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Kappa
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The lost ones in this shithole [PV KALLATRIEL] Sans_t20

Ça avait été une mauvaise journée. Une vraie, c’était peu dire. Non seulement s’était-il coltiné une migraine effroyable depuis son levé dans la chambre miteuse de cet établissement qu’il louait depuis qu’il fréquentait les Red Skulls, mais les murmures n’avaient cessé de le harceler, l’obligeant à se défoncer la gueule à coups de médocs et d’alcool. Sans parler des quelques membres du gang qui s’amusaient régulièrement ses dépens, cherchant immanquablement à le provoquer...

Étant naturellement plutôt pacifique, Kappa n’appréciait pas forcément la violence gratuite, même si parfois il se sentait contraint d’y avoir recours. Or, s’il le faisait par obligation ou par simple besoin d’autodéfense, il se sentait mal à chaque fois. Aujourd’hui, il avait littéralement perdu patience et avait déversé son fiel sur l’un des membres du gang qui, chaque fois que l’occasion se présentait, se faisait un plaisir de bien le faire chier. Si d’ordinaire Kappa faisait preuve d’une placidité presque incomparable, le bougre n’avait pas vu venir cette explosion atomique qui avait éclaté devant lui pour la première fois. L’ange égaré, aveuglé par son trop-plein de sentiments négatifs, sa migraine, l’alcool et le surplus de médicaments, avait littéralement perdu la carte. Il avait donc déferlé toute son agressivité sur le bougre qui avait assurément fait preuve d’une piètre résistance.

Revenant à lui-même aussi soudainement qu’il avait sauté une latte, Kappa avait hoqueté de surprise en voyant son compatriote Red Skulls recroquevillé près d’une benne à ordures, se tenant un flanc ensanglanté, les deux jambes démontrant des angles peu naturels et le suppliant de cesser ses assauts. Les yeux écarquillés de stupéfaction, le blond avait alors noté ses mains tachées de sang et ce poignard qu’il tenait toujours dans sa paume droite. D-d-d’où ça venait ça?! Il n’avait pas d’arme blanche comme celle-là... Il avait forcément dérobé ça à quelqu’un, non? À qui? Quand?

Tremblant de la tête aux pieds sous la vague d’émotions contradictoires qui le prenait d’assaut, le bélier égaré jeta l’arme du crime dans la benne à ordures en question puis recula de quelques pas en marmonnant de sommaires et plates excuses qui n’auraient pu convaincre personne. Déglutissant péniblement sous la panique qui le prenait d’assaut, le jeune homme décida finalement de tourner les talons et de détaler à travers la ruelle dans le but évident de mettre le plus de distance possible entre lui et le récipiendaire de son méfait.

Shit, shit, shit and double shit! Il avait encore des ennuis, pas vrai?! Ça ne finissait donc jamais?! N’était-il bon qu’à ça, attirer le chaos autour de lui? Bifurquant dans une allée plus loin, il s’adossa au mur de briques sale derrière lui et tenta de reprendre le contrôle de sa respiration saccadée empreinte d’une hyperventilation récurrente chez le blond. Ramenant de nouveau ses prunelles océaniques sur ses mains barbouillées de rouge, il poussa une plainte désespérée en tentant d’essuyer le tout sur son t-shirt pourpre, situé sous sa veste noire à capuchon. Merde, son jeans en denim était également souillé... Qu’allait-il pouvoir faire? Il allait forcément attirer l’attention, non? Et ce mal de crâne abrutissant qui lui martelait le crâne de manière totalement insupportable... Grognant cette fois, Squishy-bunny se prit la tête à deux mains, sentant que sa schizophrénie débilitante voulait refaire surface. Non, non, non... Quelle journée de MERDE!

Plongeant frénétiquement ses doigts dans sa poche arrière, il sortit prestement un petit sachet de plastique usé, lequel contenait quelques comprimés psychotropes pas forcément hyper legit. Il refusait de se rendre à l’hôpital, alors avait-il réellement d’autres choix que de se fier aux dealers du marché noir? Tremblant comme une feuille et empreint d’une panique nouvelle, Kappa avala deux comprimés et enfonça la balance de sa médication de nouveau dans sa poche. Remontant prestement sa fermeture éclair de sa veste molletonnée comme si masquer la vue de son t-shirt sale allait lui donner meilleure mine, le junkie referma ses bras contre son propre corps en un geste de réconfort futile. S’il avait eu une bouteille de rhum à portée de main, il n’aurait pas hésité à la consommer au meilleur de ses capacités.

Okay... Okay, il DEVAIT se calmer. He was a fucking mess! Il faisait pitié à voir et cela le peinait un peu, au fond. Portant la paume de sa main souillée à son front, il ferma les yeux et fronça les sourcils, comme si ce geste d’une banalité effarante allait soulager sa violente migraine. Qu’allait-il faire maintenant? Même s’il avait du mal à réfléchir, le protégé de Philomena refusait de simplement se laisser choir dans cette allée pourrie, à l’instar du clodo qu’il avait déjà été, pendant trop longtemps. Non... il avait une chambre à lui maintenant et quelques effets que personne n’oserait lui voler (faute de grande valeur, de toute façon...). Le mieux serait de rentrer chez lui, de se terrer sous les couvertures et attendre que ça passe. Déjà, avec la migraine en moins, il serait plus apte à mieux cogiter sur sa situation. Se nettoyer ne figurait pas forcément sur sa liste de priorités actuelle, mais force était d’admettre que de faire un brin de toilette ne pourrait pas lui faire de tort.

Relevant la tête, Kappa grogna de nouveau, réalisant que le ciel bleu agressait maintenant lamentablement ses rétines sensibles. Oui, il devait rentrer, fermer les rideaux et dormir. Longtemps. Au pire, il avait quelques cachets de somnifères chez lui, le tout ayant été dérobé depuis le sac à main d’une femme dans l’autobus. C’était la seule solution.

Kappa se redressa pour se remettre en marche, plus machinalement que de manière réellement réfléchie. Le soleil de 18 h l’agressait et il avait chaud... Probablement le résultat de l’émotion violente vécue ou de toute cette merde qu’il avait avalée. Coincée dans les méandres de son esprit troué, la recrue des Red Skulls eut quelques ratés cognitifs, ne comprenant même pas comment il avait fait pour se rendre jusqu’à l’accès du métro de Roanapur sans se faire interpeller par les passants. En fait, certaines personnes l’avaient hélé, probablement par souci pour sa santé, mais le principal intéressé ne les avait même pas entendus.

D’un air tout aussi absent, il dévala l’escalier de l’entrée de métro, puis se dirigea le guichet d’accès où il se contenta de glisser sa carte contenant les sous nécessaires pour lui permettre de bénéficier du transport en commun souterrain. Une fois la barrière traversée, il marcha en tanguant sur le quai très peu achalandé avant de simplement se laisser choir sur les bancs de plastique grossiers qui faisaient face au rail du métro qui, pour le moment, brillait par son absence. Ici, il aurait accès aux derniers wagons et risquait d’être tranquille. Tant mieux, parce qu’il n’avait pas envie de causer avec qui que ce soit.

Ses bras serrés contre lui, le jeune homme avait un regard vague et s’enfonça sur son siège, sa jambe droite sautillant nerveusement au point de faire couiner la semelle de sa chaussure sport. Le blond ferma les yeux un instant et prit de grandes inspirations, tentant avec plus ou moins de succès de retrouver son calme. Si à priori sa pseudoséance de méditation semblait vouloir porter fruit, une présence sur sa droite eut malheureuse ce chic de le tirer hors de sa rêverie.

Ouvrant un œil, l’enfant perdu de Sullustéhan nota un homme, grand et costaud, qui le détaillait sans vergogne. Déglutissant, le blond se redressa dans une position assise plus adéquate, puis hocha machinalement de la tête en direction de cet inconnu, comme pour le saluer plus ou moins poliment.

- J-je peux vous aider? Fit-il sans grande conviction puisqu’il préférait, au final, qu’on lui foute la plus totale des paix.

- T’as mauvaise mine, fit l’individu d’une voix très grave et rauque. J’ai probablement ce qu’il te faut pour te faire sentir mieux. Tu as du fric?

Ah... un dealer à la technique de vente limite agressive quoi. Ce fut plus fort que lui : Kappa leva le regard vers le ciel... et la lueur des néons eut son chic de lui violer brutalement les rétines. Argheuh!!

- Pourquoi tu me proposes ça? J’ai l’air d’un junkie à ton avis? Avait-il articulé un peu mollement en frottant ses globes oculaires de sa main la moins souillée.

Souhaitait-il vraiment une réponse? Parce que franchement, à première vue, on avait nettement dépassé le stade de « l’apparence de junkie » pour librement flirter avec le concept d’épave humaine. Disons qu’il avait connu de biens meilleurs jours...

Son interlocuteur aux airs peu commodes se contenta de lever un sourcil, puis de s’asseoir près de lui avant d’ouvrir son sac à dos. De là, l’ange égaré n’eut aucun mal à voir l’impressionnant arsenal de stupéfiants que possédait le vendeur peu recommandable. Parlait-il dans le vide? Ou avait-il été trop subtil dans sa répartie? Claquant de la langue dans sa bouche pâteuse, Kappa glissa sur le côté, histoire de marquer la distance entre lui et le dealer.

- J’en veux pas de ta merde... J’ai tout ce qu’il me faut... S’opposa-t-il même s’il avait déjà été plus fougueux dans ses affirmations.

Jouant la sourde oreille, le vendeur illicite se mit à décrire sa marchandise, croyant visiblement que le trentenaire allait céder, vu sa gueule de macchabée ambulant. Pour dire vrai, il n’avait pas totalement tort : le principal intéressé ne possédait pas une volonté de fer. Il céderait si ce type continuait d’insister... il le savait au fond de lui. Ainsi, sa moue boudeuse se mua tranquillement en air intéressé... Du moins, jusqu’à ce qu’une présence se fasse sentir. En fait, l’aura qui se dégageait du nouveau venu percuta Kappa de plein fouet, le heurtant jusqu’au plus profond de lui-même. Naturellement, il tourna ses prunelles céruléennes un peu terni par ses consommations vers l’homme qui se tenait non loin d’eux : un individu dans la jeune cinquantaine qui arborait une chevelure poivre et sel (enfin, plus sel marin que réellement poivrée...), un vieux sweat-shirt, un jean délavé et de vieilles baskets aux pieds. Malgré son apparence déglinguée, une énergie étrange se dégageait de lui. Le genre qui attirait instinctivement le regard du jeune blond... Un peu comme celle d’Alyss, cette fille qu’il avait rencontrée des semaines plus tôt... pas aussi agressive que ces épouvantables bourreaux qui l’avaient torturé pendant plus ou moins deux ans dans la cale de ce navire lugubre et qui étaient régulièrement à sa poursuite. Un homme... qui attisait sa curiosité sous toutes ses coutures.

- Vous... vous avez besoin d’aide? Rétorqua de nouveau Kappa, en direction du nouveau venu cette fois.

Si le dealer l’importunait? Heu... que devait-il répondre à ça? Jetant une brève œillade au vendeur de drogues, Kappa se redressa un peu, la nervosité commençant à le gagner, encore une fois.

- ... Oui. Je dirais que oui. J’étais bien, avant qu’il n’arrive... Enfin je crois...

Après... quoi? Espérait-il vraiment que papi allait lui sauver la mise (enfin... bien qu’il ne semblait pas vieux au point de mériter ce pseudonyme)? Il avait l’air trop gentil et débonnaire pour mettre en déroute ce dealer impromptu...

Et s’il avait tort? Depuis le temps, ne devrait-il pas savoir que se fier aux apparences n’était jamais adéquat?

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The lost ones in this shithole [PV KALLATRIEL] Sign14

I feel like I'm spinning out of control
Try to focus but every thing's twisted
And all alone I thought you would be there
To let me know I'm not alone
But in fact that's exactly what I was


THÈME

#ffff66
Kallatriel de Sullustéhan
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Changeant le dessous d'une panne à huile moteur bien finie, Kalla repensait à la destruction du club de monsieur Carlisle par les siens (c'est sûr qu'il allait en entendre parler) et du dernier regard échangé avec Primerose avant son échappée à l'arrivée de la cavalerie angélique menée par son frère.

D'ailleurs il n'allait pas se mentir les relations avec son frère depuis que le club du millionnaire (ou milliardaire, il ne savait même plus le courant statut d'Elijah fucking Carlisle) avait disparu dans les flammes, étaient pour le moins houleuses, pour ne pas dire inexistantes....

Kalla rabaissa ses mains plaines d'huile usagées après avoir fini de fixer la panne à huile sous le vieux Pickup. Beaucoup d'habitants de l'île qui vivaient dans les terres avaient des pickups, et nombre d'entre eux étaient ses clients réguliers. Cependant Kalla ne travaillait pas non plus comme un forcené en mécanique, il était bien plus actif en tant que médecin. Les clients acceptaient de lui laisser leur camions pour des délais long quand le problème était dispendieux car Kalla avait des prix qui défiaient toute concurrence, mais pour les petits changements comme celui-ci il essayait de ne pas trop tarder. Les gens avaient besoin de leurs pickups dans ce secteur, surtout les petits agriculteurs qui ne contribuaient au marché de la consommation de l'île que de 2% seulement et qui avaient du mal à arrondir leurs fins de mois. Le reste des produits issu de l'agriculture étant directement exporté depuis les pays en accord avec la Capitale Française.

L'ange passa ses outils au break cleaner, il était pensif, il retira ensuite ses gants et alla savonner ses mains sous le petit robinet de fortune installé dans le garage-appentis-forge rattaché à sa maisonnette. Il ne pouvait pas ne pas se protéger. Si tous les mécaniciens de l'ile travaillaient d'ordinaire sans gants, lui connaissait que trop bien les affections liés au différents produits chimiques utilisés en mécanique, de plus c'était aussi irrespectueux d'aller voir des patients fragile après c'être exposé à des produits chimique dont les résidus pouvaient encore trainer sur ses mains même lavées. C'est pour quoi il doublait souvent ses gants en latex, pour être sûr et blablabla....Enough with this shit....

Il était fébrile, nerveux, il n'avait qu'une envie, confronter son frère. Mais celui-ci n'était plus sur les ondes radio angéliques ou du moins sur son onde à lui depuis des semaines. Le satané gamin avait décidé de lui donner the cold shoulder for a while.... Il ne méritait pas ça, devenir un paria aux yeux de son propre frère. C'est lui qui l'avait vu sortir de l'oeuf MERDE!! Lui!! Pas leur père ni leur mère, bien trop occupés par leur carrière au sein de l'administration angélique, c'était lui Kalla qui s'était occupé d'Alliel depuis sa naissance. Et ce petit ingrat avait décidé de tendre du côté de ses parents caractériellement parlant, rien ne lui importait plus que sa carrière.

Alliel avait toujours été combatif et impétueux dès la naissance, c'était un petit casse-cou qui voulait se prouver depuis toujours. Kalla avait eu du mal à le contenir, petit, après tout lui-même n'était qu'un ados quand il avait pris son frère sous son aile. Il avait fait ce qu'il avait pu, mais la bonhomie du bambin avait fini par tourner en esprit de compétition rapidement. Il faut dire que leur parents avaient eut une grande influence dans ce domaine. Et si leurs brimades avaient coulé sur Kalla comme ruisseau sur une falaise inaltérable, sans jamais l’imprégner, le frangin avait absorbé tous ses principes comme une éponge, pour coller au moule familiale. Ou était passé le petit garçon imaginatif, turbulent et curieux qu'était son frère? L'ange cinquantenaire ne savait plus.... Alliel était maintenant cet homme, qui ne supportait pas l'échec, était accro aux promotions, combattant guerrier sanguinaire implacable, froid et placide et surtout, le céruléen s'en rendait bien compte maintenant, il avait honte de son grand frère.

Kalla sentait que son cœur allait exploser. Il voulait lui parler. Mettre les choses à plats. Il fallait qu'il lui parle, au moins pour mettre les choses à plats. Et si il fallait que leur route se sépare pour un temps, alors ainsi soit-il....

L'homme, le regard dans le vague, rangeait ses outils. Il aspergea un coup de Break Cleaner sur la panne à huile du pickup pour nettoyer les résidus d'huile et rabaissa son petit pont hydraulique pour poser la voiture sur ses quartes roues. Il ferait un essai routier plus tard. Là il était tard et il avait du stock de médicaments à l'aller chercher dans une des églises de l'église de la violence, qui lui fournissait du matériel gratuitement en échange de son bénévolat dans leur paroisse. Le matériel médicale était difficile à trouver, voir quasi impossible sur l'île quand on était médecin indépendant, non rattaché au CHU-Sainte Marlène, temple sacré de la médecine de l'île que Kalla abhorrait totalement de par son statut privé, qui ne soignait que les gens qui en avait les moyens. L'église de la violence avait été un fidèle allié dans sa lutte contre les inégalités sociales. Cependant aujourd'hui ils ne livrait pas le médecin dans leur petite église habituelle dans le Sin District, mais dans une autre église située à l'autre bout de la ville.... Kalla n'avait pas trop le choix, il était bien trop tard pour y aller à pied. Il devrait prendre le métro. Ce moyen de transport ne lui était plus très familier. Il évitait le métro depuis plus d'un an. Le métro de Roanapur était glauque.... Non pas qu'il soit sale ou bien qu'il fonctionne mal. La mairesse de Roanapur avait investie grandement dans ce moyen de transport qui ne comportait que peu d'arrêt mais était très efficace pour traverser en large la petite ville. Non, ce qui chagrinait Kalla, c'est le nombre de pauvres fantômes qui erraient dans ces couloirs en quête d'une dose. Kalla avait essayé d'oeuvrer dans le métro avec quelques volontaires, mais faute d'une véritable structure de sevrage dans la petite métropole, ses efforts avaient été vint. Considérant cette action comme un échec, il peinait à retourner dans le métro et voir l'état tragique de jeune gens déchirés. Malheureusement aujourd'hui, il n'avait pas le choix, histoire de rajouter un couche à son énervement général, il fallait qu'il se tape le métro dans sa journée.

Ok, pour balancer les forces de l'univers du côté de l'optimisme, il se promettait de rentrer à pied au retour et d'aller déguster des huitres avec un petit cidre sur la Lagoon Promenade en chemin. Il se poserait par la suite avec la télé en fond sonore et une bonne tasse de thé, pendant qu'il referait l'inventaire de sa trousse médicale chez lui. Appellerait-il Primerose pour le restant de la soirée? Cette pensée lui avait taraudé l'esprit depuis plusieurs jours. Il s'était réfréné à grande peine pour ne pas creuser encore plus le fossé entre lui et son frère, mais au points ou ils en étaient présentement, Kalla ne savait plus trop si il voulait faire autant d'effort pour se racheter....

il enfila donc un vieux sweat-shirt gris, sa petite casquette, son écharpe bleu azur et sorti. Marchant dans le sable en direction de la promenade pour ensuite rejoindre la ville, il comptait ses pièces pour payer son ticket de métro.

Arrivé au métro c'était encore tout une débâcle, il ne souvenait plus bien comment utiliser les bornes pour acheter les tickets, déjà que les anges avaient une connaissance limitée de la technologies humaines, mais si ceux-ci changeaient en plus leurs machines à tous les six mois, on ne s'en sortirait plus. Il était pourtant habitué, il avait vécu dans d'autres villes avant, mais ici à Roanapur, la mairesse s'amusait à faire changer les systèmes régulièrement pour être à la pointe de la modernité. Quoiqu'à y réfléchir de plus près, après les évènements qui s'étaient déroulés à l'Eden des mois plus tôt, la mairesse n'était-elle pas en train de faire du blanchiment d'argent à grande échelle pour financer la dangeureuse bi-polaire dans ses futurs projets? 

L'ange du s'y reprendre à cinq fois pour choisir le bon tarif et la bonne direction pour son ticket. À chaque essai-échec, sa monnaie lui était rendue et il fallait reprendre la procédure à zéro. Décidément quelle journée de merde! Il était d'humeur beaucoup trop maussade pour avoir envie de se prendre la tête avec ce genre de choses. En guise de remerciement, une fois la transaction terminée, il fila un coup de pied sans ménagement dans l'automate qui lui tendait son billet. 
Il buta sur les portillons jurant rageusement avant de s'engouffrer dans les couloirs du métro et rejoindre le quai.

Le métro était très peu fréquenté à cette heure de l'après-midi. L'ange s'avança à la limite de la bande blanche bosselée qui délimitait le quai du vide ou se trouvait les railles du métro.

Il ne put rester longtemps de marbre... Une faible chaleur l'avait envahie, comme un pressentiment au fond de ses entrailles, et pourtant c'était ténu. Une faible présence.... difficile à dire si elle appartenait à un ange ou un goon, mais celle-ci était amoindrie quasi sur le point de s'éteindre. L'ange proche de la cinquantaine tourna lentement le regard en direction des deux seules autres personnes présentes sur le quai. 

Assis côte à côte un gars à l'air patibulaire tendait un sac ouvert à un jeune homme blond à l'allure encore plus catastrophique que celle de Kalla. L'ange vit d'un coup d'œil rapide que l'arsenal fourré dans le sac du type louche était digne d'un labo de chimie haute gamme, avec en plus des flacons provenant très certainement d'hôpitaux, du style morphine et autre.... Ou est-ce que ce bougre avait trouvé pareil butin? Il venait de dévaliser le CHU Sainte-Marlène en même temps qu'un laboratoire pharmaceutique ou quoi? 

Le céruléen ne s'attarda que peu de temps sur l’attirail du dealer, ce qui le préoccupait le plus était l'aura du jeune blond au regard aussi céruléen que la couleur des cheveux du vieux qui le matait. Enfin il ne le matait pas de manière malsaine hein! Mais l'énergie dégagée par le jeune homme l'inquiétait, c'était comme du courant intermittent. Tantôt là, tantôt absent. 
Dans de meilleures conditions, il aurait sans doute statué sur l'aura d'un ange. Sa taille, la pâleur de ses yeux et de ses cheveux le trahissaient. Kalla essaya de se connecter à lui via la ruche en vain. Tiens? Était-ce un goon finalement? Peu probable....et peu importe.... Le jeune avait sans doute besoin d'aide, et voilà qu'il lui retournait la question en lui demandant si lui avait besoin d'aide?!

-Heu non....mais est-ce que le monsieur à côté de vous vous importune? 
(Il était con ou quoi? sérieusement, il s'exaspérait lui-même, le "monsieur" en question était à l'évidence un dealer, et le jeune se faisait bien évidemment harceler, il y avait des chances qu'il cède, il devait avoir consommé une dose juste auparavant vu son état....)

La réponse du jeune blond était une invitation à passer à l'action. Kalla pouvait s'avérer parfois très impulsif... Il s'approcha du duo à grand pas. Éliminant rapidement la distance qui les séparaient, il posa une main ferme sur l'épaule du dealer. Le métro ne devrait plus tarder maintenant, il devait agir vite! 

Il fallait toujours qu'il ailles jusqu'au bout pour sauver tout le monde, mais c'était quoi cet altruisme sacrificiel casse les c**illes jusqu'au-boutiste?! Bon de toute façon il avait déjà enclenché le mouvement alors autant le finir...

-Hey, mec, tu n'as pas entendu la réponse du gamin? Il a dit non, alors pourquoi tu insistes?

L'ange s'attendait à la suite, bien entendu, le molosse se leva de son siège et surplomba le cinquantenaire, d'une bonne tête de plus. Avant de se pencher en avant sur lui l'air menaçant. 
L'éthéré ne se fit pas prier, en moins de deux, il avait l'arcade sourcilière enfoncée dans le nez de son vis-à-vis et le lui cassait sans vergogne, se prenant une bonne giclée de sang sur le visage au passage. Il venait lui aussi sans doute de se péter l'arcade sourcilière, alors difficile de savoir si son propre sang n'était pas en train de lui dégouliner sur le visage en même temps que celui de son vis- à-vis. Deuxième mouvement de tête en arrière avant de lui renfoncer le haut de son front dans les dents. l'ange étant plus petit que la moyenne des humains était adepte des coups de tête, cela lui avait toujours donné l'avantage. Le métro se ramenait sur le quai, le timing était parfait! 

Mais voilà que le blond surpris et effrayé avait un mouvement de recul.... Ah non c'était pas le moment de Chicken Out!
Kalla attrapa le blond par le col d'un geste ferme, le tirant fortement en avant contre lui, il se laissa choir à l'intérieur du wagon au moment où les portes de celui-ci s'ouvraient. Le cinquantenaire se réceptionna sur les coudes, alors que le blond s'écroulait par-dessus lui.

Please, please, faites que les portes se referment..... 

Le moloss ensanglanté avait vraiment l'air vénère et s'avançait maintenant pour s'engouffrer à leur suite dans le métro. 

MAIS SES P**T**NS DE PORTES ALLAIENT SE FERMER OUI OU MERDE?!?!
 

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#6699ff
Kappa
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Il était las, fatigué. Cet état de fait devait assurément transparaître dans sa posture et son langage non verbal, puisque, visiblement, le papi (pas si papi que ça en fait…) avait vu ses propos comme une invitation à agir. Pas que Kappa ne pouvait s’en plaindre – ce dealer l’importunait réellement –, mais il ne souhaitait pas non plus attirer des ennuis à cet homme qui, mine de rien, n’était présent que par un concours de circonstances.

L’homme à la dégaine débonnaire fit preuve d’une vivacité surprenante et agrippa l’épaule du dealer avec une fermeté qui eut ce chic de surprendre le blond. Ce dernier, devant la tension qui venait assurément de monter d’un cran, se redressa un peu plus sur son siège, ne sachant pas trop s’il devait intervenir ou pas. Après, si son sauveur se faisait démonter la gueule simplement pour être intervenu, il s’en voudrait profondément.

Le ton vindicatif du nouveau venu était sans équivoque : il souhaitait que Kappa soit laissé en paix et était prêt à prendre sa défense au besoin. C’était sympa de sa part. Un chevalier improbable venu d’il-ne-savait-trop-où… Cela dit, l’énergie qui se dégageait de lui avait ce chic de mettre le junkie de service en confiance… ce qui n’était pas coutume chez lui. Détaillant le nouveau venu et le dealer d’un air incertain, Kappa commençait à douter du dénouement probable de la situation. Peut-être devait être finalement intervenir de manière plus proactive, et ce, malgré le tintamarre crânien qui le faisait souffrir atrocement? Non, mais, laisser un homme de cet âge se faire tabasser, c’était illogique quoi… Mais il était si fatigué…

Le type pas net se redressa d’un air menaçant et fit face au papi dans le but évident de l’intimider. Se penchant vers l’avant pour lui vociférer quelconque menace, le dealer ne s’était visiblement pas attendu à la suite des événements… et Kappa non plus, pour dire vrai! OH LA!! La tension grimpait en flèche alors que le mec au look débonnaire venait brutalement d’enfoncer le nez de son vis-à-vis d’un bon coup de tête! Kappa avait même pu entendre le bruit mat de l’impact et le grognement de douleur du dealer! Sans compter le filet de sang qui s’était échappé de ses nasaux juste avant qu’il ne porte une main rageuse à son pauvre pif malmené. OH SHIT.

Boost d’adrénaline oblige, Kappa se releva d’un bon coup et recula de deux pas alors que le malotru titubait sous l’impact et la surprise. Papi était bien énervé quoi!! Il ne fallait pas le faire chier, il en prenait bien note! C’était qui ce type?! Il avait le visage en sang (et pour dire vrai, le blondinet se doutait bien qu’il s’agissait plus là de l’hémoglobine nasale du dealer qu’autre chose) et un air décidé au visage… Leçon du jour : ne pas se fier aux apparences pour juger quelqu’un! Il ne l’oublierait pas de sitôt!

- Ah non, mais j’ai rien fait moi! S’écria-t-il naturellement alors que le dur à cuir aux cheveux blancs venait de lui empoigner l’encolure. Je vous ai rien demandé!

Ni une, ni deux, Kappa fut traîné à la suite de son pseudo-sauveur, lequel démontrait une forme physique qui, encore une fois, était à priori insoupçonnée. Le wagon du train s’arrêta près d’eux avec un timing parfait et l’inconnu en profita pour tirer le jeunôt à sa suite à l’intérieur de l’habitacle avec la ferme intention de laisser le dealer seul avec sa solitude et son nez cassé. Oh le blondinet n’allait pas s’opposer à cette tactique! Assurément, le défiguré momentané allait être d’une humeur massacrante dès qu’il aurait recouvré ses esprits! Cela dit, dans l’empressement évident de l’homme à la tignasse immaculée, les deux acolytes d’infortune perdirent pied et s’écroulèrent sur le plancher du wagon de métro, Kappa par-dessus le cinquantenaire. Si à priori il se demanda s’il avait blessé son chevalier impromptu en l’écrasant sous son poids, Kappa comprit rapidement que l’attention de ce dernier détaillait plutôt la brute ensanglantée qui, visiblement, avait repris contrôle de lui-même plus tôt que tard.

Jetant un regard par-dessus son épaule, le jeune junkie avisa l’homme furax, puis roula sur le côté pour dégager son étrange compagnon qui, assurément, aurait besoin de courir très vite. Elles… elles fermaient ou pas ces portes? Oui? Non? Ah bah non, apparemment! On attendait gentiment que chaque passager soit bien entré avant de partir, hein!

- F-fuck!!

Plus que quelques enjambées et le truand était sur eux! Si de prime abord ce combat ne l’impliquait techniquement pas (il n’avait vraiment rien demandé!), l’enfant perdu de Sullustéhan ne put malheureusement pas rester là les bras croisés. Se relevant tel un ressort, il repoussa violemment le type au nez cassé vers l’arrière, histoire de l’éloigner du cinquantenaire qui avait reculé de quelques pas (réaction naturelle devant le danger quoi). Malheureusement, ce moment précis fut identifié comme approprié pour la fermeture des portes… donc le dealer – au lieu d’être éjecté du wagon – se heurta contre les portes fermées, lesquelles s’assurèrent de par leur simple présence de confiner les hommes dans le train qui, déjà, accélérait. Cela dit, l’homme perdit quand même pied et s’affala contre le siège tout près, offrant malgré tout au duo une chance de pouvoir déguerpir malgré les limites imposées par le moyen de transport.

Sans plus attendre, Kappa agrippa son désormais complice par le bras et le força à se relever avant de détaler.

- Cours, bordel, cours!! Cria-t-il à l’intention du papi alors que leur ennemi (maintenant commun) dégainait un couteau en les injuriant.

Fort heureusement, le train dans lequel ils se trouvaient était un modèle récent et les wagons étaient liés entre eux à l’instar d’un long tunnel (au lieu de wagons distincts fermés), ce qui leur offrait malgré tout une maigre chance de fuite. Ainsi, le duo improbable ne se fit pas prier pour prendre la fuite, le cinquantenaire prenant même la tête, démontrant une fois de plus à quel point il était étonnamment en forme.

Leur poursuivant beugla de rage, laissant entendre moult promesses de souffrance dès l’instant qu’il mettrait la main sur eux et, franchement, Kappa n’avait pas forcément envie de rester pour voir s’il disait la vérité ou pas.

Le premier wagon parcouru fut heureusement presque vide, ce qui contribua à ne pas ralentir leur progression alors que les deux hommes détalaient comme des lièvres sans regarder derrière. Le deuxième était clairsemé, mais la circulation était tout de même fluide. Cependant, le troisième wagon était davantage peuplé et un groupe de jeunes se tenaient au centre de la pièce, papotant entre eux et pianotant sur leur téléphone portable. Merde! Leur ennemi allait assurément gagner du terrain!!

- Dégagez le passage! Se contenta de s’écrier le blondinet, poussant les autres passagers à tourner le regard vers eux.

Inutile de préciser que le cinquantenaire soupçonné fut le premier à être dévisagé? Apparemment, son faciès couvert d’hémoglobine avait de quoi susciter la curiosité. Cela dit, cette même curiosité fut rapidement muée en terreur alors que leur poursuivant faisait irruption, le visage et le t-shirt également tachés de sang, le regard fou et couteau à la main. Si la majorité des passagers se tassèrent de leur trajectoire sans demander leur reste, l’un d’entre eux ne bougea pas d’un iota, trop concentré sur la musique beaucoup trop forte qui lui vrillait les tympans pour porter attention à ce qui se passait autour de lui. Forcément, sa présence obligea le chevalier débonnaire à ralentir, ce qui incita Kappa a réévalué également sa trajectoire pour ne pas heurter son compagnon de plein fouet. Il fallait faire face à la réalité : ils ne pourraient jamais semer ce type, les wagons centraux du train étant trop bondés pour leur permettre une fuite adéquate sans faire de blessés.

Mué par l’instinct et les réflexes, Kappa pivota sur lui-même pour faire face à son attaquant, puis fit un bond vers l’arrière juste au bon moment, évitant la lame qui fonçait vers son flanc, n’atteignant au final que le textile de son t-shirt en y créant une légère entaille. Mais il était complètement cinglé ce type!! Bon d’accord, papi y était allé fort avec sa propension à lui péter le nez, mais il fallait respirer par le n…. erh…

L’arme fusa à nouveau en sa direction et Kappa bifurqua vers la gauche, esquivant à nouveau l’assaut qui, cette fois, heurta le gamin à la musique trop forte. Fort heureusement, la lame s’enfonça dans le sac à dos de ce dernier, le coup étant stoppé par la quantité de bouquins qui s’y trouvaient, permettant ainsi au jeune homme de s’en sortir indemne non sans une bonne frousse. Ce dernier poussa d’ailleurs un cri de peur et d’indignation, abaissant rapidement ses écouteurs imposants et s’éloignant au plus vite de l’agresseur fou furieux.

Peut-être que papi-chevalier avait vu là une ouverture ou une façon plus directe d’arrêter le truand enragé? Enfin, ce dernier décida de le plaquer de tout son corps, histoire de visiblement l’éloigner des autres passagers. Les deux hommes s’écrasèrent contre les bancs du wagon dans la foulée et Kappa observa la scène, estomaqué par ce qui se déroulait. Mains contre sa tête, il n’en croyait littéralement pas ses yeux! Dire que, quelques minutes plus tôt, il était installé, peinard, sur un banal banc d’une station de métro! Inutile de préciser que le chahut avait décuplé son mal de crâne.

- Mais vous êtes dingues quoi!! Arrêtez!! Merde!

Le dealer s’était redressé le premier, levant un bras dans le but évident d’enfoncer son foutu couteau dans les chairs du cinquantenaire. Kappa ne tint plus. Agissant par instinct plus que par réelle volonté, il se jeta sur le fou furieux pour l’empoigner, de dos. Enroulant son bras autour de son cou, il fit pression sur sa trachée et le tira violemment vers l’arrière pour l’éloigner de son sauveur de plus tôt. Titubant dans le processus, il sentit son dos frapper brutalement les portes toujours closes du wagon de métro (tiens, il espérait VRAIMENT qu’elles restent fermées, cette fois). Le corps de leur agresseur gesticulant devant lui, il priait intérieurement le ciel de ne pas recevoir un coup de cette lame qui menaçait de l’égorger à tout moment. Malgré sa voix enrouée, le bougre continuait de l’invectiver, son nez brisé saignant toujours abondamment.

- Mais calme-toi, merde! On peut surement trouver un terrain d’entente, non?!

Visiblement, le type n’était pas bien disposé pour « négocier » … la veine qui ressortait de son cou témoignait bien de sa perte de contrôle. Un petit cours de gestion de la colère… non? Ça ne lui disait strictement rien?

Voyant bien qu’il risquait à tout moment de se faire poignarder, Kappa relâcha soudainement la gorge de son ennemi, puis lui enfonça un pied dans le dos pour le propulser vers le mur opposé au sien. L’homme heurta les sièges avec brutalité, sous les hurlements terrorisés de la foule qui se dispersait vers les autres wagons.

- Okay, on se calme, mec!! Pas besoin d’en venir à faire de grosses bêtises! Kappa levait les mains, espérant vainement calmer les choses.

Cependant… le dealer semblait tout à coup plus intéressé par papi, lequel était, après tout, à l’origine de sa fracture nasale…

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Kallatriel de Sullustéhan
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La chute fut dépréciable.... dignes des plus grands films romantique, Kalla tomba à la renverse et le blond éthéré lui tomba dessus dans l'une des pauses les plus osées du cinéma. En général, c'est le moment ou les deux protagonistes choisissent de s'embrasser. Mais bien évidement la scène du métro n'avait rien à voir avec de la romance.... Tout d'abord Kalla en eut le souffle coupé, c'était sûr qu'il venait de se claquer le dos avec une chute pareil, et le gamin pesait lourd, et deuxièmement, décalant sa tête légèrement de côté pour pouvoir voir, l'ange aperçu le dealer enragé s'élancer vers les portes qui ne fermaient pas. Le blond avait de bon réflexes car tournant la tête à son tour, il eut un geste rapide, pour se dégager d'au dessus du corps de son vis-à-vis et rouler de côté pour faire face aux portes qui.....ne se refermaient toujours pas....

-DIEU DU CIEL!!

l'homme moribond avait fini par rentrer, le cinquantenaire toujours le souffle coupé et allongé par terre, avait vu le gamin d'un geste habile repousser leur agresseur au nez cassé vers le quai au moment ou les portes se refermaient enfin.

-MERDE!

Heureusement pour eux l'homme perdant l'équilibre sous le chocs, s'était affalé sur les bancs à proximité leur faisant gagner de précieuses minutes dans leur course d'obstacle entre les wagons. Agrippant la main qu'il lui était tendue Kalla avait sauté sur ses jambes, l'adrénaline masquant maintenant la douleur. Sur l'ordre de détaler, l'ange céruléen ne se fit pas prier et pris la tête de la course, gardant la nuque légèrement inclinée pour percevoir la distance qui les séparaient de leur poursuivant. Le type les menaçaient de mille et un sévices physique et de potentiellement ramener des copains pour leur faire la fête. Le blond suivait bien la cadence. Il était étonnant pour un gamin qui paraissait en manque. Ça force physique était remarquable, aussi habile qu'un guerrier. Mais pourtant son teint de cadavre et son regard perdu parjurait complètement avec ses actions....

Quoi? Sondant la ruche et les différents canaux. L'ange d'azur avait cru apercevoir une faible plainte proche? Comme une complainte n’interagissant avec personne sur le réseau. Une plainte personnelle disparue aussi vite qu'elle n'était apparue et ignorée de tous?

Bien trop préoccupé par ce qui se passait derrière, le chevalier en sweat-shirt heurta une barre en plein torse qu'il n'avait pas vu. Son plexus solaire lui fît atrocement mal et il se laissa pivoter autour de la barre pour la contourner, portant ensuite une main sur son torse. Heureusement il n'y avait que très peu de monde pour leur barrer la route et il put tituber un peu sans s'enfoncer dans un passager du métro.

Malheureusement il n'eurent pas longtemps la chance d'avoir un passage claire. Un groupe de jeunes, comme une horde de gnous venait de se séparer en deux sur les côtés, sous les invectivations du blondinet mais un pauvre gamin, les écouteurs enfoncé sur les oreilles était resté sur leur passage. Kalla stoppa net et plongea sur un côté au moment ou son compagnon de fortune se retournait pour faire face à l'enragé.

Pas de bol....le plongeons le fit atterrir directement sur les genoux d'un couple qui s'enlaçait, sa tête s’enfonçant directement dans le long manteau couleur sable de la femme et y laissant une grosse trace de sang, sous le regard blême de son compagnon. Les mains ensanglantés, le cinquantenaire essaya de rattraper les dégâts ne voyant pas, sous le stress qu'il empirait la situation, « paluchant » le manteau dans un grand embarras et sortant un mouchoir pour essayer d'éponger le sang (il y avait bien trop de sang, il devait lui aussi saigner de quelque part) il se confondait en excuses pendant qu'il élargissait maintenant la tache de sang au chemisier blanc de la jeune femme horrifié, et que l'homme sur lequel il était encore à moitié affalé le repoussait outré.

-Je suis mortellement confus madame, je vais vous payer le pressing, je vous payerais.

Il sortait maintenant des liasses de billets de son veston, qu'il essayait de réunir au propre et il fut à nouveau repoussé vers l'avant sur le couple s'affalant directement la tête la première dans l'entre jambe de l'homme, il se retourna rapidement, la mains toujours sur la cuisse du passager du métro qui menaçait de lui casser la gueule, pour voir son acolyte au teint d’albâtre se débattre contre le dealer qui avait sorti un couteau, évitant la lame de justesse.

Ce n'était pas possible! Le blond avait des réflexe de défense bien trop élaboré pour que ce ne soit qu'une coïncidence. Ces techniques, l'ange cinquantenaire les avait déjà vu performé par son frère.....

Le passager du métro avisant lui aussi le spectacle de l'agression au couteau se ravisa promptement et ne bougea pas de son siège, pendant que Kalla prenant appuis confusément sur sa cuisse se remettait debout. Des liasses de billets voletant autour d'eux. Le gamin aux écouteurs était toujours en plein milieu du passage ne se rendant compte de rien. Quand le blond esquiva le énième coup de couteau qui vint se planter dans le cartable rempli de bouquins Kalla se dit qu'il risquait d'y avoir des blessés et qu'il était temps....Au moment ou le petit jeune aux écouteurs se dégageait enfin du passage, choqué par l'attaque, l'ange était debout et prenait appuis sur ses deux jambes.

Bondissant d'un coup, il exécuta un placage digne de la NFL, et vint choir avec son adversaire sur deux bancs vides du métro, laissé à la hâte par des passagers effrayés. Si il n'avait pas déjà une côte endommagé par sa précédente chute, maintenant s'était le cas.....

(Avancer la vidéo à 0:58 et regarder jusqu'à la fin ^^)



Kalla était affalé par terre, il avait glissé des sièges et n'arrivait plus à se relever. Le dealer écumant de bave et de sang comme un chien qui a la rage se tenait prêt à abattre sa lame vengeuse dans ses chairs, lorsque le jeune homme au cheveux de blé et au regard céruléen, vint entourer son bras autour de la trachée de la brute pour le tirer en arrière, son dos frappant contre les portes. Après moulte gesticulations et attaque de couteau dans le vent du cinglé, par un coup de pied agile du blond, le cinglé en question, fut à nouveau projetés sur les sièges d'ou Kalla s'était déjà retiré, rampant quelques mètres plus loin pour se mettre à l'abris et reprendre son souffle.

MERDE!! Mais qu'il était résistant ce fou avide d'en découdre! Les multiples coups et chutes ne lui faisait donc rien?! Mais il était sous crack ou quoi?!

Et de nouveau, au plus grand désarroi du chevalier en sweat-shirt, le dingue était sur son cas....l'empoignant par la tignasse. Le papi céleste se fit arracher le dessus du crâne se relevant avec peine. Le blond en face, les avants-bras en avant essayait de se rapprocher pour tenter une prise. Mais l'homme au couteau gesticulait bien trop pour ça.... criant des menaces et pourfendant l'air de sa lame....

Pivotant sur lui même en essayant de se dégager de l'emprise du type, Kalla voulait le ramener vers les portes et attendre qu'elles s'ouvrent pour se dégager et le pousser hors du wagon, quand soudain, les lumières s'éteignirent, un grand crissement retenti et un coup de frein sec envoya tout le monde dans le décors. L'ange d'azur atterrissant une énième fois dans les bras du blond paumé pendant leurs chute. Quelqu'un avait tiré la poignée d'arrêt d'urgence....

Parmi le brouhaha des cris de plainte et de surprise, des bruits de chute et de corps qui s'entre-choc et de la sonnerie d'alarme du métro à l'arrêt, dans la confusion des lumières flash des néons qui se rallument. Une voix s'esclaffa :

-Ça suffit maintenant! Ne bougez plus et ne vous avisez plus de faire du grabuge! J'ai appelé la police!  

Kalla croisa le regard du blond. À voir sa gueule déconfite, ce n'était apparemment pas une bonne nouvelle.

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Kappa
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Visiblement, ses supplications et ses tentatives complètement vaines de calmer le jeu ne donnait absolument rien : le dealer était complètement hors de contrôle, laissant entrevoir à tous ses problèmes évidents de consommation ou de problèmes mentaux. Et venant d’un junkie comme Kappa avec lui-même son lot de défis psychologiques, remarquer ce genre de choses était peu dire!

La scène était surréaliste : le fou furieux venait d’agripper le chevalier débonnaire par la tignasse, le relevant de force avec un geste violent. Fuck, il allait vraiment le faire? Il allait vraiment poignarder cet homme, comme ça, devant tout le monde? La gorge serrée par l’angoisse, le blond tenta une approche, cherchant désespérément une ouverture pour venir en aide à son sauveur de plus tôt, mais le truand était trop hors de contrôle pour lui permettre d’agir réellement. Même s’il était lui-même aux prises avec son lot de problèmes (y compris cette migraine atroce), l’ange perdu refusait de baisser les bras pour laisser le cinquantenaire à son triste sort. Certes, initialement, il n’avait rien demandé, cependant, il se considérait tout de même un peu responsable de la situation de papi. S’il n’avait pas été présent, sur ce banc de métro, sweatshirt guy n’aurait pas senti le besoin de lui venir en aide pour ensuite risquer sa vie bêtement.

Notant malgré lui une maigre ouverture, Kappa serra les poings. Bon, peut-être se récolterait-il une sévère entaille, mais au moins, il aurait le mérite d’avoir été utile, d’avoir tenté un truc merde! Se préparant à passer à l’action, le représentant des Red Skulls ne put jamais mettre son plan à exécution, puisque l’univers en avait visiblement décidé autrement.

BANG! Les lumières se refermèrent d’un seul coup, prenant tout le monde par surprise. Les freins s’activèrent brusquement, envoyant les passagers valser à travers le wagon, Kappa compris. Cependant, si virevolter sous son propre poids était une chose, se coltiner un cinquantenaire en pleine poire dans le processus en était une autre! Sous le poids supplémentaire qui lui était imposé, Kappa perdit pied et s’écroula au sol, non sans se prendre la barre latérale directement dans le dos dans son mouvement. Une fois sur le plancher sale du wagon de métro, l’enfant perdu de Sullustéhan toussa tout son saoul, espérant remplir de nouveau ces pauvres poumons qui n’avaient – eux aussi – rien demandé.

Papi jugea qu’il s’agissait d’un moment opportun pour rouler loin du corps du junkie à la chevelure blonde, lui permettant ainsi de mieux reprendre ses esprits. Les néons se réactivèrent, agressant sans vergogne les pauvres prunelles azurées du principal intéressé et une voix beugla des menaces à leur encontre, parlant cette fois-ci d’une intervention policière.

Si la question la plus pertinente aurait été « Mais comment allons-nous nous en sortir? », Kappa se demanda plutôt quel était le miracle derrière le fait que ni lui ni papi n’avait un truc de cassé à l’heure qu’il était? Parce que franchement, les coups et les impacts ne cessaient de pleuvoir, et pourtant, ils étaient toujours aptes à continuer… Sans parler de Nez-Cassé, qui reprenait aussi ses esprits!

Le regard azur de Kappa rencontra instinctivement celui de son compagnon improbable. La police n’était jamais une bonne option pour le jeune Red Skull, lequel trempait dans trop d’affaires illégales pour se permettre d’être pincé (devait-on rappeler le vol de banque auquel il avait participé avec ses pairs et qui avait été mené par Philomena, sa patronne directe? Les meurtres, les coups de feu, les camions de poubelle chargeant les flics dans la rue, tout ça, tout ça… ). Son cerveau redémarrait mollement suite à l’impact de plus tôt et l’adrénaline qui recommençait à couler dans ses veines lui permit de réfléchir à toute allure malgré son piètre état de junkie en manque. Il devait foutre le camp… idéalement, sans impliquer papi cette fois, celui-ci ne méritant pas un casier judiciaire pour trouble de la paix publique ou voie de fait! Quoique… que savait-il vraiment du bonhomme? Absolument rien… Si ça se trouvait, c’était peut-être un membre d’un gang en plein essor ou un truc du genre… BREF, il n’avait pas le temps de statuer sur le sujet.

- Et qu’est-ce que tu vas faire, petite merde, pour nous en empêcher en attendant la venue des flics? Moi, je vous bute tous et c’est fini! Pesta le dealer cinglé qui se relevait en titubant.

Visiblement, le petit malin qui avait tiré sur les freins d’urgence n’avait pas prévu une suite funeste, le concernant. En fait, le connard au nez cassé n’avait pas tort… Avant que les flics ne les atteignent, tant de choses pouvaient se produire…

Rageur, Kappa profita de la diversion pour se relever d’un seul coup. Vif comme l’éclair, il fracassa son poing sur la gueule du truand ensanglanté, lequel perdit de nouveau pied. Après tout, vu la multitude de baffes qu’il s’était coltinée jusqu’à présent, il n’était pas bien étonnant de constater qu’il tenait à peine sur ses deux jambes! Dans sa chute, le revendeur de drogue heurta de nouveau un banc tout près… mais cette fois, son crâne prit l’essentiel du coup. Le fracas qui s’en suivit ne présageait rien de bon, surtout en considérant le fait qu’il était maintenant immobile, au sol…

Oh… Oh shit… Ça, c’était bête.

Un silence avait envahi le wagon. Tous fixaient le corps inerte d’où le sang continuait de s’écouler depuis la boîte crânienne cette fois, comme si le temps s’était arrêté.

- E-e-est-ce qu’il…? Fit la voix incertaine de l’un des adolescents amassés dans un coin opposé du wagon.

- Bonne question… Le coupa Kappa d’une voix chevrotante.

À voir les orbites de la pseudo victime fixant le vide, les choses ne présageaient rien de bon. Kappa avait déjà tué, par le passé, bien que ce fut toujours à contrecœur. Ses missions imposées par Philomena le poussaient à accomplir des actes périlleux et répréhensibles… Toutefois, si la mort du dealer ne le peinait en rien, le fait qu’il y ait autant de témoins (dont certains d’âge mineur), ça… ça le perturbait un peu plus. Et puis, si on prenait l’exemple de braquage de plus tôt… il était masqué au moment des faits, donc l’identifier était nettement plus compliqué! Là, tout le monde avait vu son visage… Était-il dans la merde, par hasard? Quelle putain de journée, quand même!

- Je… J’ai pas voulu ça… Souffla-t-il du bout des lèvres, brisant le silence alors que visiblement, papi se rapprochait du corps pour constater le décès. Je voulais juste qu’il cesse…

Tout le monde reprenait leurs sens et la panique insufflée par la présence d’un cadavre eut tôt fait de mettre le feu aux poudres. Les hurlements envahirent l’habitacle, vrillant les tympans déjà douloureux de l’ange perdu à l’instar d’un marteau piqueur en plein travail. La souffrance physique en découlant était insupportable et pour couronner le tout, des murmures et des voix commençaient à s’élever dans son esprit troué comme une passoire, exacerbant son sentiment de perte de contrôle.

Kappa agrippa son crâne à deux mains alors que les témoins de la scène détalaient vers les wagons centraux du métro. Il geignit, autant de peur que de douleur, et son regard croisa celui de papi qui, pour le moment, lui semblait indéchiffrable.

- FUCK! Cria-t-il avant de lui-même détaler en sens inverse de la population, soit vers les wagons du fond desquels ils étaient arrivés.

Son but? Il allait utiliser la sortie d’urgence du train souterrain pour s’élancer dans les tunnels obscurs. Si la situation lui semblait critique, il savait néanmoins qu’il pourrait faire signe à Philomena dès qu’il serait dans un endroit plus calme, laquelle prendrait probablement en charge la situation. Honnêtement? Il était probable qu’elle soit fière de lui pour avoir dégommé un type et avoir causé une montagne de chaos au sein des cœurs sensibles de la population générale… et lui reprocherait peut-être un peu de ne pas avoir volé la cam’ dans le processus, laquelle pourrait leur rapporter un petit pactole (tant qu’à avoir buté un type, autant faire des profits en plus, non?). Cependant, vu la cohue monstre dans son crâne et la douleur intenable qui en découlait, il n’avait pas eu la présence d’esprit de voler le sac du cadavre dans sa fuite… Il y aurait toujours place à l’amélioration dans le futur, non?

À peine avait-il atteint la porte d’urgence située tout au fond du train que Kappa entendit une voix le héler, derrière lui. Main sur la poignée, il jeta un regard souffrant et embrumé par-dessus son épaule, notant la présence de papi qui, étonnement, semblait soucieux. Pourquoi n’avait-il pas fui avec les autres? Il aurait simplement l’air d’un bon samaritain qui avait voulu lui venir en aide ou qui s’était opposé à l’homme armé, sans plus… Or, en traînant plus avec Kappa, il risquait d’avoir des ennuis inutiles.

- Va-t’en, tu ne peux pas être vu avec moi! Grogna-t-il, les dents serrées et tentant de contrôler le timbre de sa voix. Je suis de la mauvaise graine, tu vas avoir des ennuis! Merci pour ton aide, mais dégage, maintenant! Sois pas bête!

Tirant sur l’encolure de son t-shirt, Kappa laissa entrevoir – sous la clavicule, sur son pectoral gauche – un tatouage à même son épiderme : le sigle des Red Skulls, lequel lui avait été imposé afin d’officialiser son affiliation avec le gang. Assurément, si le chevalier en sweatshirt avait un minimum de connaissance de la rue, il reconnaîtrait cet insigne n’importe où. Après tout, le gang des Red Skulls était connu pour les emmerdes qu’il semait sur son sillage et sa réputation n’était plus à refaire. À voir l’air de son vis-à-vis, Kappa comprit qu’il savait exactement de quoi il en retournait.

- Va-t’en… Répéta-t-il. Tu vas être dans la merde, autrement…

Recrudescence de voix. Augmentation de la douleur. Kappa se frappa le crâne de son poing dans son geste instinctif et grogna plus fort cette fois, son regard devenant encore plus vitreux.

- Mes médocs… Il me faut mes médocs, putain de merde!

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