La ville est est littéralement rongée par les cartels qui s'y développent.
La politique laxiste de madame la maire Sélène Salvatori a permis à nombre de petites et grandes mafias de se former et cohabiter unies dans la volonté de générer un maximum de profit... Mais toutes aussi divisées par la volonté de générer un maximum de profit.

Il faut dire que si un pacte de non agression a été accepté dans le Beau Quartier pour ne pas le détruire, le reste de la ville est une zone de combat, avec la présence des civils pour faire tampon.

Chaque organisation se bat pour conserver ses zones d'influence, pour étendre l'éventail de sa clientèle, pour développer ses routes d'importation ou exportation de produits illégaux.

Les plus grandes organisations sont au nombre de trois et se sont spécialisées dans certains marchés très lucratifs.

Voyons ensemble qui serait susceptible de vous attirer des ennuis dans les rues de la métropole.



Cette organisation assez jeune d'origine serbe a connu un fort essor ces quatre dernières années. En effet, ils sont très faciles à approcher et possèdent un service de recrutement assez peu regardant sur la qualité des membres entrants.
Jouant surtout sur le poids du nombre de leur personnel, ils n'ont pas d'uniforme défini ou de signe de ralliement visible en dehors d'une élément de couleur rouge sur leur tenue. Mais comme le rouge est une couleur qui passe partout on peut vite devenir paranoïaque. Ce qui joue en leur faveur.

Spécialisés dans le racket, l'enlèvement et la demande de rançon, le proxénétisme et
la production et vente de drogues, les Red Skulls se démarquent par une violence incontrôlée.
Il n'ont et ne désirent aucune alliance avec qui que se soit et s'en prennent à toute personne ou mafia qui a la mauvaise idée de marcher sur leurs plates-bandes.

Leur chef, Danijel Borislav, est un démon notoire.


Bien loin de la misère de ses troupes de première ligne, il possède de nombreux bars et boites de nuits.

Son organisation fonctionne très simplement.
Il a un Lieutenant des Finances, un des Affaires, et un de la Guerre. Eux-mêmes commandent à des chefs qui relaient les ordres aux troupes conventionnelles. Le groupe Finances, ou Affaires, et Guerre n'ont absolument aucune idée de ce que font les autres, pour conserver une opacité sécuritaire en cas d'espionnage.

Relativement indisciplinés, les femmes et hommes dépêchés sur le terrain pour se battre sont de véritables têtes brûlées, parfois boostés par des drogues pour ne ressentir ni peur ni douleur au combat. Pour monter en hiérarchie il faut simplement se montrer fort, impitoyable et avoir un tableau de chasse bien fourni. Les rivalités sont utilisées pour augmenter la hargne des combattants.
Connus pour leur férocité, ils compensent leur faible niveau de formation, et leur niveau d'équipement très irrégulier, par un nombre écrasant, et une certaine inconscience face au danger.



Officiellement ?
Circulez, il n'y a rien à voir. Ici ce sont de braves curés, sœurs et moines qui étudient et prêchent la Bonne Parole. Dieu n'est qu'amour.
Mais Dieu est aussi assortit au bled où il est implanté. Et oui. Parce que si l'habit semble faire le moine, ceux-ci n'ont rien de religieux. Ils ne font que se déguiser pour apparaître aux yeux de tous purs et innocents. Mais rien n'est sacré pour eux, et leur business.

Mafia présente aussi loin que la mémoire puisse remonter, elle est constituée principalement de marchants d'armes et des portes-flingues qui les protègent.
Leur matériel est d'une haute qualité, et ils sont connus pour fournir des armes chères, et de toute catégorie, mais à un prix très élevé. Ils vendent peu, mais lorsqu'une affaire est conclue, elle permet de nombreux bénéfices.

Si en apparence les membres de l’Église sont capable d'officier des messes, de bénir, d'accompagner des professions de foi, des baptêmes, de mener des opérations caritatives pour aider leur prochain, il ne s'agit que d'une vitrine deluxe pour confondre les crédules.
Mais ne vous y trompez pas. Ils sont aussi infâmes et sans pitiés que les autres truands qui peuplent Roanapur.

Les marchands et nouvelles recrues vivent entre eux au sein de leur abbaye sous le regard critique de la Mère Abbesse Yolanda.


Secondée de ses prêtres, elle est connue pour ne jamais se séparer de son Desert Eagle plaqué or. Et si la plupart de leurs membres savent se battre, leurs portes-flingues sont très précis et des combattants aguerris. Ils connaissent très bien le matériel qu'ils utilisent et comme l’Église est la principale source d'armes de qualité supérieure dans la ville, ils savent aussi très bien de quoi sont dotés les autres cartels.

Jouant de leur image de 'gentils' et de fournisseurs de marque, personne n'a envie de se les mettre à dos. Car d'une façon ou d'une autre toutes les mafias importantes de la ville collaborent et marchandent avec eux. Aussi, s'attaquer à eux, c'est un peu s'attaquer à toute la ville.




Groupe paramilitaire d'origine Américaine, il s'agit de professionnels peu nombreux mais extrêmement performants. Issues de tous les secteurs militaires des forces spéciales à l’ingénierie ou la marine, leur niveau de technicité est inégalée à Roanapur. Leurs épreuves de recrutements sont épouvantables et il est très difficile de se faire accepter chez eux.

Possédant des sociétés de protection rapprochée florissantes, investissant dans la sécurité, ils  tiennent plus d'une armée privée que d'un cartel classique. Aujourd'hui composé surtout par des militaires ou des policiers déçus de la faible reconnaissance de leur pays pour leurs sacrifices, La Meute est un groupe extrêmement violent et capable d'opérer contre toute menace ou dans toutes les configurations.

Respectés à Roanapur pour leur extrême efficacité, on les déteste cependant pour la violence disproportionnée de leurs opérations. Lorsqu'ils sont impliqués dans des engagements, ils utilisent des techniques et de l'équipement de guerre, ce qui est sensé être interdis dans la ville.

Mais madame la maire reste silencieuse à leur sujet. En effet, ils ont déjà fourni leurs services pour l'aider à pacifier les groupes trop virulents, ou pour stopper des guerres de gangs qui dégénéraient. Il semble qu'elle ne les utilise un peu comme une seconde police. Celle qui peut se salir les mains en faisant le sale boulot. Et qui n'est pas liée en apparence avec le pouvoir politique en place.


Sofiya Pavlovna, ancienne Spetsnaz dirige aujourd'hui l'organisation implantée à Roanapur. Aisément reconnaissable pour les brûlures qui enlaidissent son visage et son torse, c'est une femme dure que rien ne semble pouvoir émouvoir.
Dirigeant La Meute d'une main de fer, c'est une femme qui raffole des défis et des combats sanglants.
Ses réactipns violentes au moindre affront en font un individu extrêmement dangereux qu'on ne veut pas avoir contre soi.

Opérant avec une rigueur toute militaire sauf pour ce qu'il est de l'hygiène personnelle, ont les reconnait aisément lorsqu'ils sont de sortie car ils portent tous un uniforme ainsi qu'une gilet porte-plaque et des armes de guerre.

Et comme La Meute est une structure internationale elle bénéficie de fonds conséquents pour renouveler son matériel et correctement former son personnel.
Mais très peu sont acceptés. Il s'agit du cartel le plus puissant, mais aussi le plus petit en terme d'effectifs. Ce qui l'oblige à limiter ses opérations.

En d'autres termes, le marché des armes, de la drogue, et de la sécurité sont déjà occupés à Roanapur, et groupes particulièrement virulents. Vous n'avez pas envie qu'ils vous surprenne à tenter de leur voler des clients sur leur domaine.

Bien d'autres options s'offrent à vous, mais restez discret. Vous ne savez jamais quel loup vous observe...