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Nom : Daamann
Prénom : Mariette "la rieuse"
Âge : âge démoniaque 60 ans mais n'en parait pas plus de 30 en âge humain.
Nationalité : Double nationalité Française et un pays du Bassin méditerranéen (non défini)
Race : Aldagoon
Apparence Physique
Du haut de son petit 1,66m campée sur des talons trop haut, Mariette expose des rondeurs gracieuses, un petit renflement ventrale, une bouée quoi..... petit coussin moelleux qui rappelle qu'elle a été mère. Une jolie petite poitrine rebondit, qu'elle met superbement bien en valeur avec différents type de décolletés. Une jolie croupe bien ronde et des jambes surprenamment longues pour sa taille et bien galbées. Un petit bolide de course en somme. Ses cheveux ont quelques petits défauts, ni frisés ni raides, ils sont.... vaporeux, les rendant relativement difficiles à coiffer, prenant un volume un peu étrange avec l'humidité, il rappellent les petits cheveux très fins et duveteux des bébés. Les petites mèches « baby hair » étant cependant à la mode chez les jeunes femmes, elle joue avec allègrement et utilise cet inconvénient capillaire comme un atout. Elle arbore de jolies yeux noisette, large et rieurs en apparence. Son atout majeur, une armée de dent blanches parfaitement alignées, presque carnassières qui se fendent d'un sourire des plus irrésistible sur un minois de biche, qui lui valent très adéquatement le surnom de « la rieuse ». Son infernale majesté ne s'affuble que des vêtements les plus haute couture, bas de soie avec couture arrière apparente, robe corset, moulante, décolletée, talons vertigineux Jimmy Choo la plus part du temps et de longs manteaux. Toujours des bagues, pas de bracelets, des collier et des boucles d'oreilles la majorité du temps en joyaux ou en perles.
Allure Démoniaque : Sous sa forme naturelle l'Adlagoon à les yeux rouges comme les feux des enfers. Elle arbore une peau diaphane comme les premières neiges d'un hiver polaire. Un fine peau d'un blanc nacrée et bizarrement presque translucide recouvre toute sa physionomie, ponctuée de zone d'un mauve léger et bleuté, elle aurait presque l'allure d'un ptérodactyle albinos avec ses longs « doigts ailés » formés par une membrane cutanée et musculaire aussi imposantes que les appendices des anges. Sur le haut de son crâne trône une tresse d'écaille reptilienne et deux longues cornes blanches à multiples anneaux.
Psychologie du Personnage
Dans la très célèbre boutique du summum du luxe, aux bas des escaliers, elle se trouvait là, à moitié étalée, soutenue sur le côté de son flanc par la musculature puissante d'un jeune homme charmant. Elle leva lentement un regard larmoyant et confus vers son preux chevalier qui criait en tout sens pour que quelqu'un leur viennes en aide.
-Mademoiselle! Vous allez bien, avez vous mal quelque part? Pouvez-vous marcher?
-Oui.... Je.... heu ça va, je crois que je n'ai rien de cassé.
Elle détourna le regard rapidement, rougissant comme une pivoine devant tout l'intérêt qu'elle suscitait dans la boutique. Ne pas en faire trop, rajouter une pointe de pudeur.
Elle resta de longue minutes dans les bras de l'homme, enserrant fortement ses avant-bras, comme un petit animal apeuré venant d'être délivré d'un piège. Elle replongea son regard plein de gratitude dans celui du jeune homme et se fendit d'un de ses plus beau sourire en guise de remerciement. L'homme l'aida à se relever et l'emmena s'assoir sur une petite banquette proche du comptoir de la boutique. Une jeune employée tirée à quatre épingles, en accord avec l'image de la marque arriva d'un pas pressée avec un verre d'eau fraîche, un doliprane et un paquet de glace, l'air embarrassée.
-Je suis tellement désolée Madame, laissez moi vous appeler un taxi pour vous ramener chez vous, êtes vous sûr que vous n'avez rien de cassé?
La démone s'affubla du même large sourire et d'un petit hochement de tête pour signifier qu'elle n'avait rien de cassé. Cependant elle écrasa une petite larme, qui toucha directement la jeune vendeuse et l'homme qui se prit à envelopper son épaule de manière très respectueuse et maladroite pour tenter de la réconforter. Posant de son autre main le paquet de glace sur sa cheville.
-Madame je vous appelle un taxi sur le champs, il va vous ramener chez vous.
-C'est fort aimable à vous.
L'homme et la vendeuse accompagnèrent la belle qui boitait affreusement jusqu'à l'extérieur ou le taxi l'attendait, la vendeuse qui tenait son sac, le plaça délicatement sur la banquette à côté d'elle, une fois que le bel inconnu l'eut aidé à s'assoir à l'arrière, la soutenant du mieux possible. Quelques minutes plus tard une fois que le taxi eut démarré et tourné le coin de la rue, la jeune créature ouvrit son sac dévoilant son trésor : une armée de foulard Hermès multicolore en soie et les classiques en soie blanche, agrippés à l'arrachée et fourré négligemment dans son fourre-tout avant la chute fatidique. Elle se fendit d'un énième sourire, celui-ci de triomphe. On était bonne comédienne ou on ne l'était pas.
Arrivée à Roanapur depuis 2010, Mariette c'est immédiatement mise sous la protection d'Elijah et travail pour lui dans son casino, en tant que croupière. Comme son très célèbre patron, elle est la pro du « small talk » et use de son charme indéniable autant sur les hommes que sur les femmes. Elle aime se faire apprécier et est extrêmement sociable (ce qui cache sans doute chez elle une profonde solitude et un sentiment de non-appartenance). Elle aime avoir du monde autour d'elle. Elle organise souvent « les mardis martinis » dans différents bars « fancy » et souvent à l'Eden avec ses collègues féminines pour échanger sur les petites anecdotes du quotidien, parfois drôle parfois embarrassantes, ce qui lui permet aussi d’engranger des infos. Elle adore les débats et se lance allègrement sur tous les sujets, politiques et culturelles, (dont elle est souvent très à la page) juste pour le processus d'argumentation. Cela fait fureur chez certains clients très haut placés fréquentant l'établissement du célèbre entrepreneur, cherchant une femme qui n'ait pas seulement une belle croupe, mais aussi une tête. Elle prêche toujours le contraire de son interlocuteur pour dégager l'opinion de son vis-à-vis à travers ses propos, elle le fait souvent pour les bénéfices de son employeur. En réalité elle n'a d'opinions tranchée sur aucun sujet, plus elle se renseigne et moins elle a d'avis, pour elle le monde est bien trop complexe pour de simple mortels, même Adlagoon. Elle laisse les avis tranchés aux entités supérieures. Malgré son apparence sociale, elle est en réalité très secrète et applique son job de ne dévoiler aucunes infos sensibles à merveilles. Elle apprécie grandement la protection et les avantages financiers que lui procure son emplois, après tout, elle a quitté la dominance d'un homme pour se mettre sous la coupe d'un autre, qu'elle s'en rende compte consciemment ou non....Fort possible qu'elle le sache très bien. Très futile en apparence, elle a quand même 60 ans de vie derrière elle et bien plus de facettes qu'elle ne veut bien laisser paraître.
Histoire
Année 90 :
Au petit matin, avant que toute la smala n'arrive en trombe, la belle se levait.
La jeune mère déjà habillée d'une robe d'été un peu meringue, pour faire face à la chaleur à venir, caressait son ventre rond. Les plus jeunes n'allaient pas tarder à arriver en trombe, quant aux ados, eux, ils arriveraient plus tard l'air encore endormi et un peu ronchon, comme des ados. Son mari, lui ne se lèverait pas avant midi. Comme tous les samedis. Elle avança dans sa maison aux murs d'ocre jaune, arborant une décoration très méditerranéenne. Plusieurs petites rayères avait été faites à même les murs du couloir, pour laisser passer l'air et les rayons de soleil.
Elle avait le temps. Le temps de s’asseoir sur le bord de sa véranda, et de passer des huiles, sur ses mains, de masser ses chevilles ankylosées, et de siroter un bon café noir corsé, avant de fredonner un petit air enveloppant les bras autour de son futur bébé. Elle restait là à baigner son visage dans les rayon du soleil, menton levé vers le haut. Appréciant la chaleur se diffusant de ses paupières au reste de son visage.
Elle avait cinq enfants. La démone avait cinq enfants, tous humains, y compris celle qu'elle portait actuellement en son sein. Deux ainés ados, une fille et un garçon, et deux petits en bas âge, une fille et un garçon aussi, et la dernière serait une fille, elle l'avait appris hier lors de l'examen médicale.
Tous humains.....
Elle fredonna distraitement la chanson d'une rose, en caressant doucement le haut de son ventre. La belle n'avait aucunement été altérée par l'âge, ni ses grossesse successives, elle était aussi rayonnante que dans sa prime jeunesse, ses gênes démoniaques y était pour beaucoup, elle n'avait que peu changé. Certains signes commençaient à la trahir. Elle paraissait dix ans de moins que son mari et les deux avaient le même âge.....
Comme elle l'avait prévu les deux petits furent les premiers à pointer le bout de leur frimousse dans la salle principale. Salle qui servait aussi de petite boutique de commerce à son mari, aussi bien que de salle commune.
Le petit garçon se mit à table et regarda sa mère tendrement avec un large sourire tout en disposant ses petites auto en bois sur le comptoir, avant de souffler des bruits de moteurs entre ses dents. Sa petite fille réajustait ses lunettes et arrivait en trottinant enserrant un gros livre dans ses bras.
Mariette lui fit un bisous sur le haut du crâne, elle avait plaisir à la voir si enjouée, la petite était de très bonne composition mais souffrait de constitution fragile, et se faisait régulièrement assaillir de terribles migraines. Aujourd'hui était un bon jour pour elle, elle était toute joueuse et partageait les images de son livre des fées avec sa mère, quand peu de temps après les deux grands firent leur apparitions. Une jolie jeune ados, habillée à la mode avec une moue un peu boudeuse suivit d'un jeune garçon pas bien réveillé, pas loin d'elle en âge, dont la couleur du regard était plus qu'envoutante et intrigante, d'un mauve foncé presque surnaturel. Les deux ados s'assirent nonchalamment à table, pendant que leur mère leur servait un café et un jus de fruits et une assiette déjeuner. Leurs sacs étaient posés près de leur sièges, pour aller à l'école du samedi. Sa tribu se tenait là, devant-elle presque au complet et rien ne pouvait la rendre plus heureuse.
Année 99 :
Au huitième étage, son appartement se trouvait au huitième étage, dans un Paris sombre et gris, un trou à rat miteux de 10m2, la belle en uniforme de caissière allumait une cigarette à la fenêtre et se massait la tempe. Vilaine habitude qu'elle avait prise en s'installant dans la capitale, tirer sur sa cigarette atténuait les migraines causées par ses multiples traitements. Elle rédigeait d'une main assurée une lettre à sa mère :
Mama,
Ma douce, ma tendre Ma, Raconte-moi, raconte-moi encore les journée que tu passes avec mes lapins, le temps passe vite.... Je suis sûre qu'ils ne me reconnaitraient pas, ils étaient encore trop jeunes et mon bébé n'était qu'un poupon. Ils me manquent tellement.... Alors mon grand s'en va? Je n'approuve pas l'armée. Je n'approuverait jamais la guerre, mais comment puis-je aller contre sa volonté si il veux s'engager? Je suis sure que c'est une idée de son père..... De toute façon, il ne veut plus me lire donc je ne peux pas lui donner mon avis.... Mais s'il te plait si tu arrive à le convaincre, si tu arrives à lui parler sans le braquer, alors dissuade-en le! Je ne veux pas le perdre. Je veux pouvoir un jour le revoir en vie. Ma grande est maman.... Quand j'entends ça, il me semblait que c'était hier que je tenais mes bébés dans les bras.... Je n'aurais pas eu l'occasion de passer du temps avec elle de mère à mère....La rassurer, être sa confidente.... Ne laisse pas le superstitieux jouer avec tes nerfs quand il parle de moi. Officiellement tu es de son côté et tu dois le rester jusqu'à ce que les enfants soient en âge de voler de leur propre ailes. Moi je m'en vais maman. Je ne supporte plus la grisaille de la capitale. J'ai rencontré une conseillère pour l'emploi, nous nous somme mis d'accord que pour mes humeurs, j'ai besoin de soleil. Je pars travailler sur une île, une île paradisiaque. Roanapur.... Le nom est jolie n'est-ce pas? Dans mon malheur j'ai de la chance. J'ai la chance de n'avoir pas transmis mes gênes à mes enfants, les gênes de mon père, cet innconu. Le superstitieux ne pourra pas leur faire subir sa méchanceté.
Je t'embrasse. Ta fille.
Mariette.
Année 2010 :
« Un martini bien sec, avec une olive s'il te plait trésor! » La belle, dans une robe noir moulante toute aussi distinguée que sexy se pencha sur le comptoir du bar de l'Eden et pointa de ses petits doigts fins ornés de bagues à grosses roches, la jar pleine d'olives. « donne m'en une bien juteuse pour mettre du contraste! Tiens la grosse là! sur le dessus! merci trésor! » La belle brune dévoila son sourire le plus charmant, et quel sourire elle avait là. Son atout majeur son sourire, une armée des dents blanches bien alignées dans une mâchoire large, avec d’adorables canine un peu saillantes allant de paire avec un rire cristallin plus qu'entrainant, Mariette « la rieuse » était sur son terrain de chasse préférée, l'Eden. Sa seconde maison. Elle se rassit tranquillement sur son tabouret, replaça gracieusement une petite mèche de bébé rebelle de sa chevelure vaporeuse et douce comme de la soie, qui tentait d'échapper de son chignon stylisé, lissa sa robe « Oscar de la renta » et croisa les jambes laissant dépasser la pointe de ses superbes escarpins Jimmy Choo pailleté sur le côté. Elle aperçu Abraham au loin et lui glissa un sourire enjôleur, avant de plonger ses lèvres dans son martini fraichement servie. Dans la noirceur de Roanapur, elle retrouvait un équilibre, sans doute lié à sa condition primaire et renflouait ses plumes petit à petit. La poule pondeuse était devenue une poule de luxe. Elle n'en oubliait pas pour autant ses poussins....
Ses Possessions Principales
Un minuscule appartement une pièce dans la J. Belfort Avenue. Un dressing de fringues et chaussures chères hallucinant. De nombreux bijoux de valeurs. Une superbe boite en bois avec des touches nacrées contenant la correspondance entre elle, sa mère et certains de ses enfants.
Oh! et une jeune chienne Lévrier Afghan blonde, qui lui sert aussi de "tapis d'appartement" prénommée Vanille, et surnommée très souvent affectueusement "Van".
En quelques mots : Rusée - Charmeuse - Espiègle - menteuse - garce - attentionnée -
Souhaitez-vous avoir un forum pour l'usage de votre personnage ?
Un appartement ? Une zone de travail ? En somme un endroit récurent où vous allez souvent jouer.
(peu-être un jour mais pas tout de suite)
Comment souhaitez-vous répartir vos points de Statistiques ?
+1 sournoiserie, +1 Endurance, +1 Art, +1 Discrétion, +1 Intelligence
Quelle première Compétence choisissez vous ?
Ailes Démoniaques : Une paire d'ailes de chauve-souris vous pousse dans le dos, vous permettant de voler.
Ouvre la Statistique Vol et octroie 1 point dedans.
Passif.
Avez vous lu et approuvé le règlement ? Oui bien sûr !
Première fois sur un forum RP ? Non mais deuxième seulement !
Compte rattaché à : Kalla, Kalla, Kalla, Kalla !! (Kallatriel de Sullustéhan)
Comment avez vous connu le forum ? un ami m'y a trainé! c'est son forum tiens!
Un petit mot de fin ? Grosse punchline in comin' ! Pas de punchline ! ^^
Prénom : Mariette "la rieuse"
Âge : âge démoniaque 60 ans mais n'en parait pas plus de 30 en âge humain.
Nationalité : Double nationalité Française et un pays du Bassin méditerranéen (non défini)
Race : Aldagoon
Apparence Physique
Du haut de son petit 1,66m campée sur des talons trop haut, Mariette expose des rondeurs gracieuses, un petit renflement ventrale, une bouée quoi..... petit coussin moelleux qui rappelle qu'elle a été mère. Une jolie petite poitrine rebondit, qu'elle met superbement bien en valeur avec différents type de décolletés. Une jolie croupe bien ronde et des jambes surprenamment longues pour sa taille et bien galbées. Un petit bolide de course en somme. Ses cheveux ont quelques petits défauts, ni frisés ni raides, ils sont.... vaporeux, les rendant relativement difficiles à coiffer, prenant un volume un peu étrange avec l'humidité, il rappellent les petits cheveux très fins et duveteux des bébés. Les petites mèches « baby hair » étant cependant à la mode chez les jeunes femmes, elle joue avec allègrement et utilise cet inconvénient capillaire comme un atout. Elle arbore de jolies yeux noisette, large et rieurs en apparence. Son atout majeur, une armée de dent blanches parfaitement alignées, presque carnassières qui se fendent d'un sourire des plus irrésistible sur un minois de biche, qui lui valent très adéquatement le surnom de « la rieuse ». Son infernale majesté ne s'affuble que des vêtements les plus haute couture, bas de soie avec couture arrière apparente, robe corset, moulante, décolletée, talons vertigineux Jimmy Choo la plus part du temps et de longs manteaux. Toujours des bagues, pas de bracelets, des collier et des boucles d'oreilles la majorité du temps en joyaux ou en perles.
Allure Démoniaque : Sous sa forme naturelle l'Adlagoon à les yeux rouges comme les feux des enfers. Elle arbore une peau diaphane comme les premières neiges d'un hiver polaire. Un fine peau d'un blanc nacrée et bizarrement presque translucide recouvre toute sa physionomie, ponctuée de zone d'un mauve léger et bleuté, elle aurait presque l'allure d'un ptérodactyle albinos avec ses longs « doigts ailés » formés par une membrane cutanée et musculaire aussi imposantes que les appendices des anges. Sur le haut de son crâne trône une tresse d'écaille reptilienne et deux longues cornes blanches à multiples anneaux.
Psychologie du Personnage
Dans la très célèbre boutique du summum du luxe, aux bas des escaliers, elle se trouvait là, à moitié étalée, soutenue sur le côté de son flanc par la musculature puissante d'un jeune homme charmant. Elle leva lentement un regard larmoyant et confus vers son preux chevalier qui criait en tout sens pour que quelqu'un leur viennes en aide.
-Mademoiselle! Vous allez bien, avez vous mal quelque part? Pouvez-vous marcher?
-Oui.... Je.... heu ça va, je crois que je n'ai rien de cassé.
Elle détourna le regard rapidement, rougissant comme une pivoine devant tout l'intérêt qu'elle suscitait dans la boutique. Ne pas en faire trop, rajouter une pointe de pudeur.
Elle resta de longue minutes dans les bras de l'homme, enserrant fortement ses avant-bras, comme un petit animal apeuré venant d'être délivré d'un piège. Elle replongea son regard plein de gratitude dans celui du jeune homme et se fendit d'un de ses plus beau sourire en guise de remerciement. L'homme l'aida à se relever et l'emmena s'assoir sur une petite banquette proche du comptoir de la boutique. Une jeune employée tirée à quatre épingles, en accord avec l'image de la marque arriva d'un pas pressée avec un verre d'eau fraîche, un doliprane et un paquet de glace, l'air embarrassée.
-Je suis tellement désolée Madame, laissez moi vous appeler un taxi pour vous ramener chez vous, êtes vous sûr que vous n'avez rien de cassé?
La démone s'affubla du même large sourire et d'un petit hochement de tête pour signifier qu'elle n'avait rien de cassé. Cependant elle écrasa une petite larme, qui toucha directement la jeune vendeuse et l'homme qui se prit à envelopper son épaule de manière très respectueuse et maladroite pour tenter de la réconforter. Posant de son autre main le paquet de glace sur sa cheville.
-Madame je vous appelle un taxi sur le champs, il va vous ramener chez vous.
-C'est fort aimable à vous.
L'homme et la vendeuse accompagnèrent la belle qui boitait affreusement jusqu'à l'extérieur ou le taxi l'attendait, la vendeuse qui tenait son sac, le plaça délicatement sur la banquette à côté d'elle, une fois que le bel inconnu l'eut aidé à s'assoir à l'arrière, la soutenant du mieux possible. Quelques minutes plus tard une fois que le taxi eut démarré et tourné le coin de la rue, la jeune créature ouvrit son sac dévoilant son trésor : une armée de foulard Hermès multicolore en soie et les classiques en soie blanche, agrippés à l'arrachée et fourré négligemment dans son fourre-tout avant la chute fatidique. Elle se fendit d'un énième sourire, celui-ci de triomphe. On était bonne comédienne ou on ne l'était pas.
Arrivée à Roanapur depuis 2010, Mariette c'est immédiatement mise sous la protection d'Elijah et travail pour lui dans son casino, en tant que croupière. Comme son très célèbre patron, elle est la pro du « small talk » et use de son charme indéniable autant sur les hommes que sur les femmes. Elle aime se faire apprécier et est extrêmement sociable (ce qui cache sans doute chez elle une profonde solitude et un sentiment de non-appartenance). Elle aime avoir du monde autour d'elle. Elle organise souvent « les mardis martinis » dans différents bars « fancy » et souvent à l'Eden avec ses collègues féminines pour échanger sur les petites anecdotes du quotidien, parfois drôle parfois embarrassantes, ce qui lui permet aussi d’engranger des infos. Elle adore les débats et se lance allègrement sur tous les sujets, politiques et culturelles, (dont elle est souvent très à la page) juste pour le processus d'argumentation. Cela fait fureur chez certains clients très haut placés fréquentant l'établissement du célèbre entrepreneur, cherchant une femme qui n'ait pas seulement une belle croupe, mais aussi une tête. Elle prêche toujours le contraire de son interlocuteur pour dégager l'opinion de son vis-à-vis à travers ses propos, elle le fait souvent pour les bénéfices de son employeur. En réalité elle n'a d'opinions tranchée sur aucun sujet, plus elle se renseigne et moins elle a d'avis, pour elle le monde est bien trop complexe pour de simple mortels, même Adlagoon. Elle laisse les avis tranchés aux entités supérieures. Malgré son apparence sociale, elle est en réalité très secrète et applique son job de ne dévoiler aucunes infos sensibles à merveilles. Elle apprécie grandement la protection et les avantages financiers que lui procure son emplois, après tout, elle a quitté la dominance d'un homme pour se mettre sous la coupe d'un autre, qu'elle s'en rende compte consciemment ou non....Fort possible qu'elle le sache très bien. Très futile en apparence, elle a quand même 60 ans de vie derrière elle et bien plus de facettes qu'elle ne veut bien laisser paraître.
Histoire
Année 90 :
Au petit matin, avant que toute la smala n'arrive en trombe, la belle se levait.
La jeune mère déjà habillée d'une robe d'été un peu meringue, pour faire face à la chaleur à venir, caressait son ventre rond. Les plus jeunes n'allaient pas tarder à arriver en trombe, quant aux ados, eux, ils arriveraient plus tard l'air encore endormi et un peu ronchon, comme des ados. Son mari, lui ne se lèverait pas avant midi. Comme tous les samedis. Elle avança dans sa maison aux murs d'ocre jaune, arborant une décoration très méditerranéenne. Plusieurs petites rayères avait été faites à même les murs du couloir, pour laisser passer l'air et les rayons de soleil.
Elle avait le temps. Le temps de s’asseoir sur le bord de sa véranda, et de passer des huiles, sur ses mains, de masser ses chevilles ankylosées, et de siroter un bon café noir corsé, avant de fredonner un petit air enveloppant les bras autour de son futur bébé. Elle restait là à baigner son visage dans les rayon du soleil, menton levé vers le haut. Appréciant la chaleur se diffusant de ses paupières au reste de son visage.
Elle avait cinq enfants. La démone avait cinq enfants, tous humains, y compris celle qu'elle portait actuellement en son sein. Deux ainés ados, une fille et un garçon, et deux petits en bas âge, une fille et un garçon aussi, et la dernière serait une fille, elle l'avait appris hier lors de l'examen médicale.
Tous humains.....
Elle fredonna distraitement la chanson d'une rose, en caressant doucement le haut de son ventre. La belle n'avait aucunement été altérée par l'âge, ni ses grossesse successives, elle était aussi rayonnante que dans sa prime jeunesse, ses gênes démoniaques y était pour beaucoup, elle n'avait que peu changé. Certains signes commençaient à la trahir. Elle paraissait dix ans de moins que son mari et les deux avaient le même âge.....
Comme elle l'avait prévu les deux petits furent les premiers à pointer le bout de leur frimousse dans la salle principale. Salle qui servait aussi de petite boutique de commerce à son mari, aussi bien que de salle commune.
Le petit garçon se mit à table et regarda sa mère tendrement avec un large sourire tout en disposant ses petites auto en bois sur le comptoir, avant de souffler des bruits de moteurs entre ses dents. Sa petite fille réajustait ses lunettes et arrivait en trottinant enserrant un gros livre dans ses bras.
Mariette lui fit un bisous sur le haut du crâne, elle avait plaisir à la voir si enjouée, la petite était de très bonne composition mais souffrait de constitution fragile, et se faisait régulièrement assaillir de terribles migraines. Aujourd'hui était un bon jour pour elle, elle était toute joueuse et partageait les images de son livre des fées avec sa mère, quand peu de temps après les deux grands firent leur apparitions. Une jolie jeune ados, habillée à la mode avec une moue un peu boudeuse suivit d'un jeune garçon pas bien réveillé, pas loin d'elle en âge, dont la couleur du regard était plus qu'envoutante et intrigante, d'un mauve foncé presque surnaturel. Les deux ados s'assirent nonchalamment à table, pendant que leur mère leur servait un café et un jus de fruits et une assiette déjeuner. Leurs sacs étaient posés près de leur sièges, pour aller à l'école du samedi. Sa tribu se tenait là, devant-elle presque au complet et rien ne pouvait la rendre plus heureuse.
Année 99 :
Au huitième étage, son appartement se trouvait au huitième étage, dans un Paris sombre et gris, un trou à rat miteux de 10m2, la belle en uniforme de caissière allumait une cigarette à la fenêtre et se massait la tempe. Vilaine habitude qu'elle avait prise en s'installant dans la capitale, tirer sur sa cigarette atténuait les migraines causées par ses multiples traitements. Elle rédigeait d'une main assurée une lettre à sa mère :
Mama,
Ma douce, ma tendre Ma, Raconte-moi, raconte-moi encore les journée que tu passes avec mes lapins, le temps passe vite.... Je suis sûre qu'ils ne me reconnaitraient pas, ils étaient encore trop jeunes et mon bébé n'était qu'un poupon. Ils me manquent tellement.... Alors mon grand s'en va? Je n'approuve pas l'armée. Je n'approuverait jamais la guerre, mais comment puis-je aller contre sa volonté si il veux s'engager? Je suis sure que c'est une idée de son père..... De toute façon, il ne veut plus me lire donc je ne peux pas lui donner mon avis.... Mais s'il te plait si tu arrive à le convaincre, si tu arrives à lui parler sans le braquer, alors dissuade-en le! Je ne veux pas le perdre. Je veux pouvoir un jour le revoir en vie. Ma grande est maman.... Quand j'entends ça, il me semblait que c'était hier que je tenais mes bébés dans les bras.... Je n'aurais pas eu l'occasion de passer du temps avec elle de mère à mère....La rassurer, être sa confidente.... Ne laisse pas le superstitieux jouer avec tes nerfs quand il parle de moi. Officiellement tu es de son côté et tu dois le rester jusqu'à ce que les enfants soient en âge de voler de leur propre ailes. Moi je m'en vais maman. Je ne supporte plus la grisaille de la capitale. J'ai rencontré une conseillère pour l'emploi, nous nous somme mis d'accord que pour mes humeurs, j'ai besoin de soleil. Je pars travailler sur une île, une île paradisiaque. Roanapur.... Le nom est jolie n'est-ce pas? Dans mon malheur j'ai de la chance. J'ai la chance de n'avoir pas transmis mes gênes à mes enfants, les gênes de mon père, cet innconu. Le superstitieux ne pourra pas leur faire subir sa méchanceté.
Je t'embrasse. Ta fille.
Mariette.
Année 2010 :
« Un martini bien sec, avec une olive s'il te plait trésor! » La belle, dans une robe noir moulante toute aussi distinguée que sexy se pencha sur le comptoir du bar de l'Eden et pointa de ses petits doigts fins ornés de bagues à grosses roches, la jar pleine d'olives. « donne m'en une bien juteuse pour mettre du contraste! Tiens la grosse là! sur le dessus! merci trésor! » La belle brune dévoila son sourire le plus charmant, et quel sourire elle avait là. Son atout majeur son sourire, une armée des dents blanches bien alignées dans une mâchoire large, avec d’adorables canine un peu saillantes allant de paire avec un rire cristallin plus qu'entrainant, Mariette « la rieuse » était sur son terrain de chasse préférée, l'Eden. Sa seconde maison. Elle se rassit tranquillement sur son tabouret, replaça gracieusement une petite mèche de bébé rebelle de sa chevelure vaporeuse et douce comme de la soie, qui tentait d'échapper de son chignon stylisé, lissa sa robe « Oscar de la renta » et croisa les jambes laissant dépasser la pointe de ses superbes escarpins Jimmy Choo pailleté sur le côté. Elle aperçu Abraham au loin et lui glissa un sourire enjôleur, avant de plonger ses lèvres dans son martini fraichement servie. Dans la noirceur de Roanapur, elle retrouvait un équilibre, sans doute lié à sa condition primaire et renflouait ses plumes petit à petit. La poule pondeuse était devenue une poule de luxe. Elle n'en oubliait pas pour autant ses poussins....
Ses Possessions Principales
Un minuscule appartement une pièce dans la J. Belfort Avenue. Un dressing de fringues et chaussures chères hallucinant. De nombreux bijoux de valeurs. Une superbe boite en bois avec des touches nacrées contenant la correspondance entre elle, sa mère et certains de ses enfants.
Oh! et une jeune chienne Lévrier Afghan blonde, qui lui sert aussi de "tapis d'appartement" prénommée Vanille, et surnommée très souvent affectueusement "Van".
En quelques mots : Rusée - Charmeuse - Espiègle - menteuse - garce - attentionnée -
Souhaitez-vous avoir un forum pour l'usage de votre personnage ?
Un appartement ? Une zone de travail ? En somme un endroit récurent où vous allez souvent jouer.
(peu-être un jour mais pas tout de suite)
Comment souhaitez-vous répartir vos points de Statistiques ?
+1 sournoiserie, +1 Endurance, +1 Art, +1 Discrétion, +1 Intelligence
Quelle première Compétence choisissez vous ?
Ailes Démoniaques : Une paire d'ailes de chauve-souris vous pousse dans le dos, vous permettant de voler.
Ouvre la Statistique Vol et octroie 1 point dedans.
Passif.
Avez vous lu et approuvé le règlement ? Oui bien sûr !
Première fois sur un forum RP ? Non mais deuxième seulement !
Compte rattaché à : Kalla, Kalla, Kalla, Kalla !! (Kallatriel de Sullustéhan)
Comment avez vous connu le forum ? un ami m'y a trainé! c'est son forum tiens!
Un petit mot de fin ? Grosse punchline in comin' ! Pas de punchline ! ^^
