Accueil
Zackeriel de Sullustéhan
♕ Autrefois, c’était Zack ou Zacky, selon la proximité entretenue avec lui. Maintenant, il ne répond qu’au pseudonyme de Kappa, pseudonyme ridicule imposé par ses geôliers ♕ 30 ans • Autrefois, soldat de Sullustéhan… maintenant… itinérant? • Ange
• Sullustéhan • Bisexuel
• Sullustéhan • Bisexuel
De corps et d'esprit
PHYSIQUE • Il fut un temps où Zackeriel de Sullustéhan arborait des caractéristiques typiques à son clan d’origine. Ce charme monstrueux attribuable aux anges le suivait partout et sa chevelure bien entretenue, courte et d’un blond doré aurait pu faire beaucoup d’envieux sur terre. Ses yeux d’un bleu azur chatoyaient comme l’océan tropical et ce sourire sincère attisait naturellement la confiance. Son teint clair n’était ni trop pâle, ni trop bronzé et n’arborait aucune imperfection notable. Sa carrure était indéniable sans être exagérée à outrance, signe flagrant de ses compétences guerrières et de ses saines habitudes de vie. Dans son dos trônaient deux ailes puissantes de couleur ivoire, dont les plumes possédaient un reflet doré lorsque les chauds rayons du soleil caressaient leur surface. Zackeriel était un bel ange, aux traits réguliers et masculins, au menton toujours bien rasé. Ses goûts vestimentaires reflétaient à merveille les idéaux angéliques par leur côté vintage et d’une qualité indéniable. Un parfait guerrier angélique dans le plus parfait des mondes. Lumineux par sa personnalité vibrante, attirant les regards par le port de ses vêtements sans la moindre souillure et par sa posture bien droite et solide. Rien ne présageait que le combattant chevronné de Sullustéhan accueillerait un futur aussi funeste.
Deux années en enfer suffirent pour ternir ce tableau qui avait tout pour attiser la convoitise. La négligence imposée a fait son apparition et les sévices ont marqué de manière indélébile ce corps jusqu’alors exempt de cicatrices apparentes. La malnutrition a eu raison de ces muscles bien entretenus, rendant le principal intéressé presque maigrichon. Enfin... connaissant ses origines, il était à parier que le tout reviendrait rapidement, dès qu’il s’y remettrait... SI il s’y remettait, en fait. Sa chevelure courte et bien entretenue est devenue longue et rasée par endroit. À priori, il s’agissait d’un pied de nez que voulait lui faire ses tortionnaires pour se moquer de sa perfection de jadis, mais au final, l’ange s’y est habitué et ne répugne plus cette coupe considérée « à la mode » chez les humains. Des piercings sont apparus dans ses oreilles, fantaisies futiles imposées par l’une de ses tortionnaires pour une raison qui lui échappait encore. Sa peau saine est devenue plus terne au fil des tortures et même pâlie par le manque d’exposition au soleil, lui qui a passé le plus clair de son temps dans la cale d’un bateau infernal. Ses ailes, autrefois majestueuses et puissantes, pendent presque dans son dos, faute de stimulation. Les muscles de ces dernières ne peuvent plus le supporter, à moins d’un entraînement rigoureux qui leur permettrait de retrouver leur vigueur d’antan... Toutefois, l’amnésique ne se rappelle même plus leur existence! Alors pour en faire l’utilisation... Meh... Finalement, là, sur sa nuque, se trouve un tatouage cicatriciel, lequel a été marqué au fer rouge à même ses chairs. Un K, un peu stylisé. Il s’agit de son nouveau nom, attribué par ses tortionnaires démoniaques : Kappa! Un simple chiffre grec équivalant à 20, puisqu’il était le 20e individu sur lequel de telles pratiques étaient effectuées.
En termes de tenue vestimentaire, Zackeriel privilégie les fringues pratiques et durables. Pour dire vrai, il ne possède que très peu de choses, alors il est très peu pointilleux quand vient le temps de voler une simple paire de jeans. Envolée les sublimes tenues angéliques! Maintenant, il fait main-basse sur ses vêtements sobres, confortables et surtout, qui passent inaperçus!
Parce que se perdre dans la masse et se faire oublier est de loin son souhait le plus cher... Si seulement c’était possible.
CARACTÈRE • Ce regard fuyant parle de lui-même, n’est-ce pas? Et quand est-il de ces mains anxieuses qui triturent cette cigarette encore fumante ou le goulot de cette bouteille remplie d’alcool? La nervosité est palpable, mais pouvons-nous vraiment lui en vouloir? Il détaille les gens qui croisent sa route en tentant au mieux de ne pas trop être insistant. Rien à avoir avec les bonnes manières, il redoute simplement d’attirer l’attention. Méfiant, il a du mal à accorder sa confiance, sa paranoïa évidente ne l’aidant en rien. Ils sont partout... du moins, le croit-il, plus ou moins à tort. Mais lorsqu’il croise la route de l’un d’entre eux... Il le sait, c’est tout. Il ne se l’explique pas vraiment, mais il a ce pressentiment étrange qui le pousse à s’éloigner... Ou il est carrément cinglé, ce qui n’est pas improbable non plus. Après, ces échos qu’il entend dans son crâne, lointains, comme des discussions ou des lamentations, ne font que lui nuire, le distrayant au maximum. Il ne faut pas s’étonner qu’il soit accroc à ses médocs, à l’opium et à l’alcool... Ces méthodes peu recommandées ont au moins ce chic de l’engourdir, de contribuer à ce qu’il ne soit plus lui-même... Parce que Kappa ne s’aime pas. Il a appris à se répugner à force de subir toutes ces tortures, qu’elles soient physiques ou mentales. Il ne vaut rien. Il le sait. Enfin... Il n’en reste pas moins traqué pour autant! ILS le considèrent comme amusant, distrayant... alors ILS ne veulent pas se débarrasser de lui.
Alors il ne reste jamais au même endroit trop longtemps. Autrement, ses poursuivants finissent toujours par le retrouver. Comment faisaient-ils d’ailleurs? C’était à croire qu’il avait une foutue puce GPS, implantée quelque part sous la peau... Oh merde, était-ce le cas?!! Son errance lui permet d’éviter d’être trop facilement repérable. Le fait de n’avoir aucun toit sur sa tête ne le dérange en rien... Sauf la nuit, parce que franchement, cette ville semble pourrie jusqu’à l’os et grouille de pauvres débiles encore plus affectés que lui. C’était dangereux, quoi! Encore une chance, il est débrouillard et intelligent... Il a vite fait d’apprendre quels lieux sont les plus sûrs lorsque la nuit tombe sur cette mégapole qui, à priori, ne dort jamais... Roanapur...? Quel trou paumé, quand même... Le trou de cul du monde, assurément.
Il est agile, c’est indéniable. En fait, il ne savait absolument pas qu’il était doué pour voler des trucs sans qu’on ne remarque! Il faut dire que sa mémoire est un véritable gruyère et son passé semble inexistant... Ce qui est absurde. Tout le monde a un passé, un présent et un futur, pas vrai? Il n’en faisait assurément pas exception... Bien que son futur, à lui, est carrément incertain. Oh et il a des réflexes de feu! Ça non plus, il n’en savait rien! Il l’a appris à ses dépens à quelques reprises. Visiblement, quelque part dans ce trou béant et vide qu’est son esprit, des souvenirs lointains le poussent parfois à adopter des comportements de combattants assez redoutables, ce qui le prend chaque fois au dépourvu... Il devait être un Marine de la US Army ou un truc du genre dans une autre vie. Autrement, il ne s’expliquait pas ces comportements étranges et instinctifs...
De son passé en temps que Zackeriel, Kappa a gardé sa loyauté lorsque cette dernière est acquise, sa vivacité d’esprit et sa propension à vouloir aider autrui... bien que cette facette est encore bien enfouie au fond de lui, étouffée par toute cette méfiance débordante. S’il fut autrefois un homme altruiste, souriant, fidèle et obéissant, cet individu céleste a laissé place à une sorte de loque humaine survivaliste, au mieux.
Une chose est certaine... il est marqué par ces années de tortures et son cœur est désormais chargé de haine pour ces créatures infernales qui ont, littéralement, détruit sa vie et celles de plein d’autres gens...
Deux années en enfer suffirent pour ternir ce tableau qui avait tout pour attiser la convoitise. La négligence imposée a fait son apparition et les sévices ont marqué de manière indélébile ce corps jusqu’alors exempt de cicatrices apparentes. La malnutrition a eu raison de ces muscles bien entretenus, rendant le principal intéressé presque maigrichon. Enfin... connaissant ses origines, il était à parier que le tout reviendrait rapidement, dès qu’il s’y remettrait... SI il s’y remettait, en fait. Sa chevelure courte et bien entretenue est devenue longue et rasée par endroit. À priori, il s’agissait d’un pied de nez que voulait lui faire ses tortionnaires pour se moquer de sa perfection de jadis, mais au final, l’ange s’y est habitué et ne répugne plus cette coupe considérée « à la mode » chez les humains. Des piercings sont apparus dans ses oreilles, fantaisies futiles imposées par l’une de ses tortionnaires pour une raison qui lui échappait encore. Sa peau saine est devenue plus terne au fil des tortures et même pâlie par le manque d’exposition au soleil, lui qui a passé le plus clair de son temps dans la cale d’un bateau infernal. Ses ailes, autrefois majestueuses et puissantes, pendent presque dans son dos, faute de stimulation. Les muscles de ces dernières ne peuvent plus le supporter, à moins d’un entraînement rigoureux qui leur permettrait de retrouver leur vigueur d’antan... Toutefois, l’amnésique ne se rappelle même plus leur existence! Alors pour en faire l’utilisation... Meh... Finalement, là, sur sa nuque, se trouve un tatouage cicatriciel, lequel a été marqué au fer rouge à même ses chairs. Un K, un peu stylisé. Il s’agit de son nouveau nom, attribué par ses tortionnaires démoniaques : Kappa! Un simple chiffre grec équivalant à 20, puisqu’il était le 20e individu sur lequel de telles pratiques étaient effectuées.
En termes de tenue vestimentaire, Zackeriel privilégie les fringues pratiques et durables. Pour dire vrai, il ne possède que très peu de choses, alors il est très peu pointilleux quand vient le temps de voler une simple paire de jeans. Envolée les sublimes tenues angéliques! Maintenant, il fait main-basse sur ses vêtements sobres, confortables et surtout, qui passent inaperçus!
Parce que se perdre dans la masse et se faire oublier est de loin son souhait le plus cher... Si seulement c’était possible.
CARACTÈRE • Ce regard fuyant parle de lui-même, n’est-ce pas? Et quand est-il de ces mains anxieuses qui triturent cette cigarette encore fumante ou le goulot de cette bouteille remplie d’alcool? La nervosité est palpable, mais pouvons-nous vraiment lui en vouloir? Il détaille les gens qui croisent sa route en tentant au mieux de ne pas trop être insistant. Rien à avoir avec les bonnes manières, il redoute simplement d’attirer l’attention. Méfiant, il a du mal à accorder sa confiance, sa paranoïa évidente ne l’aidant en rien. Ils sont partout... du moins, le croit-il, plus ou moins à tort. Mais lorsqu’il croise la route de l’un d’entre eux... Il le sait, c’est tout. Il ne se l’explique pas vraiment, mais il a ce pressentiment étrange qui le pousse à s’éloigner... Ou il est carrément cinglé, ce qui n’est pas improbable non plus. Après, ces échos qu’il entend dans son crâne, lointains, comme des discussions ou des lamentations, ne font que lui nuire, le distrayant au maximum. Il ne faut pas s’étonner qu’il soit accroc à ses médocs, à l’opium et à l’alcool... Ces méthodes peu recommandées ont au moins ce chic de l’engourdir, de contribuer à ce qu’il ne soit plus lui-même... Parce que Kappa ne s’aime pas. Il a appris à se répugner à force de subir toutes ces tortures, qu’elles soient physiques ou mentales. Il ne vaut rien. Il le sait. Enfin... Il n’en reste pas moins traqué pour autant! ILS le considèrent comme amusant, distrayant... alors ILS ne veulent pas se débarrasser de lui.
Alors il ne reste jamais au même endroit trop longtemps. Autrement, ses poursuivants finissent toujours par le retrouver. Comment faisaient-ils d’ailleurs? C’était à croire qu’il avait une foutue puce GPS, implantée quelque part sous la peau... Oh merde, était-ce le cas?!! Son errance lui permet d’éviter d’être trop facilement repérable. Le fait de n’avoir aucun toit sur sa tête ne le dérange en rien... Sauf la nuit, parce que franchement, cette ville semble pourrie jusqu’à l’os et grouille de pauvres débiles encore plus affectés que lui. C’était dangereux, quoi! Encore une chance, il est débrouillard et intelligent... Il a vite fait d’apprendre quels lieux sont les plus sûrs lorsque la nuit tombe sur cette mégapole qui, à priori, ne dort jamais... Roanapur...? Quel trou paumé, quand même... Le trou de cul du monde, assurément.
Il est agile, c’est indéniable. En fait, il ne savait absolument pas qu’il était doué pour voler des trucs sans qu’on ne remarque! Il faut dire que sa mémoire est un véritable gruyère et son passé semble inexistant... Ce qui est absurde. Tout le monde a un passé, un présent et un futur, pas vrai? Il n’en faisait assurément pas exception... Bien que son futur, à lui, est carrément incertain. Oh et il a des réflexes de feu! Ça non plus, il n’en savait rien! Il l’a appris à ses dépens à quelques reprises. Visiblement, quelque part dans ce trou béant et vide qu’est son esprit, des souvenirs lointains le poussent parfois à adopter des comportements de combattants assez redoutables, ce qui le prend chaque fois au dépourvu... Il devait être un Marine de la US Army ou un truc du genre dans une autre vie. Autrement, il ne s’expliquait pas ces comportements étranges et instinctifs...
De son passé en temps que Zackeriel, Kappa a gardé sa loyauté lorsque cette dernière est acquise, sa vivacité d’esprit et sa propension à vouloir aider autrui... bien que cette facette est encore bien enfouie au fond de lui, étouffée par toute cette méfiance débordante. S’il fut autrefois un homme altruiste, souriant, fidèle et obéissant, cet individu céleste a laissé place à une sorte de loque humaine survivaliste, au mieux.
Une chose est certaine... il est marqué par ces années de tortures et son cœur est désormais chargé de haine pour ces créatures infernales qui ont, littéralement, détruit sa vie et celles de plein d’autres gens...
D'où viens-tu ?
HISTOIRE •
Il était en fuite, le petit mouton. De sa jolie laine autrefois immaculée ne restait plus qu’une épaisse toison feutrée et salie par tant d’immondices perpétrées au fil du temps. Il était égaré, le petit bélier. Depuis trop longtemps, semblerait-il. Il fonçait tête première dans ces rues, la peur au ventre et la panique au cœur. Parce qu’il n’était pas bête, le petit mouton. Il savait très bien que là où il y avait des ovidés, il y avait des loups. Et que faisaient ces canidés aux crocs acérés lorsque leur gueule se refermait sur les petits béliers comme lui? L’innommable... ils perpétraient l’innommable.
Mais où était son troupeau? Et la bergère? Il ne le savait plus... En fait, il savait qu’il ne savait plus. Tant de confusion dans son crâne, tant de trous dans cette mémoire incomplète. Était-il seulement un mouton? Ou un loup? Peu importe le camp... Il était seul, affreusement seul. Pourquoi? N’y avait-il personne pour se soucier de lui? Ou alors il n’existait pas vraiment... Il n’était que le fruit de sa propre imagination et il n’appartenait à aucun troupeau... Parce que les moutons solitaires, ça n’existait pas, right? Les ovidés sans collectivité se faisait croquer en un rien de temps... Peut-être était-ce son cas? Croqué par le loup et il errait maintenant dans les abysses de sa propre mémoire trouée...
Il était cinglé, voilà! Il fallait bien que quelqu’un lui fasse part de cette ultime fatalité... et comme il était seul, dans cette allée obscure et nauséabonde, il n’avait d’autres choix que d’émettre lui-même ce triste constat. D’une main tremblante, il plongea ses doigts dans la poche arrière de ce jeans beaucoup trop abîmé pour être de bon goût. Là, dans sa paume, il y avait un flacon de plastique bon marché. Ses cachets lui faisaient de l’œil, laissant croire par leur simple existence que le petit mouton avait besoin d’eux pour survivre. Ses comprimés lui permettaient de rationaliser, de rester alerte, de ne plus entendre toutes ces voix qui le rendait si confus... Parce qu’un petit bélier qui perd la tête est un petit bélier croqué. Il le savait. Toutefois, si l’envie le tenaillait d’ingurgiter cette médication si primordiale à sa survie, sa conscience, elle, fit preuve de sagesse : il n’en avait que très peu... mieux valait les ménager.
Appuyant l’arrière de sa tête à la chevelure ensanglantée sur le mur crasseux derrière lui, le petit mouton observa le ciel, espérant ainsi y trouver un soupçon de réconfort. Si la beauté des étoiles avait d’ordinaire cette faculté improbable de l’apaiser, cette fois, les astres célestes lui faisaient défaut. Il fallait dire, également, que les nuages étaient abondants, accentuant les ténèbres qui le rongeaient cruellement.
Des cris surgissaient dans la nuit. Des voix au timbre tout sauf jovial. La colère était palpable et le mépris très présent. Les loups... Ils le traquaient! Le cœur battant la chamade, le petit bélier décida de détaler à nouveau, heurtant une poubelle vide, laquelle émit un brouhaha assourdissant. Si le métal froid de ce contenant de rebuts résonnait dans l’air avec la cruauté d’une épée de Damoclès bien brandie au-dessus de sa pauvre tête, le petit bélier, lui, sentait la chaleur de la corruption lui chauffer la croupe. Parce qu’il était persuadé, au fond de son âme en perdition, que le feu infernal était à ses trousses. Il avait vu les traits inhumains, entendu les propos abominables et perçut les échanges qui, visiblement, ne lui étaient pas toujours destinés. Les chiens des enfers étaient prêts à tout pour le ramener dans le gouffre de l’horreur, dans son enclos de perfidie.
Définitivement, il croyait au Mal, aux monstres et aux démons. Il avait trop vu, trop souffert pour qu’il n’en soit autrement... ou alors il était carrément plus cinglé qu’initialement escompté!
Son souffle était court, son regard hagard. La peur enserrait sa poitrine comme un ultime étau qui le mènerait incontestablement à sa perte. Il ne retournerait jamais dans la cale de ce paquebot, ce navire maudit où il n’avait eu pour issue que les méandres de son imagination à la fois fertile et incomplète. Comme il s’était enfermé souvent dans son esprit, mentalement loin de la douleur, des tortures, des interrogatoires qui n’en finissaient plus. Comme il avait rêvé d’une autre vie que la sienne, loin de sa fatalité de rat de laboratoire, destiné à la souffrance et au mépris. On le surnommait Kappa, comme le chiffre grec. Il était le 20e cas recensé à subir ces affres et assurément pas le dernier. Mais ce détail, il ne le connaissait pas. Petit mouton vivait dans l’ignorance de son propre passé, de sa propre existence. Il était bien plus qu’un rat, qu’une expérimentation lamentable. Il était un agneau de Dieu, descendu des cieux pour pourfendre le Mal. Si à priori cette image pouvait sembler improbable, voire arrogante, elle était pourtant bien réelle.
Le petit bélier se nommait Zackeriel de Sullustéhan, être céleste au service de la Voie de l’Épée. Combattant aguerri, il fut un temps où les missions lui étaient offertes d’emblée, à lui et son escadron. Il avait eu une sœur également, cadette de plusieurs années, rose et délicate comme les fleurs de printemps. Malgré leur différence d’âge importante, ils avaient toujours été proches. Avait-il cru, ne serait-ce qu’un instant, qu’il risquait de ne plus jamais la côtoyer? Absolument pas. C’était également le cas au moment où lui et ses compatriotes étaient tombés dans ce piège tendu par l’ennemi. Il avait été fait prisonnier et bien qu’il fût un solide gaillard, il avait fini par craquer, détruit par les affres des tortures incessantes, toujours à fond de cale de ce putain de navire qui semblait errer éternellement, tel un bateau fantôme, sans but autre que celui de se jouer ouvertement de lui. La violence, la sauvagerie... il les avait connus. Il avait même prié leur Mère à tous, de toute son âme, pour qu’elle mette fin à sa misérable vie, cessant ainsi toute cette douleur insupportable et ô combien injustifiée... Mais ses nombreux appels avaient été sans réponse... De toute façon, il avait constamment la tête dans le brouillard, victime d’injections de drogue répétées l’empêchant de bien réfléchir. Comment diable aurait-il pu contacter les siens?
Puis il y eut cette altercation avec son geôlier... Devant son manque de coopération, le démon s’était emporté et avait fracassé le crâne de son prisonnier à de nombreuses reprises sur le tranchant de cette chaise métallique. Le sang, la confusion, la douleur, le craquement lugubre des os... puis le néant. Bien évidemment, là n’était pas la fin! Au contraire! Seulement, c’était plus amusant de s’acharner sur Kappa, maintenant qu’il était perdu dans les méandres de ce labyrinthe amnésique qui lui empoisonnait l’esprit. Il était différent... moins têtu, moins pieux également... Plus manipulable, plus facile à corrompre...
Il bifurqua sur la gauche, empruntant une trajectoire aléatoire des plus ridicules. Il n’avait aucune idée où il se trouvait ni où il allait!! Appuyant de nouveau son dos sur la paroi dure du bâtiment derrière lui, le petit mouton tentait de contrôler ses tremblements... Naturellement, il porta une main sur son flanc droit, là où la plus récente blessure se trouvait. Mâchoire serrée, il baissa le regard vers la tache rouge bien présente, souillant le textile usé de ce vieux t-shirt délabré qu’il portait. Ça avait été fait avec un tisonnier un peu rouillé, lequel n'avait pas été suffisamment chauffé pour cautériser la plaie... Bon sang, il risquait une infection, il le sentait bien... Bien que sa mémoire fut aussi trouée qu’une passoire, il n’avait aucun mal à se remémorer la douleur vive, l’horreur, le flot sanguin qui s’était écoulé de sa plaie béante et le sourire bestial incroyablement satisfait de son agresseuse, laquelle y prenait un plaisir indéniable. Cette tortionnaire – l’une parmi tant d’autres – était la pire de toutes... Il ne connaissait pas son nom, mais son air faussement juvénile, son expression sournoise et son appréciation de la saveur du sang... ça... il ne les oublierait jamais...
Tiens... les cris avaient cessé. Avaient-ils abandonné la poursuite? C’était trop beau pour être vrai... Déglutissant et ravalant sa douleur, le petit bélier voulut se remettre en route... avant de se faire violemment agripper. On le souleva de terre à l’instar d’une simple poupée de chiffon et on le balança directement dans un tas de détritus avec un mépris évident. Souffle coupé, Kappa voulut se redresser, mais son adversaire était déjà sur lui, enserrant son cou avec la force d’un bœuf.
- Kappa, Kappa, Kappa... Ne t’avait-on pas prévenu? Nous trahir de la sorte, mordre la main qui te nourrit... Quel outrage! Quelle mauvaise foi! C’est mauvais pour toi... Susurra le colosse tatoué de la tête aux pieds qui lui servait de garde personnel.
La bouche ouverte, les yeux exorbités, le petit mouton se débattait comme un diable dans l’eau bénite, mais sans succès. Ses poumons brûlaient et il sentait le sang battre dangereusement ses tempes.
- Quoi? Tu as un truc à dire? C’est étrange, je n’entends rien...
Triturant les déchets frénétiquement de sa main droite, le petit mouton sentit un objet froid et acéré sous ses doigts : une bouteille de verre éclatée. Sans qu’il ne le réalise, son regard se fit soudainement plus déterminé, plus volontaire... Un sourire entendu se glissa sur ses lèvres boursoufflées et pendant une fraction de seconde, le tatoué afficha une expression intriguée. Et il frappa. Le verre découpa la peau de la jugulaire de son geôlier en une entaille béante, déferlant son flot d’hémoglobine important. Immédiatement, la poigne sur sa gorge fut cessée et malgré son râle, Kappa ne s’arrêta en rien. Un coup de crâne directement au visage du démon devant lui et il renversa la situation à son avantage. Surplombant le garde tatoué, le bélier frappa et frappa et frappa de sa bouteille de verre éclaté avec une efficacité et une sauvagerie qu’il ne se connaissait guère. Complètement défiguré, son adversaire émit un ultime gargouillis immonde avant de rendre son âme perfide.
Kappa le surplombait, le souffle court et souillé par du sang qui n’était pas le sien. Son expression déterminée et dure se mua rapidement en un effroi digne de ce nom alors qu’il était soudainement secoué de tremblements. Sans plus attendre, il balança l’arme du crime à bout de bras, puis tituba avant de s’affaler au sol et de vider le maigre contenu de son estomac. Il venait enfin de réaliser toute la portée de son geste.
- Pu-pu-putain de me... Couina-t-il alors que son regard était de nouveau rivé sur sa victime. Qu’est-ce que j’ai fait?!! Comment j’ai fait ça?! Non... je...
Comment avait-il su où viser? Il n’avait jamais agressé personne de la sorte!!
Du moins... le croyait-il.
C'est une valse populaire
Un pas devant, deux pas derrière
Danse avec moi, jolie bergère
Ne me pose pas de questions
Oublie un peu tes moutons
Faisons comme eux, comme le monde, tournons en rond, tournons
Un pas devant, deux pas derrière
Danse avec moi, jolie bergère
Ne me pose pas de questions
Oublie un peu tes moutons
Faisons comme eux, comme le monde, tournons en rond, tournons
Il était en fuite, le petit mouton. De sa jolie laine autrefois immaculée ne restait plus qu’une épaisse toison feutrée et salie par tant d’immondices perpétrées au fil du temps. Il était égaré, le petit bélier. Depuis trop longtemps, semblerait-il. Il fonçait tête première dans ces rues, la peur au ventre et la panique au cœur. Parce qu’il n’était pas bête, le petit mouton. Il savait très bien que là où il y avait des ovidés, il y avait des loups. Et que faisaient ces canidés aux crocs acérés lorsque leur gueule se refermait sur les petits béliers comme lui? L’innommable... ils perpétraient l’innommable.
Mais où était son troupeau? Et la bergère? Il ne le savait plus... En fait, il savait qu’il ne savait plus. Tant de confusion dans son crâne, tant de trous dans cette mémoire incomplète. Était-il seulement un mouton? Ou un loup? Peu importe le camp... Il était seul, affreusement seul. Pourquoi? N’y avait-il personne pour se soucier de lui? Ou alors il n’existait pas vraiment... Il n’était que le fruit de sa propre imagination et il n’appartenait à aucun troupeau... Parce que les moutons solitaires, ça n’existait pas, right? Les ovidés sans collectivité se faisait croquer en un rien de temps... Peut-être était-ce son cas? Croqué par le loup et il errait maintenant dans les abysses de sa propre mémoire trouée...
C'est une valse douce-amère
Une valse qui brasse des grosses affaires
Danse avec moi, jolie bergère
Ne me demande pas mon nom
Laisse derrière tous tes moutons
Faisons comme eux, comme le monde, tournons en rond, tournons
Une valse qui brasse des grosses affaires
Danse avec moi, jolie bergère
Ne me demande pas mon nom
Laisse derrière tous tes moutons
Faisons comme eux, comme le monde, tournons en rond, tournons
Il était cinglé, voilà! Il fallait bien que quelqu’un lui fasse part de cette ultime fatalité... et comme il était seul, dans cette allée obscure et nauséabonde, il n’avait d’autres choix que d’émettre lui-même ce triste constat. D’une main tremblante, il plongea ses doigts dans la poche arrière de ce jeans beaucoup trop abîmé pour être de bon goût. Là, dans sa paume, il y avait un flacon de plastique bon marché. Ses cachets lui faisaient de l’œil, laissant croire par leur simple existence que le petit mouton avait besoin d’eux pour survivre. Ses comprimés lui permettaient de rationaliser, de rester alerte, de ne plus entendre toutes ces voix qui le rendait si confus... Parce qu’un petit bélier qui perd la tête est un petit bélier croqué. Il le savait. Toutefois, si l’envie le tenaillait d’ingurgiter cette médication si primordiale à sa survie, sa conscience, elle, fit preuve de sagesse : il n’en avait que très peu... mieux valait les ménager.
Appuyant l’arrière de sa tête à la chevelure ensanglantée sur le mur crasseux derrière lui, le petit mouton observa le ciel, espérant ainsi y trouver un soupçon de réconfort. Si la beauté des étoiles avait d’ordinaire cette faculté improbable de l’apaiser, cette fois, les astres célestes lui faisaient défaut. Il fallait dire, également, que les nuages étaient abondants, accentuant les ténèbres qui le rongeaient cruellement.
Des cris surgissaient dans la nuit. Des voix au timbre tout sauf jovial. La colère était palpable et le mépris très présent. Les loups... Ils le traquaient! Le cœur battant la chamade, le petit bélier décida de détaler à nouveau, heurtant une poubelle vide, laquelle émit un brouhaha assourdissant. Si le métal froid de ce contenant de rebuts résonnait dans l’air avec la cruauté d’une épée de Damoclès bien brandie au-dessus de sa pauvre tête, le petit bélier, lui, sentait la chaleur de la corruption lui chauffer la croupe. Parce qu’il était persuadé, au fond de son âme en perdition, que le feu infernal était à ses trousses. Il avait vu les traits inhumains, entendu les propos abominables et perçut les échanges qui, visiblement, ne lui étaient pas toujours destinés. Les chiens des enfers étaient prêts à tout pour le ramener dans le gouffre de l’horreur, dans son enclos de perfidie.
Définitivement, il croyait au Mal, aux monstres et aux démons. Il avait trop vu, trop souffert pour qu’il n’en soit autrement... ou alors il était carrément plus cinglé qu’initialement escompté!
C'est une valse incendiaire
Une valse dont tu es prisonnière
Danse avec moi, jolie bergère
Peu à peu, tu devines mon nom
Tu veux retourner à tes moutons
Mais tu es comme le monde, prise dans le tourbillon
Une valse dont tu es prisonnière
Danse avec moi, jolie bergère
Peu à peu, tu devines mon nom
Tu veux retourner à tes moutons
Mais tu es comme le monde, prise dans le tourbillon
Son souffle était court, son regard hagard. La peur enserrait sa poitrine comme un ultime étau qui le mènerait incontestablement à sa perte. Il ne retournerait jamais dans la cale de ce paquebot, ce navire maudit où il n’avait eu pour issue que les méandres de son imagination à la fois fertile et incomplète. Comme il s’était enfermé souvent dans son esprit, mentalement loin de la douleur, des tortures, des interrogatoires qui n’en finissaient plus. Comme il avait rêvé d’une autre vie que la sienne, loin de sa fatalité de rat de laboratoire, destiné à la souffrance et au mépris. On le surnommait Kappa, comme le chiffre grec. Il était le 20e cas recensé à subir ces affres et assurément pas le dernier. Mais ce détail, il ne le connaissait pas. Petit mouton vivait dans l’ignorance de son propre passé, de sa propre existence. Il était bien plus qu’un rat, qu’une expérimentation lamentable. Il était un agneau de Dieu, descendu des cieux pour pourfendre le Mal. Si à priori cette image pouvait sembler improbable, voire arrogante, elle était pourtant bien réelle.
Le petit bélier se nommait Zackeriel de Sullustéhan, être céleste au service de la Voie de l’Épée. Combattant aguerri, il fut un temps où les missions lui étaient offertes d’emblée, à lui et son escadron. Il avait eu une sœur également, cadette de plusieurs années, rose et délicate comme les fleurs de printemps. Malgré leur différence d’âge importante, ils avaient toujours été proches. Avait-il cru, ne serait-ce qu’un instant, qu’il risquait de ne plus jamais la côtoyer? Absolument pas. C’était également le cas au moment où lui et ses compatriotes étaient tombés dans ce piège tendu par l’ennemi. Il avait été fait prisonnier et bien qu’il fût un solide gaillard, il avait fini par craquer, détruit par les affres des tortures incessantes, toujours à fond de cale de ce putain de navire qui semblait errer éternellement, tel un bateau fantôme, sans but autre que celui de se jouer ouvertement de lui. La violence, la sauvagerie... il les avait connus. Il avait même prié leur Mère à tous, de toute son âme, pour qu’elle mette fin à sa misérable vie, cessant ainsi toute cette douleur insupportable et ô combien injustifiée... Mais ses nombreux appels avaient été sans réponse... De toute façon, il avait constamment la tête dans le brouillard, victime d’injections de drogue répétées l’empêchant de bien réfléchir. Comment diable aurait-il pu contacter les siens?
Puis il y eut cette altercation avec son geôlier... Devant son manque de coopération, le démon s’était emporté et avait fracassé le crâne de son prisonnier à de nombreuses reprises sur le tranchant de cette chaise métallique. Le sang, la confusion, la douleur, le craquement lugubre des os... puis le néant. Bien évidemment, là n’était pas la fin! Au contraire! Seulement, c’était plus amusant de s’acharner sur Kappa, maintenant qu’il était perdu dans les méandres de ce labyrinthe amnésique qui lui empoisonnait l’esprit. Il était différent... moins têtu, moins pieux également... Plus manipulable, plus facile à corrompre...
Il bifurqua sur la gauche, empruntant une trajectoire aléatoire des plus ridicules. Il n’avait aucune idée où il se trouvait ni où il allait!! Appuyant de nouveau son dos sur la paroi dure du bâtiment derrière lui, le petit mouton tentait de contrôler ses tremblements... Naturellement, il porta une main sur son flanc droit, là où la plus récente blessure se trouvait. Mâchoire serrée, il baissa le regard vers la tache rouge bien présente, souillant le textile usé de ce vieux t-shirt délabré qu’il portait. Ça avait été fait avec un tisonnier un peu rouillé, lequel n'avait pas été suffisamment chauffé pour cautériser la plaie... Bon sang, il risquait une infection, il le sentait bien... Bien que sa mémoire fut aussi trouée qu’une passoire, il n’avait aucun mal à se remémorer la douleur vive, l’horreur, le flot sanguin qui s’était écoulé de sa plaie béante et le sourire bestial incroyablement satisfait de son agresseuse, laquelle y prenait un plaisir indéniable. Cette tortionnaire – l’une parmi tant d’autres – était la pire de toutes... Il ne connaissait pas son nom, mais son air faussement juvénile, son expression sournoise et son appréciation de la saveur du sang... ça... il ne les oublierait jamais...
Tiens... les cris avaient cessé. Avaient-ils abandonné la poursuite? C’était trop beau pour être vrai... Déglutissant et ravalant sa douleur, le petit bélier voulut se remettre en route... avant de se faire violemment agripper. On le souleva de terre à l’instar d’une simple poupée de chiffon et on le balança directement dans un tas de détritus avec un mépris évident. Souffle coupé, Kappa voulut se redresser, mais son adversaire était déjà sur lui, enserrant son cou avec la force d’un bœuf.
- Kappa, Kappa, Kappa... Ne t’avait-on pas prévenu? Nous trahir de la sorte, mordre la main qui te nourrit... Quel outrage! Quelle mauvaise foi! C’est mauvais pour toi... Susurra le colosse tatoué de la tête aux pieds qui lui servait de garde personnel.
La bouche ouverte, les yeux exorbités, le petit mouton se débattait comme un diable dans l’eau bénite, mais sans succès. Ses poumons brûlaient et il sentait le sang battre dangereusement ses tempes.
- Quoi? Tu as un truc à dire? C’est étrange, je n’entends rien...
Triturant les déchets frénétiquement de sa main droite, le petit mouton sentit un objet froid et acéré sous ses doigts : une bouteille de verre éclatée. Sans qu’il ne le réalise, son regard se fit soudainement plus déterminé, plus volontaire... Un sourire entendu se glissa sur ses lèvres boursoufflées et pendant une fraction de seconde, le tatoué afficha une expression intriguée. Et il frappa. Le verre découpa la peau de la jugulaire de son geôlier en une entaille béante, déferlant son flot d’hémoglobine important. Immédiatement, la poigne sur sa gorge fut cessée et malgré son râle, Kappa ne s’arrêta en rien. Un coup de crâne directement au visage du démon devant lui et il renversa la situation à son avantage. Surplombant le garde tatoué, le bélier frappa et frappa et frappa de sa bouteille de verre éclaté avec une efficacité et une sauvagerie qu’il ne se connaissait guère. Complètement défiguré, son adversaire émit un ultime gargouillis immonde avant de rendre son âme perfide.
Kappa le surplombait, le souffle court et souillé par du sang qui n’était pas le sien. Son expression déterminée et dure se mua rapidement en un effroi digne de ce nom alors qu’il était soudainement secoué de tremblements. Sans plus attendre, il balança l’arme du crime à bout de bras, puis tituba avant de s’affaler au sol et de vider le maigre contenu de son estomac. Il venait enfin de réaliser toute la portée de son geste.
- Pu-pu-putain de me... Couina-t-il alors que son regard était de nouveau rivé sur sa victime. Qu’est-ce que j’ai fait?!! Comment j’ai fait ça?! Non... je...
Comment avait-il su où viser? Il n’avait jamais agressé personne de la sorte!!
Du moins... le croyait-il.
C'est une valse meurtrière
Une valse vieille comme la terre
Danse avec moi jolie bergère
Pendant que tu dansais au bras du démon
Ils se sont sauvés tes moutons
Ils sont comme le monde, crisse de triste conclusion
Ils se sont jetés en bas du pont...
Une valse vieille comme la terre
Danse avec moi jolie bergère
Pendant que tu dansais au bras du démon
Ils se sont sauvés tes moutons
Ils sont comme le monde, crisse de triste conclusion
Ils se sont jetés en bas du pont...
♕ POSSESSIONS : Kappa ne possède que très peu d’effets personnels. Si ce n’est que de ses fringues, un vieux backpack usé, quelques clopes, un briquet, son contenant de plastique bon marché dans lequel il conserve sa médication, un poignard volé à un itinérant et une bouteille d’eau trouvé dans un parc. Puisqu’il semblerait qu’il soit convoité par certains membres du gang des Red Skulls, sa liste de possessions est sujette au changement.
♕ COMPETENCE CHOISIE : POINT VITAL : Lors de votre prochaine attaque vous visez une zone précise de votre adversaire qui lui fera subir des dégâts incommensurables. Votre prochaine attaque si réussie dégâts doublés. Cependant, viser avec tant de détermination un point spécifique de votre adversaire peut vous poussez à en oublier le reste, réduisant la valeur de votre jet de dé de 1 point.
1 fois par partie.
♕ REPARTITION DES POINTS DE STATISTIQUES : +2 Technique, +2 Habilité, +1 Agilité
♕ COMPETENCE CHOISIE : POINT VITAL : Lors de votre prochaine attaque vous visez une zone précise de votre adversaire qui lui fera subir des dégâts incommensurables. Votre prochaine attaque si réussie dégâts doublés. Cependant, viser avec tant de détermination un point spécifique de votre adversaire peut vous poussez à en oublier le reste, réduisant la valeur de votre jet de dé de 1 point.
1 fois par partie.
♕ REPARTITION DES POINTS DE STATISTIQUES : +2 Technique, +2 Habilité, +1 Agilité
