'était pas n'importe qui !

Des cheveux carmins, cette cascade de sang, ce teint pâle, ces grands yeux de biches, ces lèvres pulpeuses, ce corps de fou avec ses hanches larges, ces cuisses roooondes et ces énooOOOOooormes obus !

Putain de merde !

MayLyn Kana posée dans son fauteuil qui lui parle en tenue qui lui vaudrait une vidéo chez Jackie et Michel ! Bordel de cul, qu'est-ce que c'était que cette blague ?!
Une petite voix lui murmura qu'elle avait peut-être demandé expressément une taureau de sa carrure pour son prochain numéro ?
Une voix encore plus intéressante lui souffla qu'après les histoires de sa rupture fracassante et officieuse avec ce joueur millionnaire de soccer, elle avait peut-être besoin du réconfort d'un vrai mec. Pas d'une lopette qui fait le cake sur le sol dès lors qu'on lui frôle les protèges tibias.

- Bonjour, monsieur l'agent. Alors.. c'est vous qui êtes en charge de retrouver mes sous-vêtements en vadrouille ?

...Plait-il ?
... C'était une vieille blague, non ?
Un sourire un peu plus large se dessina sur ses lèvres.
Il se passa son énorme main dans les cheveux, repoussant en arrière des mèches de cheveux.
Il ne pouvait détourner les yeux de ces cuisses croisées, qui rempliraient si bien la main d'un honnête homme.
Un homme comme lui.

-" M'dame, j'crois que j'ai mal compris. Soutif en vadrouille ? (Il regarda ailleur puis son regard fut aspiré par la paire de seins que la nuisette ouverte ne parvenait pas dissimuler.)
Bon Dieu... J'ai été nommé pour bosser sur une urgence."

Il s'approcha et laissa tomber son casque sur le canapé inoccupé et sortit un carnet d'une poche de son pantalon cargo.
Se tournant vers le serviteur il lui demanda :

-" Nestor, un stylo je vous prie."

Le gars eu la mine confuse. Il ne servait personne d'autre que sa maitresse visiblement.
Un instant Dhall se passa le film de ce qu'il devait se passer la nuit quand elle en avait marre d'être seule.

-" Je vais prendre votre déposition mademoiselle. Ainsi qu'un autographe."

Il se retint de préciser qu'avec les gars, ils la connaissaient bien.

-" Et si j'peux m'permettre. Le corset noir, là. La jarretière et les Demonia Gothyca 200 du magazine collection automne 213..."

Il soupira d'aise..
Sam lui semblait toujours sur ses gardes. Il avait les oreilles basses et ne quittait pas la jeune femme du regard sans que son maitre ne comprenne pourquoi une telle suspicion...

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MayLyn Kana a écrit:
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« Mes Yeux sont plus haut ! »
Nathan Dhall

Tandis que l'agent a du mal à garder son calme face à ma tenue, il tente de feindre son envie bestiale du moment derrière son travail. Le maître d'hôtel assiste à cette scène, complètement gêné par ma tenue et la tension sexuelle qui règne dans la pièce émanant de cet individu qui est limite en train de baver sur le tapis. Ange, démon ou humain, les hommes restent les mêmes. Lorsque leur cerveau du haut se déconnecte, c'est celui du bas qui prend le relais. Cela m'arrangeait car c'était dans mon intérêt que d'amadouer ce tas de muscle.

- Merci Sébastian d'avoir escorté cet agent jusqu'à mes quartiers. Vous pouvez retourner travailler, je vous appellerai si j'ai de nouveau besoin de vos services.

À ces mots, le maître d'hôtel s'incline pour nous saluer... Nous ? Enfin me saluer voyons ! Pour qui d'autre pouvait-il bien s'incliner de la sorte ? Le flic ? Le chien a ses pieds ? Quelle petite boutade voyons ! D'ailleurs entre le chien et les pulsion de cet homme, il m'est difficile de déterminer qui est le maître et qui est l'animal. Bref, Sébastian tourna les talons pour retourner à son travail.

Je me relevais et m'extirpais du canapé afin de me diriger vers le grand bureau, se trouvant près de la fenêtre, pour attraper un stylo que je lance à mon invité. Dans ma petite balade pour retourner au canapé, la petite chemise qui me sert de nuisette laisse apparaître mes courbes. Mes seins bondissaient à leur guise dans leur carquois. Ma chevelure se balançait de droite à gauche tandis que je passais sensuellement une main dedans pour les remettre en forme. Je me rassois à ma place initial sur le canapé, invitant cet individu à prendre place à sa guise aussi.

-" Et si j'peux m'permettre. Le corset noir, là. La jarretière et les Demonia Gothyca 200 du magazine collection automne 213..."

Et bien, et bien, qu'avons-nous là ? Un petit connaisseur, à ce que je vois, des magasines de charmes dont je suis l'égérie. Ça pour une surprise... NON JE PLAISANTE ! il n'y a rien d'étonnant là dedans ! Je suis une icône glamour de mode après tout. Qui ne me reconnaîtrait pas ? Mais ce petit détail reste à mon avantage. S'il feuillette ce magazine c'est que je lui plais donc il sera plus simple de parvenir à mes fins.

- J'ai affaire à un connaisseur à ce que je vois... Et... que pensez-vous de cette ensemble sur moi ? Me va-t-il bien à votre goût ?

Je prenais ma voix la plus sensuelle et sexy possible. Au son de ma voix, j'examinais ses faits et gestes. Son rythme cardiaque s'est accéléré. Mon petit jeu de charme fait son effet. Sa chaleur corporelle a augmenté et sa tension... vestimentaire aussi. Poussons ce petit jeu plus loin et voyons ses limites...

Il refusa de s'asseoir dans le fauteuil face à moi. Je penchais ma tête sur le côté en prenant bien soin de ne pas le lâcher du regard et effleurant ma poitrine du bout des doigts.

- Sinon monsieur l'agent... pour mes sous-vêtements que l'on m'a volé, que comptez-vous faire ?

Je me levais pour m'approcher de lui, me collant contre lui. Écrasant mes courbes le plus possible sur lui pour qu'il sente bien chaque centimètre de mon corps se coller à lui. Les hommes deviennent faibles dès qu'on les met face à leur désir. Leur entrejambe prend le contrôle de leurs pensées et leur corps. La main gauche dans ses cheveux et la droite touchant son torse, je lui susurrais à l'oreille.

- Vous allez m'aider n'est-ce pas ? Je saurai vous récompenser comme il se doit. Dis-je en lui mordillant le lobe de l'oreille.

Voyons jusqu'où cet homme me résistera et jusqu'où il est prêt à aller. Moi qui voulais engager un garde du corps, peut-être que ce tas de muscle pourrait bien me servir. Tiens d'ailleurs, quel est le prénom de ce nouveau jouet ? Il serait intéressant de connaître son prénom si d'aventure je suis amenée à m'amuser avec lui en tant que homme de main ou même sextoy. Qui sait ce que l'avenir nous réserve ? Cet homme pourra peut-être pimenté un peu ma vie si ennuyeuse. Laissant mes bras autour de lui, ma main droite caresse son torse viril tandis que mes cheveux tombait le long de sa nuque.

- Vous connaissez mon identité mais à qui ai-je l'honneur au juste ? Je mettais mon index sous son menton pour le forcer à me dévisager droit dans les yeux.

Sous son regard, il avait une vue plongeante sur mon décolleté s'il osait baissé les yeux. Tout était mis en place pour le charmer. Aller mon bonhomme, amuse-moi un peu. Divertis-moi. Montre-moi de quoi tu es capable que çà soit intellectuellement que sous la ceinture. Vas-tu céder à tes désirs primates ou arriveras-tu à te contrôler ? J'allais monter le niveau de ce petit jeu à son insu, d'un cran encore.

Tandis qu'il me déclinait son identité, je me saisissais du stylo et l'une des photos se trouvant sur la table pour y apposer ma signature en prenant bien mon temps de me baisser devant lui, mes fesses de son côté. Je la repliais en quatre et la cachais dans mon soutien-gorge laissant quelques centimètres dépasser pour lui montrer l'emplacement de ce qu'il m'a demandé auparavant.

- Monsieur Dhall, si vous souhaitez l'autographe que vous m'avez demandé, il va falloir que vous veniez me le prendre. Dis-je en m'inclinant devant lui pour laisser apparaître ma généreuse poitrine. Cela serait dommage de passer à côté de cette photo, c'est un cliché unique réalisé pour le prochain numéro de PlayBoy que personne n'a encore vu hormis mon agent.

Alors oseras-tu ? ~ :

Histoire de pousser le vice beaucoup plus loin et l'aguicher encore plus, je me mis à quatre pattes sur la table basse avec un regard qui en dit long sur mes intentions. A la fois sulfureuse et sensuelle, je n'attends qu'une chose : qu'il réponde à ma provocation. Allez mon petit Nathan, montre-moi ce qu'un humain des forces spéciales est capable de faire. Divertis-moi !

Nathan Dhall
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Le serviteur se tira du salon laissant Nathan en tête à tête avec la mannequin.
Elle était aussi sûr d'elle que son métier le lui imposait. Et malgré son jeune âge, ne semblait nullement impressionnée par un type de quatre-vingt dix kilos avec son armure de trente kilos et ses dotations en rab.
Bel aplomb de sa part. Et belle poitrine.

Elle se leva et alla à son bureau, et le policier la suivit du regard, observant attentivement le balancement des fesses à peine cachées sous la chemise.
En fait, se retrouver en face d'elle provoquait une sensation qu'il n'avait pas imaginé ressentir :
Une forme de malaise.
En effet, fantasmer sur des photos d'une gamine super bien roulée était une chose. Ça n'avait rien de 'réel'.
Lui parler en chair et en os était complètement autre chose. Il avait trente ans, il sortait d'une intervention musclée. Et voilà qu'on lui agitait, à lui, vieil alligator affamé le plus appétissant des steaks, voir des cotes de porc à la sauce barbecue.

Il savait qu'une gamine comme cela, il s'en farcissait quand il voulait.
Au bar, avec les copains il voyait littéralement les nanas tremper leur mini-short et se mordre la lèvre en les matant. C'était marrant de voir leurs mecs piquer une crise de jalousie, d'ailleurs. Les types d'en face savaient que vu les monstres, ils ne pouvaient pas tout régler en en finissant aux mains.
Et c'était fendart.

La jeune femme lui envoya un stylo. Nathan referma le poing dessus en continuant à observer le manège de MayLyn. Déformation professionnelle qui l'obligeait à charmer tout individu qu'elle croise ? Intérêt personnel ?
... En fait il s'en foutait.
Il n'était pas homme à faire du lèche... Vitrine.

- J'ai affaire à un connaisseur à ce que je vois... Et... que pensez-vous de cette ensemble sur moi ? Me va-t-il bien à votre goût ?

C'était le cas.
Et même si cela ne concernait pas l'affaire en cours, autant être franc. On ne rencontrait pas souvent une de ses idoles de fap. Le genre qui faisait que les femmes ordinaires paraissaient fades en comparaison.
Et que du coup il avait du mal à s'intéresser aux nénettes, en ce moment...
Et puis merde, c'était bien plus marrant de passer du temps ici tant qu'on le croyait sur une mission sérieuse, alors qu'on lui faisait du rentre dedans.

-" Ouaip. C'est franchement bandant. Je rajouterais juste des chaussettes longues et la moitié des ados du coin et les vieux pervers oublient leur copine."

Toi y compris ?
Sans doute.

Alors qu'elle retournait s'assoir, il resta debout. Il était grand, en tenue, et il représentait la loi. Autant conserver sa posture imposante. Et puis il n'aimait pas rester assis. Ça rendait le fait de se relever plus dur. Si les muscles restaient contractés, le sentiment de fatigue était moindre que de devoir les solliciter après un repos. Élémentaire.

Elle pencha sa tête sur le côté, ce qui lui donna soudain un air mignon. Avant que ses doigts reviennent effleurer son buste.

- Sinon monsieur l'agent... pour mes sous-vêtements que l'on m'a volé, que comptez-vous faire ?

Il haussa un sourcil.
Ah, il devait vraiment faire quelque chose, au final ? Ou cela n'était qu'un jeu ? Vu l'attitude de la miss Kana, il songeait qu'elle avait simplement chaud et qu'elle avait fait venir un type en uniforme pour combler ses désirs. Ce qui se confirma vite.

La jeune femme vint se coller de tout son corps contre lui.
Ses seins écrasées contre son gilet, avec ses chargeurs de G36C, les cuisses contre lui. Elle alla même jusqu'à passer ses mains dans ses cheveux.

Il se dit qu'elle allait trop loin. Il allait la repousser et l'envoyer voler jusqu’à son canapé. Il allait lui rentrer un bloc comme au football lorsque soudainement !
Les lèvres de la jeune fille se refermèrent sur le lobe de son oreille. Le contact était doux. Érotique. Et l'endroit érogène.

Un instant il vit blanc.
Son cerveau lança un redémarrage à froid. Bien que l'ambiance venait de se réchauffer d'un coup.

- Vous allez m'aider n'est-ce pas ? Je saurai vous récompenser comme il se doit.

Un instant il resta bloqué.
Ok, ça n'était plus du rentre dedans. Il venait de mettre les pieds dans un de ces films de boules où le plombier à un masque de cheval sur la tête, entre dans la salle de bain où il y a du foin par terre, et la femme est déjà à poil, prête à recevoir sa pétée.

L'incompréhension du pourquoi du comment, en plus de la charge sexuelle énorme qu'elle lui imposait se conjuguaient pour l'empêcher momentanément d'y voir clair.
Restant droit dans ses bottes, et ailleurs, techniquement, il resta stoïque, quoi qu'il plongea ses yeux (et rien d'autre) dans ceux de la jeune femme.
Il n'aimait pas qu'en mission elle le papouille comme cela. Encore qu'elle le colle, c'était un plaisir, qu'elle en dispose comme d'une de ces victimes qui lui rampaient aux pieds, non.
Il soutint son regard, de ses yeux sombres qui ne cillaient pas.

Bien que totalement innocente, la phrase était chargée de promesses irréelles.
Elle laissait entendre 'chérie je vais te donner tous mes trous ce soir, si tu m'aides'.
Ce qui dans son éducation lui paraissait impossible dans la situation actuelle.

Quelque part, il en avait assez de cette mise en scène, et en même temps, c'était MayLyn.
Aussi n'explosa-t-il pas de colère et se dit qu'il allait simplement lui demander de le lâcher, au lieu de l'envoyer par la fenêtre.

- Vous connaissez mon identité mais à qui ai-je l'honneur au juste ?

Elle lui passa la main sous le menton pour le forcer à garder la tête haute. Sauf que hé. C'était pas un pédé. C'était un membre des forces d'intervention de la police française, ancien marines américain, deux opex, et une en cours. Personne, pas même la plus chaude des bombasses, ne lui dictait sa tenue.
À part ses supérieurs.

-" Agent Dhall. Et May', je comprends que je te donne chaud. Mais tu me touches encore comme ça quand je bosse, et ça va chier. Compris ?"

En soit il se sentait très en colère qu'elle pense l'amadouer aussi simplement que la masse baveuse de ses groupies. Et en même temps, c'était agréable qu'elle soit contre lui.
En fait, oui et non. Ses dernières relations avec des nénettes s'étaient mal passées. Aussi brûlantes et ardentes qu'une explosion... Mais toutes aussi brèves.
Et ça faisait chier.
Les femmes étaient des chieuses Il devait s'en éloigner.

La sulfureuse femme n'en resta pas là. Reprenant son stylo elle signa un cliché unique, qu'elle plia et rangea contre son opulente poitrine. Elle voulait qu'il s'en saisisse de lui-même. C'était d'autant plus suggestif qu'elle avançait à quatre pattes vers lui, sur la table.
Il pouvait tout imaginer. Elle sur cette table, lui lui défonçant la chatte en levrette ou lui imposant la pipe la plus
violente de sa jeune vie. Et...

Stop !
Focus.

-"Dis moi, petite futée, il y a des caméras de surveillance ici ? J'ai l'impression que je ne suis pas là pour une enquête de vol. Alors clarifions les choses. 1. Ok t'es une gamine, mais faut pas tester les limites avec les types comme moi. 2. Je vais prendre cette photo. 3. Ça doit fonctionner avec les petites frappes sans couille que tu te tapes d'habitude, tout ça. Mais là c'est plus le même niveau."

Il lui passa sa grosse main protégée de mitaines de cuir dans les cheveux d'une caresse aimable d'abord, perdant ses doigts entre ses mèches couleurs sang. Puis il referma les doigts, saisissant une poignée de cheveux et tira lentement vers le haut pour qu'elle redresse la tête vers lui.

-" Donc deux choix s'offrent à toi. Tu te calmes. Ou je te calme. Vu ? Je représente l'état français. Et j'suis pas à ta solde"

Mais en disant cela il avait un mauvais pressentiment.
Depuis le début Sam grognait et se montrait presque prêt à mordre. Sans qu'il ne sache pourquoi. Pareil, la jeune star internationale ne semblait absolument pas impressionnée par lui. Ce qui était très troublant.
N'importe qui le serait normalement.

Quelque chose de pas net était à l’œuvre ici, sans qu'il eu pu dire quoi...

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L'homme changea tout à coup. Une sorte de dédoublement de la personnalité se m'y à opérer. D'un côté son côté sérieux en tant que représentant de la loi et son côté animal qui se dégageait sans peine de son pantalon. Il essayait de se voiler la face et refréner ses pulsions. Intéressant. Mon corps contre le sien, malgré son attirail, je pouvais sentir aisément son érection.

Homme, démon ou ange, ils sont tous les mêmes. L'adage "tenir un homme par les couilles" est bien réel. Une fois les désirs révélés, une femme peut aisément s'amuser avec eux à les faire miroiter pour arriver à ses fins.

-"Dis moi, petite futée, il y a des caméras de surveillance ici ? J'ai l'impression que je ne suis pas là pour une enquête de vol. Alors clarifions les choses. 1. Ok t'es une gamine, mais faut pas tester les limites avec les types comme moi. 2. Je vais prendre cette photo. 3. Ça doit fonctionner avec les petites frappes sans couille que tu te tapes d'habitude, tout ça. Mais là c'est plus le même niveau."

Il se saisit de mes cheveux pour redresser ma tête. Ma chevelure si douce, si soyeuse, si belle... Bon ok, j'arrête Schwarzkopf a déjà assez de publicité à son effectif, pas la peine que j'en rajoute davantage. Bon du coup, adieu mes commissions, les sponsors et tout... Dégoutée

Pardon, on s'égare du sujet ! Reprenons.. Où en étions-nous ? Un gorille qui s'empare de mes cheveux, une érection visible, une beauté fatale en mauvaise posture... ok c'est bon je suis ready ! Donc, Il se saisit de mes cheveux afin de redresser ma tête pour que je puisse le dévisager. Jamais, au grand jamais personne n'a osé me traiter de la sorte ! Cela à un côté excitant et frustrant à la fois. Un humain, un simple mortel ose me traiter ainsi... Quelle disgrâce. Mais je dois dire que ce jouet est moins ennuyeux que je le pensais.

-" Donc deux choix s'offrent à toi. Tu te calmes. Ou je te calme. Vu ? Je représente l'état français. Et j'suis pas à ta solde"

Intéressant. Le petit mouton s'éloigne donc du troupeau. C'est bien la première fois qu'un homme me résiste et soit aussi virulent envers moi. Mais cela rend la chose plus palpitante en tout cas. Bon, il est temps d'arrêter ce petit manège et retrouver mes sous-vêtements qui se sont volatilisés.
Sa réaction me fit éclater de rire. Je lui riais littéralement au nez au sens propre du terme. Son geste inattendu me délecta et m'assure qu'à l'avenir, je risque de ne pas m'ennuyer à ses côtés.

- Bien monsieur l'agent ! Pourriez-vous lâchez mes cheveux ? Je n'aimerai pas finir chauve et vous faire payer les frais d'avoir ruiné momentanément ma carrière.

Une fois libérée de son joug, je remis ma coiffure en place et me dirigeais vers le téléphone.

- Il est déjà l'heure de manger. Vous me feriez l'honneur de manger avec moi monsieur l'agent ? Ou vous allez me mettre les menottes ? Attention, il se peut que j'aime çà je vous préviens ! Rirais-je en lui tirant la langue. Que souhaitez-vous manger ?

Je fis le numéro des cuisines afin de leur mentionner mes attentes.

- Allô ? Bonjour, pour la chambre 666, je voudrai une bonne bouteille de millésime de 90. Avec çà, je souhaite manger des toasts de caviar comme entrée. Un gigot d'agneau sauce à la truffe avec des pommes dauphines. Et en dessert, je vous laisse libre choix. Ha c'est pour deux personnes ! Prévoyez également une gamelle pour le chien et une gamelle d'eau.

Voilà une bonne chose de faîte. Et en attendant de pouvoir se délecter de ce repas, je vais devoir m'entretenir sérieusement avec ce gorille sans détour.

- Bon, le temps que le repas arrive. Il serait peut-être temps de s'entretenir concernant la disparition de mes sous-vêtements. Durant mon absence pour la Fashion Week à Paris, quelqu'un s'est introduit dans mes quartiers pour me voler 5 ensembles destinés au prochain défilé de mode qui a lieu lundi 1er novembre à Venise. Si je ne les ai pas d'ici là, je vais devoir reporter ma participation au défilé et cela va gâcher la collection du créateur.

Plus le temps passe et plus ce chien ne me lâche pas du regard. Il paraît que ces animaux sont capables de déceler notre part de surnaturel grâce à leurs sens super développés. Cela expliquerait pourquoi il se montre si méfiant à mon égard. Borf, comme les hommes, soit tu les tiens par les couilles... ce qui reste assez glauque concernant un animal surtout s'il est castré çà risque d'être difficile hein... soit par l'estomac. Et normalement, le cuisinier a prévu de quoi satisfaire son palet de roquet.

Tout à coup, quelqu'un vint frapper à la porte coupant ainsi notre discussion.

- Room service, je vous apporte votre repas. Puis-je entrer madame ?

- Oui entrez et déposez çà sur la table basse devant moi.

Le serviteur s'exécuta sans sourciller. Je dois admettre qu'avoir un ange comme domestique a quelque chose d'exaltant. Mettre à son service le clan ennemi est vraiment délectable et un plaisir incommensurable. Tellement jouissif que celui-ci n'ose pas me dévisager ni m'adresse ne serait-ce que l'ombre d'un regard. La soumission. La vraie.

- Où dois-je déposer le repas du chien ?

A ces mots, j'avais envie de lui rétorquer que la gamelle était pour lui et qu'il n'avait qu'à la manger sur le paillasson. Mais abstenons-nous. L'hache de guerre est enterrée au sein de ce bâtiment. Enfin, en apparence. Des siècles de haine ne peut pas s'effacer en un claquement de doigt et surtout sa fierté a du en prendre un coup pour se mettre au service d'une démone.

- Ce n'est pas de mon ressort çà. Je me tournais vers Nathan. Où souhaitez-vous que votre chien mange ?

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- Bien monsieur l'agent ! Pourriez-vous lâchez mes cheveux ? Je n'aimerai pas finir chauve et vous faire payer les frais d'avoir ruiné momentanément ma carrière.

Bien.
Elle comprenait qu'on ne pouvait pas faire n'importe quoi avec n'importe qui. C'était un bon début. Il avait le sentiment d'avoir fait quelque chose de bien.
Il eu l'ombre d'un sourire qui passa sur ses lèvres à l'idée que tout son salaire parte en frais de shampoings.

Un instant il l'imagina nue dans son bain, et lui derrière lui passant la mousse dans les cheveux et frottant le cuir chevelu. Alors ses mains descendraient le long de la nuque, glisseraient sur la peau humide et douce et agripperaient les...

Il relâcha sa prise dans la tignasse démesurément longue de la jeune femme, la laissant libre à nouveau.
Et elle éclata de rire, ce qui le surpris. Décidément cette idole avait plus de tempérament qu'il ne se l'était imaginé. Et que les loubards habituels auxquels il avait affaire.

- Il est déjà l'heure de manger. Vous me feriez l'honneur de manger avec moi monsieur l'agent ? Ou vous allez me mettre les menottes ? Attention, il se peut que j'aime çà je vous préviens ! Que souhaitez-vous manger ?

Ah, et en plus elle retrouvait sa politesse ! Parfait que cela.
Étrange, on eu dit une tout autre personne, tout à coup !

Attends... Mais je rêve ? Elle m'a tiré la langue là ?
Une seconde il revit blanc. La langue exhibée d'une femme avait quelque chose de démesurément sexy pour lui. Certes ça n'était qu'une façon de plaisanter. Mais lui voyait autre chose.
Autre chose de...
Enfin d'agréable, quoi !

Son cerveau lui envoya une décharge de sensations et de souvenirs.

-... mes quartiers pour me voler 5 ensembles destinés au prochain défilé de mode qui a lieu lundi 1er novembre à Venise. Si je ne les ai pas d'ici là, je vais devoir reporter ma participation au défilé et cela va gâcher la collection du créateur.

Dhall cligna des yeux un peu stupidement.
Il émergea difficilement du monde parallèle où il avait été soudain catapulté par un geste anodin.
Hein ? Quoi à Venise ? Ah, ok, il devait retrouver viteuf les effets de la star du charme.
Et Sam qui ne se calmait pas ! Enfin merde il avait quoi aujourd'hui ? Sans doute de mauvais poil.

Ceci dit, il allait vite devoir se mettre au boulot. La moitié d'un mois pour récupérer des modèles uniques de stylistes, ça allait être coton. Mais surtout ça n'était pas son travail à lui. Il faudrait donc qu'il relaie la commande aux gars. Lui il faisait de l'intervention ! Il cassait des bouches à des pas beaux. Il sauvait la nana séquestrée en robe blanche, éplorée elle s'accrochait à lui alors qu'il sortait de la maison de l'horreur en flammes, la portant comme une princesse et puis...

-" La police va s'occuper de retrouver vos biens madame. (Ça faisait bizarre de donner du 'madame' à une gamine de dix-huit ans. Il en était sûr, avec les collègues il y avait eu de longs débats sur son âge, et sur le fait que c'était légal d'imaginer tout ce qu'ils prévoyaient de lui faire s'ils lui mettaient la main dessus.) Ça sera fait tellement tôt qu'il y aura même le temps d'ajuster la tenue en faisant deux couettes. L'une avec une barrette bleue et l'autre rouge, en hommage à notre boulot."

Il rêvait totalement.
Les mannequins n'avaient aucune marge de manœuvre dans leur tenue. Elles exécutaient, tout simplement. Simples corps pour donner envie d'acheter le produit (et quel corps que celui-là!) ils n'avaient pas vraiment de commentaire à ajouter.
En fait, leur plus grande liberté restait de choisir avec qui bosser.

Lorsque le serviteur fit son entrée, Nathan le scanna du regard.
Un vole dans les effets de la jeune femme pendant son absence induisait que c'était quelqu'un qui avait les clés qui avait commit le méfait. Ou qui savait qu'elle possédait ces costumes. Bref, quelqu'un de la maison.

Le mec en l’occurrence ne payait pas de mine.
Un peu petit, fin, aux cheveux blonds très pâles, il avait des gestes graciles et une peau très claire. Sa constitution ne laissait rien paraître, mais ses épaules indiquaient que ce gars là faisait du sport.
Il avait la tronche du parfait bellâtre efféminé que Nathan détestait tant.

Un instant Nathan l'imagina chez lui, essayant les vêtements de MayLyn, trop content d'avoir enfin l'occasion de rentrer dans la peau de la jeune femme. De changer de sexe et se sentir belle.
Le policier eu du mal à ne pas éclater de rire bruyamment dans le salon. Un large sourire narquois barrait son visage, en revanche, tandis qu'il suivait des yeux le type qui dressait la table et les plats.

À l'odeur, il ne reconnaissait rien.
Il s'approcha de la table et répondit que Sam pouvait bouffer dans le salon.
Il se tourna vers le chien et prit sa part avant de la lui donner, dans un coin de la pièce. Tendu comme il était, il ne voulait pas qu'il grogne en continue à côté de lui.
Le canidé, entraîné à ne pas accepter la nourriture de quelqu'un d'autre que de son maître le dévisagea quelques instants avant de se lécher la truffe.
Enfin il se mit à engloutir son repas.

Nathan revint vers la table principal.

En fait il y avait nombre de plats qui se bousculaient sur le long meuble de bois massif.
Il y avait du pain chaud, de la persillade au beurre, des escargots de saison, du pain frais et chaud, se déclinant en de multiples variétés. Blinis, pain poilâne, pain complet, morceaux de baguette, pain de mie et brioche. Une large coupe d'or blanc présentait des monceaux de caviar sur un lit de plantes aux larges feuilles. Des huîtres et des têtes de maquereaux agrémentaient les plats pour le décorum, ainsi que de la glace, des feuilles de persil, des trèfles à quatre feuilles, et des citrons fendus en deux. D'énormes langoustes se battaient en duel.
Un champagne grand cru accompagnait la cascade de plats et des œufs de saumon venaient encore s'ajouter à tout cela.
Un repas de seigneur.

-" L'entrée est servie."
Déclara solennellement connard de bellâtre.

Quoi ? L'entrée ?
Tout ça n'était que la PUTAIN D'ENTRÉE ?!
Oh bordel dans quoi il s'était fourré encore ?

Pas dans MayLyn en tous cas...

Il regarda la débauche de bouffe et ne su pas trop par où commencer.
Comment ça se bectait du caviar ? Il ne savait même pas s'il aimait ça, il n'avait jamais pu s'en offrir.

Soupirant, Nathan tira sur sa chest, et retira la vingtaine de kilos qui lui cillaient les clavicules.
Ouvrant sa veste d'intervention, il la posa sur le dossier de sa chaise, se sentant bien plus à l'aise avec son t-shirt Under Armor noir en lycra avec le crane du Punisher sur le torse.

Posant ses armes et sa chest par terre, entre ses pieds, il s'assit à une place apprêtée et attendit de voir s'il y avait une coutume ou un truc de richou à faire avant de s'éclater la panse.

Quoi qu'il en soit, il attendit que le mec sorte du salon et s'empara d'une huître et commença à la porter à sa bouche.

-" Ce mec, là. Il pourrait être dans l'histoire. Avez-vous confiance dans vos employés. Un vol sur de pareils objets induit que les voleurs savaient que vous les aviez, et que vous n'étiez pas là. C'est donc l'un d'eux qui a fait le coup."

Il avala le mollusque d'un trait.
C'était la meilleure des huîtres qu'il n'ai jamais mangé. Son goût puissant était bien plus frais et prononcé que les merdes trouvées au super marché avant les périodes de noël.
Lui qui n'était-même pas friand de ce genre d'aliment le trouvait merveilleux.
C'était ça le pouvoir de la richesse...
Pour un peu il pouvait presque développer l'accent insupportable des richous.

-" Oh, et je n'ai pas oublié la photo. Il va bien falloir revenir ramper jusqu'à moi, que je la prenne. Je ne laisserais pas échapper une occasion pareille d'avoir un collector signé !"

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Tandis que les entrées commençaient à arriver, le spectacle commençait enfin à être intéressant. Musclor retire enfin tout son attirail et commence peu à peu à se mettre à l'aise. Comme quoi, si on ne tient pas un homme par les couilles, faut le tenir par l'estomac. Et puis, ce n'est pas tous les jours que l'on peut manger des mets de haute qualité et aussi cher.

Mon intuition ne s'était pas trompée. Cet homme était mort de faim. A en juger par son accoutrement, il devait probablement revenir d'une affaire et n'a pas eut le temps de manger ou autre. Voilà de quoi me le mettre un petit peu plus dans la poche. Et puis, si jamais cela venait à fuiter, cela fera de moi un star avenante envers un fan. Donc c'est tout bénef pour moi !

-" Ce mec, là. Il pourrait être dans l'histoire. Avez-vous confiance dans vos employés. Un vol sur de pareils objets induit que les voleurs savaient que vous les aviez, et que vous n'étiez pas là. C'est donc l'un d'eux qui a fait le coup."

Tiens, c'est vrai çà ! Je ne m'étais jamais posée la question car je ne voulais pas commencer à soupçonner tout mon entourage d'un tel méfait. Mais maintenant que le sujet est sur la table... Peu de gens pouvaient savoir que j'avais ces ensembles en vu de faire le prochain shooting. Et encore moins de gens pouvaient détenir le délai de mon absence. Donc c'est un de mes domestiques... Mais lequel ? Et pourquoi ? Un démon trahirait un membre de son clan ? Ce satané demi-poulet aurait pu commettre cet acte mais je ne reste pas objective envers lui.

- Maintenant que vous le dîtes, je n'avais jamais songé à soupçonner mon personnel. Il n'y a que les membres de l'hôtel qui puissent savoir mes allers et venus. Ils ont tous accès à mes quartiers à leur guise selon mon emploi du temps et leurs tâches à faire.

Étrangement, le voir avaler ce mollusque amena à mon innocent esprit des idées pas très chaste. L'envie de connaître la sensation de son corps puissant contre le mien me tentait de plus en plus. D'autant plus qu'il n'avait pas l'air insensible à mes avances tout à l'heure donc si je le vois en dehors de son service, il sera mon sextoy si je le souhaitais en un claquement de doigt. Je range cette idée dans un coin de ma tête.

-" Oh, et je n'ai pas oublié la photo. Il va bien falloir revenir ramper jusqu'à moi, que je la prenne. Je ne laisserais pas échapper une occasion pareille d'avoir un collector signé !"

Je vois qu'il ne perd pas le Nord en tout cas. Cette photo attise sa convoitise. Mais je ne suis pas décidée à coopérer aussi facilement. Sa petite réflexion me fit rire aux éclats. Je sens qu'avec lui, je ne risque pas de m'ennuyer.

- Si vous désirez cette photo et que je vous l'apporte en rampant à vos pieds, il va falloir retrouver mes sous-vêtements d'abord avant le 1er novembre. Si vous réussissez cette mission, je saurai vous récompenser en vous donnant tout ce que vous voulez. AB-SO-LU-MENT TOUT ! Lui dis-je avec un air malicieux en lui tirant la langue.

Face à cette petite provocation, je me délectais de voir sa réaction. Cet humain me divertir au plus haut point et pourrait s'avérer que je prenne plaisir en sa compagnie. Plaisir sous bien des formes. Pour commencer les festivités, je prends une coupe de champagne. Ce grand cru était fort en goût et laissait un petit goût fruité en bouche. Le servir frais relevé encore plus ses saveurs. Mais la condensation de la coupe faisait des perles d'eau qui s'amoncelaient sur ma poitrine et coulaient dans mon décolleté à mesure que je buvais.

- Mince alors, monsieur l'agent, pourriez-vous me passer une serviette s'il vous plait ? Plusieurs gouttes d'eaux ont atterri dans mon décolleté. A moins que vous aimeriez les essuyer vous-même ? Le regardai-je en mordillant la lèvre inférieur et lui adressant un regard suggestif.

Je pris quelques blinis pour les agrémenter de caviar et d'oeufs de saumon. Ces mets avec une coupe de champagne, il n'y a rien de plus exquis ! Les goûts se marient à merveilles et s'amplifient à la fois. Pendant que nous dégustions ces entrées, le chien avait le nez dans sa gamelle et avait enfin cessé de me grogner dessus. L'adage disant que le chien est le meilleur ami de l'Homme est tout à fait vrai. Le maître et son canidé ont été apprivoisé grâce à leur estomac !

- Monsieur Dhall, Puis-je vous appeler Nathan et cessez toutes ces mondanités ? Appelez-moi MayLyn. J'ai déjà assez de "Madame Kana" ou autre suffisamment au quotidien. Pour une fois, cessons de palabrer pour une histoire de sous-vêtements en vadrouille.

Étant à peine sorti de mon dernier régime pour correspondre au standard des mannequins de la Fashion Week, donc aux brindilles il faut le dire, mon estomac n'était pas encore habitué à me sustenter convenablement. Cinq ou six blinis ont suffit à me caler pour le moment. Je laissais donc mon invité se délecter de tout çà. Le téléphone retentit. Cela doit être le room service qui va me demander s'ils peuvent commencer à préparer les plats principaux. Oui, les plats ! Vous avez bien lu. Pour eux, repas de luxe rime avec banquet et en font généralement beaucoup trop. Mais je soupçonne que c'est une excuse pour qu'ils puissent se régaler de tout çà dans notre dos avec l'excuse que çà sera gâcher. Après tout, faire autant à manger pour une mannequin cela en deviendrait presque criminel.

- Madame, c'est le room service. Avez-vous bientôt terminé les hors d'oeuvres ?

- Pour le moment non. Je vous contacterait lorsque vous pourrez venir débarrasser et envoyer la suite. Pourriez-vous m'apporter des sucettes et autres confiseries ? Je viens de m'apercevoir qu'il n'y en a plus.

- Bien madame. Nous vous apportons çà sur le champ.

Tandis que Nathan continuait de savourer tout ces plats, je regardais en mur juste derrière lui, ce tableau qui m'a coûté une fortune pour... un trait rouge ? Et bien oui, je me suis faîte avoir. Prise au jeu des enchères durant une œuvre caritative au profit des nécessiteux, je me suis laissée embarquer dans l'euphorie de cet évènement et j'ai déboute un million d'euros pour un tableau blanc avec un trait rouge le traversant. Il avait comme description que le trait rouge représentait la frontière qui séparait les riches du reste du monde. Pour ne pas ainsi dire les gueux. Les pauvres. Oui, un million d'euros pour çà ! Je me console en me disant que ce tableau représente la théorie du fil rouge. Cette théorie qui dit que chaque être est relié par un fil rouge, appelé le destin, à son âme soeur. Peu importe où celle-ci se trouve dans le monde, nous serons amenés à nous retrouver quoi qu'il arrive. En regardant ce tableau, généralement, je me perds à essayer d'imaginer qui pourrait bien être cette personne qui 'mest destinée. Au fond de moi, je prie pour que cette personne soit riche. Vivre avec quelqu'un de pauvre... devoir subvenir à ses besoins... Vivre une vie de pauvre... très peu pour moi ! Je ne suis pas une poule pondeuse... pas comme un ange quoi... et je ne vais pas entretenir une personne gagnant moins de deux mille euros par mois pour se foutre la santé en l'air dans un travail mal payé et inintéressant. Bon, je dois avouer qu'il y a des pauvres qui sorte du lot. Un homme comme Nathan pourrait, peut-être, me convenir. Il m'apporterait la sécurité et la protection. Voyons le bon côté des choses. A mes côtés, il assouvirait son fantasme tous les jours de me tripoter à sa guise à longueur de temps et une sécurité économique non négligeable. Comment çà j'essaie de t'amadouer tout çà parce que tu es en train de lire actuellement ? Nah c'est faux ! Bon peut-être un peu. Mais vraiment légèrement hein.

POT DE VIN:

AVOUE TU AS CLIQUÉ ESPECE DE PETIT COQUINOU VA ! Tousse

- Comment comptes-tu procéder pour retrouver le coupable ? Vais-je devoir convoquer tous mes serviteurs ensemble ou séparément ? Ha j'allais oublié aussi un point important. Tu as dit tout à l'heure que la police allait s'en occuper. Mais, personne d'autre que toi ne peut s'occuper de cette affaire. Je pensais que ton chef t'avait averti sur ce point là.

TOC TOC TOC

- Room service, je vous apporte les confiseries.

- Entrez donc. La bonbonnière est sur le buffet. Pouvez-vous la remplir et me la ramener ?

Ce serviteur n'était pas un des mes habituels. Des cheveux roux carotte, une peau blanche, un corps fin. C'est bien la première fois que je le voyais. Il exécutait mes ordres sans rechigner - il avait plutôt intérêt en même temps - et me rapportait l'objet de ma convoitise. Je m'empressais de prendre une sucette goût pomme et de la déballer.

- Merci beaucoup. Êtes-vous nouveau ? C'est la première fois que je vous vois dans mes quartiers. Ou c'est l'unique fois que vous venez ? Le serveur habituel est occupé je présume.

Suite à ces brefs mots, je mettais en bouche cette sucette. Oui, mon estomac ne pouvait plus recevoir aucun plat pour le moment mais une sucette ne compte pas. Le plaisir d'avoir cette petite boule sucrée sur ma langue laissant couler un petit arôme de pomme est vraiment délectable. Je n'arrive pas à résister à cette envie de sucrerie et de sucette surtout. Il est rare de me voir sans sucettes à la bouche. Au grand désespoir de mon agent. Je dévisageais ce nouveau domestique en me délectant de ce bonbon. Je mettais et retirais cette sucrerie de ma bouche en léchant mes lèvres et mordillant la lèvre inférieure afin de ne pas perdre 1 milligramme de sucre. A première vu, c'était un humain tout à fait ordinaire. Banal. Sans aucune excitation apparente. Sans grand intérêt. Le genre de domestique que si tu pousses un peu, tu vas finir par le briser. Mal à l'aise, il essayait de soutenir mon regard mais son attention se portait surtout sur ma tenue et ma façon de me délecter de ce bonbon. Il ne savait pas quoi répondre. Ni où regarder. D'un côté tu avais une créature aux courbes envoutantes qui le dévisageait en petite tenue et de l'autre, un tas de muscle qui se repaîtrait du repas. Sans oublie le chien qui se mit à grogner dès qu'il a approché un peu trop près de la gamelle.

- Je... et bien, je..... Se râcle la gorge.

Son malaise me fit rire et je ne pus m'empêcher de la taquiner.

- Allons, ne soit pas aussi timide. Je ne vais pas te manger parce que tu viens de débarquer dans mes appartements. A moins que çà soit ma tenue qui te met mal à l'aise. Tu n'as jamais regardé de magazine de charme où tu m'as vu dedans ? A moins que çà soit la première fois que tu vois une fois dévêtue devant toi.

Ce pauvre petit agneau semblait perdre ses moyens. Comme s'il était sur le point de pleurer, j'abrégeais ses souffrances et lui fis signe de disposer en lui montrant la porte. Décidément, les humains sont vraiment des êtes chétifs et facilement impressionnables. Tous sauf Nathan on dirait. Je me demande ce que pourrait bien donner la suite de cet échange avec lui. Allons-nous terminer dans le plus simple appareil avant de commencer les investigations ou réussira-t-il a reste chaste en ma compagnie avec les divers pics que je vais lui lancer ? La suite, au prochain test alors !

Nathan Dhall
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S'il y a une règle d'or en matière de banquet, c'est qu'il ne faut ni manger de pain, ni boire d'eau.
L'estomac se remplit bien trop vite et le sentiment de satiété n'en est que plus rapide. Or vu tout ce qu'il y avait ici à s'envoyer dans la panse, il comptait bien rester performant un très long moment! Hé oui!
Il en était déjà à sa cinquième huître et se délectait de leur goût salé, de la rondeur en bouche de la saveur. Quant au caviar, il avait essayé ce fameux met de grand seigneur, sans comprendre au final ce que cela avait de si fabuleux. Son palais devait être bien trop naze pour en apprécier tout le nectar. Mais il avait l'impression d'ingérer de la tapenade d'olive noire dont la date de péremption était passée de quelques semaines. Rien d'extraordinaire donc...
Mais la langouste était absolument irrésistible ! Le cuisinier l'avait légèrement grillée au chalumeau, si bien que la carapace était craquante et la touche de sel et poivre la rendait aussi goûtu que le reste. En fait, sa texture se mariait bien avec la chair tendre de l'animal. Au moins pour la queue.
Nathan ne savait pas, tout du moins s'il pouvait manger la carapace, mais ça passait très bien ! C'était grillé au four et présenté avec de l'ail, de l'huile d'olive. Un délice !

L'homme se faisait péter le bide, certes, mais il n'en mettait pas partout. Il mangeait à peu près correctement.
Après avoir descendu un bonhomme dans une opération de contre-banditisme, un festin de seigneur comme celui-là était un cadeau béni des dieux !

- Maintenant que vous le dîtes, je n'avais jamais songé à soupçonner mon personnel. Il n'y a que les membres de l'hôtel qui puissent savoir mes allers et venus. Ils ont tous accès à mes quartiers à leur guise selon mon emploi du temps et leurs tâches à faire.

Intéressant que cela.
Il avait un témoignage intéressant ici. Il avait la confirmation que tous les serviteurs pouvaient se rendre dans sa chambre, et lui voler ses effets s'ils le voulaient.
Son esprit commença à s'activer sur la question. Son côté joueur s'éveillait.
S'il n'était pas un commissaire, un enquêteur, son penchant naturel pour le jeu et la curiosité l'amenaient à cogiter sur l'affaire.

- Si vous désirez cette photo et que je vous l'apporte en rampant à vos pieds, il va falloir retrouver mes sous-vêtements d'abord avant le 1er novembre. Si vous réussissez cette mission, je saurai vous récompenser en vous donnant tout ce que vous voulez. AB-SO-LU-MENT TOUT !

Et elle conclut sa déclaration d'un autre tirage de langue mutin.
Encore une fois un éclair blanc éblouit ses pensées. Les dernières fois qu'on s'était moqué de lui ainsi il avait embrassé la femme, préférant sa langue contre la sienne.
Exhiber une langue, pour lui était aussi sexy que de rouler des fesses en portant un string et marcher sur des talons.
Simplement une autre partie du corps à l'honneur.

L'espace d'un battement de cœur il se dit qu'il se fichait de se qu'il se passerait.
Il pouvait bien étendre la jeune fille aux cheveux de sang sur la table et l'embrasser comme jamais elle n'avait été embrassé. Penché sur elle, pesant de ses quatre-vingt dix kilos, il lui montrerait ce qu'il en coûte que de lui tirer la langue !
En plus elle ne s'en plaindrait pas, Nathan c'était pas un pédé. Et en tant que personnalité, elle n'aurait pas envie que les gens sachent qu'elle avait galoché un flic.
Bref, c'était tout bénef' pour lui, et pas risqué.

Mais pour un homme dans sa situation les choses n'étaient pas si simples. Bien qu'il le regretta amèrement dans cette situation.

Il releva le nez de ses œufs de saumon. C'était bon cette merde, ça explosait de façon satisfaisante sur la langue pour déverser un jus salé, relativement similaire à l'eau d’huître. Son œil était sérieux. Il avait un regard intense et pénétrant.

-"Ne jamais faire une promesse que l'on n'est pas sûr de pouvoir tenir, jeune fille."

Le ton était aussi ferme que l'état dans lequel il pouvait être si il laissait ses pensées suivre leur cours.
Il devait verrouiller, sinon il risquait de se laisser emporter par des pensées et désirs parasites.
Alors qu'il était parfaitement conscient qu'elle avait esquivé la question des caméras de sécurité dans la suite luxueuse. La possibilité d'un piège dont elle était l’appât demeurait et devait rester comme une épée de Damoclès pour lui.

Nathan se leva et vérifia que personne ne pouvait toucher à ses affaires. Non, parfait.
Il n'aimait pas rester assit trop longtemps. Et puis aller voir si Sam mangeait bien lui permettrait de réchauffer son cerveau qui commençait à geler à cause des arguments de la jeune idole.

Mais il n'avait pas anticipé que des gouttes de la bouteille de champagne iraient s'écraser sur les seins de la jeune femme, roulant effrontément sur cette poitrine arrogante. Il suivit le lent glissement de l’œil.
Gloups. Il serait cette goutte, il se serait évaporé immédiatement tant elle étai chaude, celle-là.

- Mince alors, monsieur l'agent, pourriez-vous me passer une serviette s'il vous plait ? Plusieurs gouttes d'eaux ont atterri dans mon décolleté. A moins que vous aimeriez les essuyer vous-même ?

Bon...
Nathan n'était pas connu pour sa grande patience et il allait encore le prouver...
Déjà debout, il contourna la table et se positionna derrière la jeune fille. Il avait là une double idée.
Comme elle le suivait du regard, le policier passa ma main droite sous le menton de la mannequin et lui remonta le visage vers lui. Elle avait bien fait de même, voilà qu'il inversait la situation. Et ainsi, dans son dos, elle ne pouvait que difficilement s'extraire de sa prise.
Il se pencha sur elle... Et récupéra de sa main gauche une serviette. Il s'en servit pour poser du bout des doigts le papier sur le haut de la poitrine de MayLyn. Il prit son temps et son pieds à sentir contre ses doigts la forme généreusement bombée et malléable des seins.
Épongeant doucement, mais bien l'humidité, il profita d'avoir sa main proche de la photo collector tant convoitée.

Il voulu approcher ses doigts de la cachette du trésor, mais il s'emballa et au lieu de récupérer le cliché entre le soutien-gorge et le sein gonflé (si gonflé)... Son doigt effleura le côté et le dessous du mamelon de la jeune femme.
... C'était pas ce qui était prévu ça dis donc...

Nathan se figea.
Mais ne constata nulle colère dans les yeux de la mannequin, qui avait toujours le visage levé vers lui.
Loin de se justifier ou de s'excuser (de quoi, au juste ? Elle lui avait bien proposé de venir lui toucher la poitrine...) le policier lâcha simplement :

-"Il fallait bien essayer..."

Et il la relâcha et retourna à sa place.
Il fallait qu'il redescende un peu. En pression... Et ailleurs.

LE MEC VENAIT JUSTE PALPER VITEUF LES BOOBS DE LA NANA LA PLUS DEMANDE DU MONDE !!!

... Bon avec Megan Fox, Katheryn Winnick, Natalie Dormer et Isabela Moner.
C'était les femmes plus en vogue ? Ou son propre top cinq des femmes les plus belles du monde ? La cinquième pourrait vous surprendre...

Il se rassit à sa table en se disant que si MayLyn faisait encore des allusions trop poussées, cette fois il mettrait fin au suspense.
Il avait déjà vu des interviews de la jeune femme. Et ceux de ses ex. Il en ressortait qu'elle était très provocante. Et son cerveau, si fondu par la beauté agressive qu'il fut, savait que ça n'était pas 'que pour lui'.
Simplement un réflexe de jeune femme qui sait qu'elle plaît, et qui veut plaire encore plus.
Même en assouvissant ses pulsions avec elle, et même s'il serait ensuite l'homme le plus heureux du monde, il gagnerait aussi après le regret de ne pas avoir gardé tel bijou. Une semaine d'extase, puis des centaines de jours à regretter que ça n'ai pas été plus. Il n'aurait fait qu'être un passage oubliable pour elle, là où lui en aurait parlé à ses enfants.
Le ratio n'était franchement pas très équitable. Et c'était aussi cela qui l'aidait à garder la tête froide.

- Monsieur Dhall, Puis-je vous appeler Nathan et cessez toutes ces mondanités ? Appelez-moi MayLyn. J'ai déjà assez de "Madame Kana" ou autre suffisamment au quotidien. Pour une fois, cessons de palabrer pour une histoire de sous-vêtements en vadrouille.

Il fit un signe de tête pour confirmer qu'il se foutait d'être appelé par son nom de famille. C'était inutile dans le sens où ça mettait une distance avec les personnes. Alors autant avec un crétin des narcos-trafic, il allait lui forcer l'humiliation à le respecter, autant avec les autres, il préférait les rapports coolos.

Nathan reprit les plats, toujours en se retenant de boire. Suçotter un glaçon lui apporta l'humidité suffisante, sans pourtant inonder son estomac en plein travail. Maintenant qu'il se restaurait la fatigue de l'opération du matin redescendait. Sept heures de planque en tenue complète avant l'action avaient mis ses muscles à rude épreuve. Et tout ce qu'il s'envoyait serait parfait pour réapprovisionner en énergie.

Loin de finir l'entrée, il choisi néanmoins de voir à quoi ressemblerait le plat de résistance.

-"Pourriez-vous m'apporter des sucettes et autres confiseries ? Je viens de m'apercevoir qu'il n'y en a plus."

Gloups ! Wait, whut ?!
Ah non mais là non ! Déjà on ne se faisait pas une sucette pomme après le caviar ! Et puis il sentit qu'il s'agissait encore d'un plan à deux balles pour lui foutre le cul sur le grill. Et il s’apercevrait vite qu'il n'avait pas tort...

- Comment comptes-tu procéder pour retrouver le coupable ? Vais-je devoir convoquer tous mes serviteurs ensemble ou séparément ? Ha j'allais oublié aussi un point important. Tu as dit tout à l'heure que la police allait s'en occuper. Mais, personne d'autre que toi ne peut s'occuper de cette affaire. Je pensais que ton chef t'avait averti sur ce point là.

...Euh... Non... DU TOUT !
Encore une bonne blague que cela encore ! Quoi que ce  fut logique, par rapport à la recherche de discrétion. Mais où avait bien pu avoir la tête la hiérarchie d'envoyer un gars du GIPN sur une affaire de culotte ?! A moins qu'un risque terroriste ou criminel ai été deviné. Auquel cas, il aurait le foutu rôle de nounou pour la jeune femme pendant plusieurs jours !
Pour le coup, Nathan se sentit sacrément veinard quand même ! Partager quelques jours avec la star ne pouvait que le charmer !

Alors un autre gugus fit son apparition.
Un type sans âme avec ses cheveux ginger ! Le mec était lui aussi un filiforme aussi épais qu'un coton tige. Dhall se sentit étonné que la star ne s'entoure que de types sans carrure comme cela. Avec le majordome il en était à trois sur trois tarlouzes, quand même ! Et pour le moment il n'avait pas encore d'indice sur lequel pouvait avoir bien fait le coup. Même si celui-ci, s'il était au service seulement depuis peu devenait son suspect numéro un.

Sam, qui avait fini sa gamelle le renifla sur son passage, ce qui sembla gêner le domestique. Peur des molosses ou quelque chose à se reprocher ?
Nathan étudia attentivement le bonhomme. Il était courant chez les cartels d'infiltrer un agent comme employé de bas étage seulement sur la période du méfait souhaité... Qu'il accomplisse sa mission et abandonne son poste pour aller se planquer le temps que les recherches piétinent.

MayLyn se lança dans un jeu dangereux avec sa sucette que Nathan préféra esquiver en étudiant la réaction du valet.
Comme elle n'en avait plus après lui, il n'était plus obligé d'être celui qui devait se forcer à rester calme. Et le type semblait sur le point d'exploser du froc. Peuh ! Aucune résistance ! Songea-t-il avec une mauvaise foi aussi grosse que le cul d'Angela Merkel.

Et la petite démonstration de la jeune idole confirma ce que pensait Nathan. Elle n'en avait pas après lui. Juste après les mecs, en général.
Après tout, elle se moquait autant de son valet qu'elle ne l'avait fait avant avec lui.
Bref. Il n'était pas si privilégié qu'il ne l'avait cru.

Il attendit que le type, tout penaud reparte.

-"...C'est pas commun de passer à entrée à sucette. Je dois aussi le faire ?"

Il eu un léger sourire.

-"Bon... Voilà ce qu'il va se passer pour la suie. Je vais rester chez toi Lyly. Si tu as des caméras de sécurité ça va m'être utile. Pour voir si elles ont enregistré quelque chose d'intéressant, ou si je peux épier tes escla... Serviteurs avec. (Et ça lui permettrait accessoirement de vérifier si elle ne cherchait juste pas à se foutre de sa gueule et en garder des preuves vidéos) Pas de soucis pour l'intimité de ta chambre, je regarderais... Moins..."

Si je ne suis pas carrément dedans...
Tu rêves mon vieux. Mais, elle a le feu au cul, voyons ! Mais nan crétin. Elle cherche un tampon après sa rupture, c'tout. T'es pas un tampon, pas vrai connard ? C'toi même le connard, GROS CONNARD!
VOS GUEULES !


-"Et il me faudra que tu me files le contact du pellos qui a recruté ton personnel, que j'épluche leur dossier individuel. Avec je pourrais écarter des suspects. Une fois ce boulot d'investigation terminé, je pourrais choisir avec qui je vais interroger dans le cadre de mon enquête. Y'a peu de temps, autant que je m'y colle. Quel est ton programme de l'après-midi ?"

Il n'allait pas encore lui dire qu'elle risquait hypothétiquement un danger plus important que de se faire dérober de la lingerie.
S'il avait été détaché ici, c'est qu'il y avait un risque de destruction du bâtiment. Ou de son corps.
Et les collègues devaient déjà avoir reçue leurs propres affectations.

Quelques certitudes. Beaucoup de d'inconnues. Un danger non-identifié. Une jeune femme raide dingue de lui...
Bof, la routine...

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« Mes Yeux sont plus haut ! »
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Tandis que je regardais mon nouveau jouet passer la porte. Je me faisais la réflexion que celui-là n'allait pas faire long feu. De par sa corpulence mais aussi sa tête. Sa tronche ne me revenait pas. Je ne saurai expliquer pourquoi mais ce qu'il dégageait ne m'allait pas. Oui, non en fait sa tête de face de carotte ne me plaisait absolument pas ! Il faisait tâche avec mon univers et ce pet de lapin me répulsait. En plus, il était tout chétif... tout... tout... je n'en trouve même pas les mots pour le décrire tellement il me fait l'effet d'être un petit mulot agonisant attendant patiemment que son prédateur en finisse. Allez savoir pourquoi le directeur ou le maître d'hôtel n'embauchaient que des humains ressemblant à des phasmes pour travailler dans cet endroit. Je suis sûre que ses fesses ressemblent à deux brindilles qui s'entrechoquent et lorsqu'il pète cela fait des étincelles. Roh May, que tu es médisante ! Vilaine fille ! Vilaine !

Une fois cette chose partie, je reprenais ma contemplation de mon invité en train de se délecter de ce festin tout en suçant ma sucette pomme. Visiblement, il mourait vraiment de faim et n'était pas habitué à cette abondance. Il picorait un peu partout histoire de ne manquer aucun plat et être sûre de les avoir tous goûté. Certains retenaient plus son intention comme la langoustine ou les huîtres. Le caviar n'a pas grand succès. J'avoue que je n'en suis pas une grande fan non plus. Cela n'a pas spécialement de goût et son aspect est rebutant. Mais par contre son prix... Lui il vaut le détour.

-"...C'est pas commun de passer à entrée à sucette. Je dois aussi le faire ?"

Sa petite réflexion me fit rire. Comme je m'en doutais, je ne m'ennuie pas en sa compagnie. Mais il est vrai que j'ai adopté des habitues peu traditionnelles durant mes repas ou mes collations. Avant que je n'eus le temps de rétorquer quoi que se soit, il se mit à enchainer. La conversation bien sûr hein pas May bien que çà ne lui déplairait pas.

-"Bon... Voilà ce qu'il va se passer pour la suite. Je vais rester chez toi Lyly. Si tu as des caméras de sécurité ça va m'être utile. Pour voir si elles ont enregistré quelque chose d'intéressant, ou si je peux épier tes escla... Serviteurs avec. (Et ça lui permettrait accessoirement de vérifier si elle ne cherchait juste pas à se foutre de sa gueule et en garder des preuves vidéos) Pas de soucis pour l'intimité de ta chambre, je regarderais... Moins..."

Attendez !! Pause !! Pause !! Pause là !! Alors il va vivre chez moi ? Euh.. un homme... chez moi ? Oula ! Ma tranquillité risque d'être bousculée et mon intimité sera inexistant. Moi qui adore me pavaner en sous-vêtements ou en tenue d'Eve, s'il est dans les parages ou s'il scrute les caméras cela risque d'être problématique. Enfin pour moi. Lui çà ne risque pas de le déranger. Mais il ne me semble pas avoir de caméra de surveillance d'ailleurs. Il faudrait que je me renseigne auprès de la sécurité de l'hôtel.

-"Et il me faudra que tu me files le contact du pellos qui a recruté ton personnel, que j'épluche leur dossier individuel. Avec je pourrais écarter des suspects. Une fois ce boulot d'investigation terminé, je pourrais choisir avec qui je vais interroger dans le cadre de mon enquête. Y'a peu de temps, autant que je m'y colle. Quel est ton programme de l'après-midi ?"

Mais... J'avais dit PAUSE !!! Trop d'information d'un coup là ! Donc récapitulons :
- Monsieur vient vivre chez moi
- Va espionner mes faits et gestes... sûrement se masturber devant la caméra à mon insu Autant que je vienne lui donner un petit coup de main ou de langue selon ses préférences
- Contacter le directeur de l'hôtel & le maître d'hôtel pour recenser tous mes jouets Pas la liste de mes sextoys on est bien clair !
- Mon emploi du temps de cet après-midi et sûrement des jours à venir c'est à dire : rien faire !

Bon, je pense avoir tout assimilé de ce qu'il venait de me dire. Aller on peut remettre Play. Je vais avoir un garde du corps rien que pour moi ! Quelle chance ! En plus, il n'est pas mal donc on pourrait bien s'amuser.

- Alors, si vous désirez vivre ici, il y a une autre chambre de disponible si vous le souhaitez pour vous et votre chien. Vous pouvez rester autant que vous le désirez même une fois que l'enquête sera terminée cela ne me dérange pas. Il ne me semble pas avoir vu de caméra quelque part ou alors je n'y ai jamais prêté attention. Concernant les contacts, il s'agit du directeur en personne ou bien du maître d'hôtel qui s'occupent des recrutements. Si tu regardes l'affichage du téléphone, leurs contacts sont déjà enregistrés. Quant à mon emploi du temps de cet après-midi et des prochains jours, je n'ai rien de prévu spécialement comme je suis en vacances et je me repose de la Fashion Week.

Il me semble n'avoir rien oublié dans tout ce qu'il m'a demandé. Je réfléchissais à quel employé aurait bien pu commettre ce méfait. Hormis la femme de ménage, le cuisinier et le chauffeur, les autres me sont inconnus. Ils déambulent dans tout l'hôtel selon les directives. Comme des pions que l'on dispose sur l'échiquier. Pour le moment, je dois dire que je suis "échec au roi" et que je dois réagir rapidement avant d'être échec & mat.

Je vois que mon enquêteur commençait à arriver à la fin de l'entrée. Il serait peut-être temps de passer à la suite. Mais avant çà, j'ai bien envie de le taquiner sur les récents évènements. Le palpage de mamelon !

- Avoir palper mes seins t'a plu ? Tu vois bien que je ne dis pas de promesse en l'air. Je n'ai qu'une parole donc tu pourras absolument tout me demander. Si tu veux plus, trouve les et je te donnerai le moindre centimètre de mon corps si c'est ce que tu veux.

J'eus un léger sourire taquin.

- Sinon, souhaites-tu passer aux plats principaux ou veux-tu attendre un peu que tu digères ? Et pour ton chien, dois-je redemander une gamelle ?

Comme je m'en doutais, il préférait laisser un peu le temps à son estomac de digérer tout ce qu'il venait de manger. Le repas s'annonce être plus que copieux. Cette décision est sage. Surtout s'il n'est pas habitué à manger une telle quantité. Cela va nous laisser le temps de pouvoir faire une visite des lieux. Je me levais donc doucement, toujours sucette à la bouche, l'enlevant pour parler à chaque fois.

- Allons marcher un peu, cela nous fera digérer. Je vais te faire visiter l'appartement de manière plus approfondie et te montrer ta chambre par la même occasion. Tu vas vivre ici après tout.

Bien entendu, nous nous trouvons dans le salon donc cela fait une pièce en moins à lui faire découvrir. Et il n'est pas au bout de ses peines car l'appartement regorge de pièces plus luxueuses les unes que les autres. Pour le commun des mortels, cela doit être déroutant. Il découvrit ma chambre avec un énorme lit baldaquin. Dans cette pièce se trouvait ma coiffeuse pour pouvoir faire une mise en beauté avant de me coucher comme des masques de beauté capillaire ou me brosser les cheveux par exemple. Mon grand dressing accolé à ma chambre faisant découvrir ma collection de vêtements, chaussures et sous-vêtements. Un placard entier est réservé également dans le dressing pour tous mes accessoires comme des chapeaux ou des sacs à mains. Le moindre accessoire est important pour s'accorder à al tenue et l'embellir. Le moindre détail compte surtout lorsque tu es issue du monde de la mode.

Dans la pièce d'à côté se trouve la chambre d'ami qui lui servira durant son séjour ici. Il pouvait y trouver un grand lit deux personnes King Size. L'un des derniers modèles sortis du moment assurant un confort inégalable. Une table de chevet en merisier et avec du marbre dessus agrémenter le confort de la couche. Un dressing plus petit que le mien, était à disposition. Une ambiance douce et chaleureuse a été instaurée dans cette pièce pour que mes invités puissent se sentir au mieux comme chez eux. J'espère que l'effet rendu est au rendez-vous et qu'il s'y sentira bien.

La pièce d'en face est la salle de bain. Une très grand baignoire pouvant contenir trois personnes s'y trouvait. Revêtement en fine pellicule d'or. Avec tout autour des bougies, des laits de bains et autres produits de beautés pour rendre ce lieu glamour. Des étagères étaient disposées partout pour contenir le nécessaire pouvant se trouvant dans ce genre de pièces. Dont deux contenant les produits de beauté comme le maquillage.

Vous pensez que le tour de l'appartement est terminé ? Et bien, vous vous trouvez royalement ! Ce luxe regorge encore d'une surprise. La dernière pièce est un hammam avec jacuzzi. Le summum de la détente. Imaginez vous passer une journée merdique et éreintante, que vous avez besoin de vous détendre. BIM ce hammam ou ce jacuzzi est à disposition pour vous détendre ! Même la grande baignoire aussi d'ailleurs ! Bon je ne vous parle pas des toilettes séparées en marbre disponible. Il n'y a pas grand chose à dire là dessus hormis faire pipi ou caca bien dans le trou & pas d'éclaboussure à côté !

- Voilà, tu sais maintenant toutes les pièces de mon appartement. J'espère que çà te convient et si jamais tu auras besoin de quoi que se soit, tu peux me demander ou faire directement appel au personnel de l'hôtel qui seront à ta disposition comme s'ils devaient me servir.

Nous revenions donc au salon. Et quel salon ! La grand baie vitrée donnant vu sur la ville et ses lumières le soir était agrémentée d'un bar regorgeant de toute sorte de bouteilles d'alcool plus ou moins rare selon nos goûts. Un billard était aussi à disposition si une envie de manier les queues et les boules se faisait ressentir. A défaut d'avoir un homme sous la main quoi. Je me saisissais du téléphone pour appeler les cuisines.

- Allô, ici la chambre 666. Nous avons terminé les hors d'oeuvres, vous pouvez commencer la préparation de la suite.

Tiens maintenant que j'y pense, il va devoir rentrer chez lui pour aller chercher ses affaires. Je ne sais pas s'il est venu en voiture ou bien si un de ses camarades l'a déposé au passage. Il avait tout l'air de revenir d'une affaire donc il se peut qu'il ne soit pas véhiculé.

- Tu dois sans doute aller chercher des affaires chez toi. Si tu le souhaites, je peux demander à Séphiroth de te raccompagner. Dans tous les cas, je dois prévenir la réception que tu reviens sinon la sécurité ne te laissera pas remonter. Ils sont peu habitués à ce que j'ai des invités.

Je me demande comment vont se dérouler ces quelques jours en sa compagnie. Mon quotidien risque de devenir fortement intéressant et je vais enfin pouvoir m'amuser un peu. Et il pourra m'être utile en plus en tant que garde du corps. Tiens d'ailleurs, étant un fan et n'arrivant pas à me décider sur les photos pour le prochain PlayBoy, je pourrai lui faire choisir.

- Dis-moi Nathan, tu vois les photos sur le canapé à côté de ma place ? Il s'agit de clichés destinés au prochain PlayBoy dont est issu ton collector entre mes seins. Pourrais-tu y jeter un oeil au tas et me donner ta sélection ?

Petit veinard ! Il n'était pas monnaie courant que des inconnus puissent jeter un oeil en exclusivité à ce genre de chose. Son chef doit vraiment bien l'aimer pour le mettre sur ce genre d'affaire car il n'a pas l'air de faire partie du corps des forces spéciales dédiées à ce genre d'affaires. Ou bien, son chef était loin de s'imaginer le privilège qu'il venait de lui accorder inconsciemment.

Samedi 10 octobre 2021 est la date où ma vie va basculer. Pour la première fois, je vais partager mon appartement et mon quotidien avec un homme. Un humain. Un être si fragile que sa vie pourrait s'arrêter en un clin d'oeil. Je vais devoir surtout faire attention à ne pas lui révéler ma véritable nature. Cela serait catastrophique s'il était amené à le découvrir. L'équilibre entre nos espèces serait alors rompu. Comment un humain pourrait régir s'il apprenait l'existence des démons et de ce qui est censé être appelé des anges ? Mi-humain et mi-oiseau. Quoi ? Je ne peux pas considérer ce genre de créatures comme des "humains" car ils naissent dans des oeufs comme des poulets ! J'y peux rien si leur pseudo Dieu les a doté de cette spécificité des plus ridicules ! Je n'y peux rien si leur divinité, si tentait qu'elle le soit, les aime aussi peu pour une telle disgrâce ! Hum.. pardon... je me disperse là !

Donc je disais. Samedi 10 octobre 2021 sonne le glas de ma cohabitation avec Nathan. Mon quotidien en sera bouleversé. Voyons ce que les prochains jours nous réservent. Amour, amitié, sexfriend... tout es tpossible. Faîtes vos jeux !

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