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Philomena
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Philomena
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Dominika Marakova
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♕ Philomena ♕ 29 ans • Assassin au service des Red Skulls
• Humaine • Serbe • Bisexuelle
De corps et d'esprit
Physique • Au premier regard, les êtres surnaturels de Roanapur pourraient confondre Philomena avec une créature angélique. De fait, sa chevelure opaline, qui reflète les rayons du soleil lorsqu’ils daignent d’y attarder un moment, pourrait en confondre plus d’un. Pourtant, la jeune femme doit sa tignasse immaculée, non pas à des origines célestes, mais plutôt aux racines norvégiennes héritées de son arrière-grand-mère maternelle. À vrai dire, la demoiselle d’ascendance serbe (outre cette fameuse arrière-grand-mère) ne pourrait pas être plus humaine. Elle porte ses cheveux de neige, qui en font souvent se retourner plus d’un, généralement détachés et lisses ou bien en tresse lorsqu’elle sait qu’ils pourraient s’avérer gênants. L’assassin conserve de sa filiation serbe un visage angulaire et sérieux ainsi qu’un front haut qui inspire une certaine noblesse, même si la réalité est toute autre.

De sa filiation norvégienne, elle conserve également un regard céruléen si pâle qu’on a l’impression de voir au travers de ses iris. La pâleur de ses prunelles confère à son regard une froideur presqu’effrayante, surtout lorsque l’éclat de délire qui s’y est logé il y a quelques années se décide à l’animer. Consciente que ses yeux attirent déjà beaucoup l’attention, la jeune femme les maquille sobrement, se contentant seulement d’une ligne de crayon noir sous l’œil et d’un mascara couleur obsidienne. Le reste de son maquillage se résume à colorer ses lèvres d’une couleur quelconque. Bien que le rouge soit sa teinte de prédilection, elle apprécie aussi les teints de mauve et de noir. Sa peau albâtre est souvent colorées de diverses ecchymoses à différents stades de guérison, de même qu’il lui arrive d’être morcelée à quelques endroits lorsqu’on réussit à l’atteindre avec un quelconque objet tranchant.

Haute de cinq pieds et cinq pouces, Philomena possède un corps musclé et svelte. Ses nombreuses heures d’entraînement depuis déjà plusieurs années ont contribué à ce physique qui en laisse envieux plus d’un. Bien qu’elle s’empiffre constamment de malbouffe, elle ne compte aucune once de gras en trop, définissant parfaitement la musculature de son corps. Cependant, il ne faut pas croire qu’elle ressemble à ces adeptes du culturisme. Si son corps est effectivement musclé, ce n’est pas à l’outrance. On sait simplement, à première vue, que cette femme pratique régulièrement de l’activité physique.

La jeune assassin possède un goût prononcé pour la mode. Non pas ces robes moulantes dans lesquelles il est impossible de se mouvoir. Elle apprécie les vêtements d’inspiration guerrière, notamment des hauts ou des robes à épaulettes, les textures rappelant des chaînes de cotte de mailles, les accessoires dorés et bien plus encore. Si son maquillage ne laisse en rien voir son extravagance, c’est dans sa manière de se vêtir qu’elle laisse libre cours à son imagination. Elle apprécie s’offrir des vêtements et des accessoires de qualité. Et lorsqu’elle ne peut se les offrir, elle a tendance à les voler, tout simplement. Dernièrement, elle porte aussi fièrement un manteau de cuir à l'effigie des Red Skulls, agrémenté de paillettes et de pierres, bien entendu.


Caractère • Folle est probablement le mot qui vient à l’esprit de la plupart des gens lorsqu’on leur demande de décrire Philomena. En effet, sa personnalité extravagante et flamboyante, son absence totale de gêne et le fait qu’elle ne possède aucun filtre pourrait porter à croire qu’elle est complètement aliénée. Ce qui est fort probablement le cas, en toute honnêteté. Peu de personnes peuvent subir ce qu’on lui a fait vivre et s’en sortir complètement indemne. Après tout, devenir folle n’est-elle pas une réponse parfois appropriée à la réalité ? Si cela avait d’abord été un mécanisme de défense chez la jeune Serbe, cette façon d’être s’était ensuite frayé un chemin jusqu’au plus profond de sa psyché pour y rester. Il ne restait absolument rien de la jeune adolescente douce, travaillante, empathique et docile qu’elle avait été. Maintenant, on avait plutôt affaire à une femme entêtée, bruyante, déséquilibrée, violente, impulsive, menteuse et complètement irresponsable.

Ayant un besoin viscéral d’être le centre de l’attention, Philomena parle souvent très fort lorsque cela s’avère moins approprié. Elle considère que tout est une blague ou un jeu et ne prend presque rien au sérieux, sauf sa propre personne, en parfaite narcissique. Et son sauveur, bien entendu, qu’elle appelle affectueusement Daddy. Évidemment, on comprendra prestement que la jeune femme a un sérieux trouble d’attachement. Elle peut rapidement développer une obsession pour une personne et il sera très difficile de l’en faire démordre. Lorsqu’elle est énamourée, elle s’abandonne corps et âme envers l’objet de son amour, ce qui peut parfois être dangereux tant pour elle que pour son être cher. Elle est d’une loyauté sans limite pour celui ou celle qu’elle aime.

Pétillante, énergique et charmante, Philomena cache souvent son esprit dément derrière un extérieur enfantin, qu’elle peut combiner avec le comportement d’une femme qui est consciente de sa beauté et elle les utilisera pour obtenir ce qu’elle veut. Elle est également beaucoup plus intelligente qu’elle ne le laisse paraître, ce qui amène souvent ses adversaires à la sous-estimer. En plus d’être une manipulatrice habile, elle est sujette à des accès de rage explosifs. Il est rarement possible de savoir ce qu’elle pense ou ce qu’elle ressent, puisque quelque chose en elle est complètement brisé.

D'où viens-tu ?
Histoire • L’histoire de Philomena n’en est pas une qui soit particulièrement heureuse. Les quatre premières années de sa vie furent marquées par la pauvreté de sa famille : sa mère, son père et son frère jumeau, Nicola. Résidant dans un quartier misérable de Belgrade, il arrivait souvent qu’ils n’aient pas assez de quoi se nourrir. Ses parents peinaient à se trouver du travail et lorsqu’ils réussissaient, la malchance voulait qu’ils ne soient pas en mesure de le conserver. Pourtant, il ne fallait pas croire que ses parents étaient des anges : s’ils n’étaient pas capables de conserver un emploi, c’était surtout parce qu’ils passaient leur soirée à boire. S’ils n’avaient pas d’argent, c’était parce qu’ils avaient tendance à le dépenser en drogue et en alcool. Ainsi, un jour, il leur apparut que de s’occuper de deux enfants de quatre ans requérait beaucoup trop d’investissement de temps et d’argent qu’ils préféraient investir ailleurs. C’est sur un high quelconque qu’ils rencontrèrent Vlad qui leur apprit qu’il existait des sites internet sur lesquels on pouvait vendre ses enfants pour une très alléchante somme d’argent. Partout dans le monde, on désirait obtenir des enfants pour plusieurs raisons. Certains marchés du Dark Web étaient plus nobles que d’autres, si on avait trop de scrupules. Des parents essayant d’adopter, mais étant sur une liste d’attente étaient prêts à débourser une petite fortune pour acquérir une progéniture. Il leur suffirait de trouver l’une de ses familles et le tour serait jouer : ils seraient débarrassés du fardeau qu’étaient Dominika et Nicola en échange d’une somme d’argent qui pourrait fortement changer leur vie. Malheureusement pour les jumeaux, les parents n’hésitèrent pas une seconde.

Ce que leurs parents ne savaient pas, c’était que « le couple » avec qui ils étaient entrés en communication n’avait rien à voir avec des parents désireux d’adopter parce que les listes d’attente étaient trop longues. De l’autre côté de l’écran se trouvait plutôt un opérateur d’un groupe paramilitaire nommé La Meute. Il arrivait à quelques reprises que certains membres achètent des enfants dans le but de les élever comme agents fantômes. Le plan était simple : on adoptait des enfants qu’on formait dès un jeune âge, puis on les infiltrait dans un cartel quelconque. Il leur était ensuite possible de jouer comme agent double. Après on prenait une décision, soit on détruisait le cartel de l’intérieur, soit on planifiait une attaque. Ainsi, ce lot de deux jumeaux serbes attira tout de suite l’attention de deux militaires, installés sur l’île de Roanapur. Il y avait déjà quelques années que le cartel serbe des Red Skulls gagnait en puissance et jouait parfois sur leurs platebandes. Ainsi, John et Jane (ce furent les seuls noms que Philomena et Nicola connurent) s’envolèrent pour Belgrade afin de récolter leur achat. Pourtant, leurs parents biologiques ne touchèrent jamais la somme promise. Ils furent exécutés alors qu’on installait les enfants dans la voiture.

On renomma tout de suite les enfants dès leur arrivée sur l’île. Dominika reçut le nom de Philomena et Nicola celui de d’Anthony. On commença par les nourrir et les vêtir proprement – les jumeaux n’avaient que la peau sur les os et étaient vêtus de loques – puis l’important fut ensuite de leur apprendre l’anglais et le français, tout en continuant de pratiquer leur serbe. Les jumeaux devaient impérativement maîtriser les trois langues sans accent. Lorsqu’ils furent plus en santé, commencèrent les cours de natation, l’initiation à l’athlétisme et aux arts martiaux. On commença par la base : capoeira, karaté et judo. Leurs journées se ressemblaient toutes : école à la maison le matin, entraînement l’après-midi. Les seules personnes qu’ils fréquentaient étaient les maîtres d’école, Jane et John ainsi qu’eux-mêmes. Et cela resta comme ça pendant quelques années.

Vers l’âge de 12 ans, on leur demanda de choisir un domaine d’expertise en matière de combat. Anthony, en jeune garçon turbulant qu’il était, décida tout de suite qu’il serait un expert en armes de tir. Il voulait apprendre à tirer de toutes les armes possibles, fusils, arcs, tout ce qui permettait d’atteindre une cible de loin. Philomena, quant à elle, préférait le combat de proximité. Elle excellait plus que son frère dans ses cours d’arts martiaux alors qu’il la battait en athlétisme. Ainsi, on commença à les séparer pour qu’ils se spécialise. Au karaté, au judo et à la capoeira se succéda le muy tai, le krav maga et l’escrima : un art martial où on apprenait à manipuler couteaux, dagues, bâtons d’escrima, bref ce qui pouvait être utile pour un combat rapproché. Les jumeaux se voyaient alors le matin lors des leurs leçons, puis le soir, comme ils partageaient toujours la même chambre. Leurs retrouvailles le soir étaient toujours heureuses, étant l’un pour l’autre la personne la plus importante au monde et surtout la seule qu’ils aimaient.

Lorsqu’ils eurent atteint l’âge de 14 ans, les jumeaux étaient déjà de redoutables combattants. Bien qu’ils ne puissent pas combattre dans les tournois – leur anonymat était une priorité – on faisait venir différentes personnes pour tester leurs capacités. À leurs journées déjà remplies s’ajouta une nouvelle matière : l’infiltration. Les jumeaux devaient apprendre à mentir comme ils respiraient, à se créer histoire crédible pour le moment où on les relâcherait dans la gueule du loup. Le plan était de les infiltrer dans les Red Skulls lorsqu’ils auraient 18 ans, mais ils devaient se préparer à toute éventualité. Si une meilleure opportunité se présentait avant, il fallait qu’ils soient en mesure de la saisir. Ce fut également à cet âge qu’on les autorisa enfin à sortir de la « mansion », comme se plaisaient-ils à l’appeler. En effet, après tant d’années à ne fréquenter que des adultes incroyablement disciplinés, il était important qu’ils goûtent au monde extérieur. Graduellement, ils purent intégrer le lycée. Ils jouaient un personnage près de la réalité : deux adolescents serbes qui avaient été adoptés par un couple de l’île. John et Jane pensaient qu’ils pourraient peut-être ainsi rencontrer des enfants de membres affluents des Red Skulls et « se faire recruter ». Bien sûr, c’était le but.

Pourtant, un événement imprévu se produisit avant que les jumeaux n’aient atteint la majorité et leur recrutement fut devancé. Ce fut alors qu’ils étaient âgés de 16 ans que la réalité prit le dessus. Il arrivait à quelques reprises à John et Jane de passer l’après-midi avec les jumeaux. Souvent, ils allaient à la plage ou bien planifiait une séance de magasinage quelconque. Après tout, ils se présentaient comme leurs parents adoptifs, alors il fallait bien qu’ils soient tous vus en famille à quelques reprises. Alors qu’ils étaient sur le chemin du retour, leur voiture fut assaillie par un groupe de Red Skulls. Il s’agissait clairement d’une embuscade. Quelqu’un avait informé les Red Skulls qu’ils étaient des membres de la Meute sous couverture. Ils n’eurent aucune chance et furent tous les deux criblés de balles. Ils moururent sur le coup. Les membres des Skulls allaient à présent s’occuper des jumeaux lorsque tous les deux se mirent à parler en serbe. Les « soldats » s’arrêtèrent, ce qui permis aux jumeaux de plaider leur cause. Après tout, ils avaient concocté une histoire pour tous les scénarios possibles. Ils leur racontèrent donc celle qui s’appliquait le plus à la situation. De plus, Jane et John étant prévoyants, ils avaient un plan qui servirait à assurer la crédibilité des jumeaux. Ce fut une Philomena et un Anthony en larmes qui racontèrent leur histoire qui, en fait, n’était pas si loin de la réalité : ils avaient été enlevés à leurs parents par un groupe militaire. On les avait ensuite ramenés sur l’île et commencé à les entraîner pour qu’ils deviennent des agents doubles au sein des Red Skulls. Les informations seraient corroborées par le plan de John et Jane : dans l’éventualité où ils seraient tués par les Red Skulls, on pourrait trouver en ligne des avis de recherche pour Dominika et Nicola, enlevés en Serbie.

Les soldats des Skulls ne préférant pas devoir prendre la décision eux-mêmes, on banda les yeux des jumeaux et on amena au QG. Ils ne rencontrèrent jamais le chef, mais furent interrogés séparément par un homme quelconque. Nul doute qu’ils étaient observés. Heureusement, leur histoire concordait. Peut-être par chance, on décida qu’ils auraient la vie sauve. Cependant, la suite des choses ne se déroula pas comme prévu. On sépara sur le champ les jumeaux. On enferma Philomena dans une chambre contenant un lit, une petite commode et rien de plus. Elle resta enfermée pendant des jours. On ne lui servait que du pain et des lentilles avec un peu d’eau. Après cela, on recommença à l’interroger. On voulait savoir sa véritable histoire. Fidèle à son entraînement, elle conserva sa version des faits sans jamais y déroger. Peu de jeunes filles de 16 ans auraient été en mesure de faire de même. Les interrogatoires étaient loin d’être plaisants : on la torturait pour qu’elle avoue la vérité à son sujet. Elle ne flancha pas.

Lorsque son interrogateur parut satisfait (ou du moins celui qui observait l’interrogatoire), on lui permit de quitter sa chambre pour se rendre dans une autre pièce où elle devait se défendre contre une bande de brutes qui avaient reçu l’ordre de « l’entraîner ». Bien sûr, même si elle était une excellente combattante, elle ne faisait pas le poids contre une dizaine d’hommes qui s’élançaient sur elle en même temps. Lorsqu’on la ramenait dans sa chambre, elle était souvent ensanglantée et couverte d’ecchymose. Pourtant – et peut-être était-ce voulu – elle n’avait pour l’instant jamais rien de brisé. Tels furent le contenu de ses journées pendant des semaines. L’adolescente devait se défendre contre une bande de brutes. Elle ne faisait que se faire tabasser au fond. Même si parfois elle réussissait à mettre hors combat quelques assaillants, ils avaient toujours la force du nombre.

Un jour, alors qu’elle revenait d’une séance « d’entraînement » particulièrement brutale, elle trouva sur son lit un gâteau au chocolat au lieu de l’éternelle purée de lentilles. Lorsqu’elle se retourna vers son geôlier, il lâcha simplement : « Monsieur Borislav trouve que tu as bien travaillé. » Danijel Borislav étant le chef des Red Skulls, Philomena sut qu’elle faisait un pas dans la bonne direction. Cela lui redonna un peu de courage. Le lendemain, lorsqu’on la guida à son « entraînement », son gardien lui tendit deux bâtons d’escrima. On lui donnait à présent une meilleure chance de se défendre. « Monsieur Borislav veut voir ce que tu es capable de faire. » Ce jour-là, Philomena combattit vaillamment. Oh bien sûr, elle ne gagna pas son combat, mais elle se sentit déjà mieux. Ce sentiment lui donna du courage de poser la question qui la démangeait depuis des semaines. En arrivant dans sa chambre elle demanda à son gardien : « Pourrais-je voir Anthony ? » La réponse ne fut pas celle à laquelle elle s’attendait. Il lui asséna durement un coup de poing au visage. Pendant les semaines qui suivirent, on lui retira ses bâtons d’escrima et la bande de brutes était composée de 15 assaillants.

Philomena continua ainsi pendant plusieurs semaines. Elle avait arrêté de compter les jours. Elle tentait de survivre dans la salle d’entraînement, puis retournait dans sa chambre et pleurait toute la nuit. Elle se sentait terriblement seule sans son frère. Un jour comme les autres, son gardien la tira du lit et l’accompagna à la salle d’entraînement. Au lieu du groupe d’hommes, s’en trouvait simplement un : Goran. Ce serait lui désormais qui se chargerait d’elle. Il pouvait disposer d’elle comme bon lui semblait. Il fallait simplement qu’elle devienne un bon soldat et qu’elle soit loyale aux Red Skulls. Les façons de procéder de Goran s’avéraient particulièrement brutales. Il lui arrivait à de nombreuses occasions de réveiller sa jeune apprentie en pleine nuit, que ce soit en lui jetant un seau d’eau froide en pleine figure ou bien en la brutalisant. En termes de mentor, il était un combattant hors pair qui lui permettait de raffiner ses techniques dans les arts de combat. Il lui apprenait comment prendre des vies (encore théoriquement), comment se défaire de postures problématiques, bref à devenir elle-même une arme au profit des Skulls. Il avait également l’habitude de la réprimander physiquement lorsqu’elle ne réussissait pas tout de suite ses exercices.

Pourtant, lorsque Goran avait l’habitude de la maltraiter plus rudement que d’ordinaire, une surprise l’attendait dans sa chambre. Cela pouvait être un plat particulièrement savoureux, un livre, des pâtisseries, des vêtements – bien qu’elle n’ait jamais l’occasion des porter – et toute autre item qui pouvait faire plaisir à une jeune fille de son âge. Ces surprises étaient constamment accompagnées d’une petite note où on ne retrouvait que les initiales DB : Danijel Brorislav. Plus le temps passait, plus Philomena se réjouissait de ces petites attentions. Cela signifiait pour elle que quelqu’un se souciait de son bien-être. Quelqu’un qui, de surcroit, s’avérait être le chef des Red Skulls. Bien vite, elle se mit à l’idéaliser et même à développer des sentiments pour cet homme qu’elle n’avait jamais rencontré, mais qui veillait sur elle. Comme il devait l’aimer pour prendre ainsi soin d’elle. Elle ne pouvait que l’aimer en retour. À l’instar d’une adolescente amoureuse, elle attachait de l’importance aux cadeaux qu’il lui faisait, les pressant contre son cœur, conservant les petites notes dans sa taie d’oreiller.

Trop occupée à idolâtrer le chef des Red Skulls, Philomena ne se rendit pas compte que son mentor la maltraitait de moins en moins. Évidemment, ce que la serbe ignorait c’est qu’on observait tous ses faits et gestes. Voyant qu’elle développait des sentiments amoureux pour Danijel – ce qui était bien évidemment l’effet escompté – on jugea qu’elle représentait moins une menace. Elle commençait lentement à se transformer en atout. Ainsi, les punitions diminuant, sa qualité de vie se mit également à augmenter. Aux maigres repas qu’on lui servait seulement pour qu’elle conserve ses forces, se substituèrent des repas plus copieux. On lui permettait même de prendre des bains à une fréquence régulière. Les surprises de Danijel évoluèrent également : des produits pour le corps et pour les cheveux, des meilleures tenues d’entraînement, une paire neuve et faire sur mesure de bâtons d’escrima. Goran se contenta de lui dire que « monsieur Borislav voulait que sa princesse puisse avoir ce qu’il y a de mieux. » Enchantée et encore plus amoureuse, la jeune femme répondit qu’elle se montrerait digne de l’amour qui lui témoignait le dirigeant.  Elle ne vit pas le sourire qui se dessina sur les lèvres de Goran. Le plan fonctionnait.

La jeune blonde se mit alors à se surpasser. Un matin, son mentor était accompagné du même groupe de brutes qui l’avaient maltraitée à son arrivée. Il lui tendit ses bâtons d’escrima et annonça le début du combat. Étant beaucoup plus entraînée qu’eux, elle réussit – non sans difficulté – à les mettre hors combat. On répéta l’exercice plusieurs fois jusqu’à ce qu’elle fût en mesure de le faire efficacement et facilement. Ce soir-là, elle reçut sa première robe de haute couture, accompagné de la traditionnelle note aux initiales agrémentée d’un cœur. L’apprentie pressa la note contre ses lèvres avant de la serrer contre son cœur. S’assoyant à son bureau de travail – agrément récent dans sa chambre – elle composa une lettre d’amour qu’elle adressa à Danijel. Le lendemain, elle demanda à Goran s’il pouvait lui faire parvenir. Elle reçut une réponse quelques jours plus tard qui ne firent que renforcer ses sentiments.

Un après-midi alors que Philomena s’entraînait auprès d’un groupe dont le nombre grossissait de semaines en semaines, Goran vient lui dire que monsieur Borislav lui avait donné la permission de voir son frère. Heureuse comme elle ne l’avait jamais été, elle mit fin à son entraînement et suivit son mentor. Ce dernier précisa qu’elle ne pourrait que le voir, mais pas lui parler. On la conduisit dans une pièce qui menait ce qui ressemblait à une salle de détente. Anthony était là, portant fièrement les couleurs des Red Skulls, s’amusant avec d’autre membres. Goran lui apprit que son frère avait été libéré deux semaines après son arrivée et que jamais il n’avait tenté de prendre des nouvelles de sa jumelle. Il avait plutôt monté rapidement les échelons et était dorénavant un assez haut-gradé au service du lieutenant de la Guerre. Il savait pertinemment que sa sœur souffrait et n’avait rien fait pour tenter de l’aider, préférant servir ses propres intérêts. Le cœur brisé, la jeune femme refusa de le croire. Pourtant, en regardant son frère, il était clair que les hommes à ses côtés le respectaient et recevaient leurs ordres de lui. Des larmes coulèrent sur le visage de porcelaine de la serbe et c’est complètement dévastée qu’elle regagna sa chambre. Quelques heures plus tard, une enveloppe glissa sous sa porte. Il s’agissait d’une lettre de Danijel adressée à « ma princesse adorée ». Dans cette lettre, Danijel s’excusait de ne pas l’avoir mise au courant de la trahison de son frère, mais qu’il l’avait fait pour la protéger, car il ne pouvait pas supporter qu’elle souffre. Il savait qu’il ne pouvait en rien remplacer l’amour d’un frère jumeau, mais qu’il lui offrait son amour inconditionnel et qu’il serait toujours là pour elle, à condition qu’elle en fasse de même pour lui. Éperdument amoureuse et sous le charme de cet homme qui l’aimait inconditionnellement – du moins c’est bien ce qu’elle pensait – elle lui répondit par une longue missive lui promettant son amour éternel et sa loyauté.

Ce fut quelques jours plus tard que vint le premier test de loyauté. Goran l’amena dans une pièce sombre où se trouvait un homme attaché et bâillonné. Son mentor lui indiqua que cet homme avait tenté de tuer monsieur Borislav et qu’il avait presque réussi. Il devait donc mourir pour cet affront et le chef des Red Skulls voulait donner la chance à sa princesse de mettre fin au jour de celui qui avait presque réussi à lui enlever l’homme qu’elle aimait. Monsieur Borislav aurait voulu lui dire tout ça lui-même, mais il avait été blessé dans l’attentat contre sa vie et devait rester alité. Le cœur de Philomena se remplit aussitôt de rage. Qui avait osé s’en prendre à l’amour de sa vie ? Son protecteur, celui qui lui avait donné une raison de vivre. Celui qui, dans sa dernière lettre, lui avait dit qu’il désirait faire d’elle sa reine lorsqu’elle serait prête à régner. Goran lui pointa une table où divers instruments meurtriers avaient été déposés. S’emparant de la garrote, la jeune femme se posa derrière l’assassin. Elle enroula la fine corde autour du coup de l’homme et tira de toute ses forces, ses pensées tournées vers celui qu’elle aimait. Sentir la vie quitter celui qui avait essayé de tuer Danijel lui procura un sentiment d’exaltation qu’elle n’avait pas anticipé. Quelle meilleure raison que de tuer par amour ? Il n’en existait pas de plus pure.

Comme si prendre la vie d’un homme pour la première fois ne s’agissait que d’une tâche comme les autres, Goran la conduisit ensuite à la salle d’entraînement. Philomena planait. Elle se sentait puissante, utile et surtout excellente à donner la mort. Elle venait de sauver l’amour de sa vie et elle réalisa à ce moment que cela serait la mission de sa vie. Non seulement elle serait reine du royaume aux côtés de Danijel, mais elle serait également son plus fidèle garde du corps. Personne ne lui ferait du mal. Elle lui devait toute sa vie. Lorsque la séance d’entraînement fut terminée, elle suivit docilement Goran qui la raccompagnait toujours dans sa chambre. Pourtant, il ne prit pas le même chemin que d’habitude. Il la conduisit plutôt dans une autre aile du bâtiment qu’elle ne connaissait pas. Il s’arrêta devant une porte et l’ouvrit avant de laisser passer la jeune femme. Il s’agissait d’une nouvelle chambre, beaucoup plus grande, luxueuse même : un énorme lit, une penderie remplie de vêtements, plusieurs produits de luxe pour les soins du corps (parfums, maquillage, lotions). Cependant, le regard de l’assassin fut attiré par un manteau de cuir rouge qui avait été posé sur le lit avec les initiales RS. À côté, était déposée une note. « Ma princesse adorée. Aujourd’hui tu m’as rendu un grand service et tu as su punir ceux qui tentent de mettre fin à notre règne. Mon amour pour toi ne fait que grandir et je voulais t’offrir ce cadeau pour témoigner de ma reconnaissance. À chaque semaine qui passe, je vois naître en toi les qualités d’une parfaite reine. Une reine qui fera trembler nos ennemis. Je sais que notre règne en sécurité, car tu es là pour le protéger. Avec tout mon amour, DB. » Des larmes de joies coulèrent sur les joues de la jeune femme qui revêtit aussitôt son nouveau manteau. Se regardant de tous les angles possibles son énorme miroir, elle eut même droit à un grognement d’approbation de la part de Goran.

Les années passèrent et Philomena n’avait toujours pas rencontré l’homme qu’elle aimait. Oh bien sûr, il y avait toujours de très bonnes raisons : Danijel était parti à l’étranger ou bien il était en réunion avec ses lieutenants. Mais, comme il l’indiquait dans ses lettres, il devait attendre que Goran juge qu’elle soit prête à tenir le rôle de reine. Seulement là, ils s’uniraient enfin et règneraient sur leur royaume. Cependant, Goran était impossible à satisfaire. Il trouvait toujours des choses à travailler. Bien sûr, elle jouissait maintenant de beaucoup plus d’autonomie. Elle pouvait se déplacer dans plusieurs endroits, pouvait procéder à plusieurs activités. Ses journées n’étaient plus réglées comme des horloges. Elle participait même souvent à des missions d’assassinat. D’abord sous la supervision de Goran qui était constamment à ses côtés, puis seule. Son mentor devait l’avouer : elle excellait dans le meurtre et la torture. La femme blonde consistait sans aucun doute en l’une des armes les plus puissantes des Red Skulls et elle le faisait par amour. Parce que même si les rencontres avec Danijel étaient sans cesse repoussées, elle continuait à l’aimer aveuglément. Elle avait même reçu un téléphone portable sur lequel le chef des Skulls l’appelait et ils pouvaient discuter pendant des heures. Complètement endoctrinée était sans doute la meilleure façon de décrire Philomena.

Toutefois, il restait un problème. Cette complète loyauté reposait sur l’amour de l’assassin pour le dirigeant de l’organisation. Bien qu’écartée, il restait tout de même une menace à cet amour et les Skulls avaient dû faire un choix. Bien qu’Anthony soit un excellent soldat, Philomena était rapidement devenue indispensable. Son taux d’extermination était imbattable, elle excellait dans la torture et elle avait même recruté plusieurs membres. Ainsi, s’assurer de cette loyauté était primordiale. On avait pris toutes les précautions pour que les jumeaux ne se rencontrent en aucun temps. Cependant, il fallait maintenant tester leur loyauté.

Un matin, Goran entra dans la chambre de Philomena en lui indiquant qu’il avait une nouvelle mission à lui attribuer. Ils avaient reçu une information comme quoi un assassin avait infiltré les Red Skulls dans le but de tuer leur chef. Ils ne savaient pas de qui il s’agissait, mais ils avaient réussi à obtenir sa localisation. Elle devait s’y rendre et exterminer la cible. Elle devait à tout prix protéger Danijel. Bien entendu, la jeune femme n'eut pas besoin qu’on la convainque plus. Elle se changea, passa à l’armerie pour prendre ses armes : ses bâtons d’escrima et ses dagues, puis se dirigea vers l’endroit indiqué par Goran.

Quelle ne fut pas sa surprise lorsqu’elle arriva et qu’elle vit qu’Anthony était la personne à abattre. Cela faisait des années qu’elle n’avait pas eu de nouvelles. Lorsque Goran lui avait appris qu’il avait choisi ses propres intérêts plutôt que leurs intérêts communs, l’assassin avait arrêté de s’informer sur son jumeau. Cependant, jamais elle n’avait cultivé des pensées assassines à son égard. Anthony se trouvait devant elle, armé jusqu’aux dents – comme elle l’était elle-même. Fidèle à leur entrainement, les armes de prédilection de son jumeau étaient demeurées les armes de tir. Ainsi, pour le moment, il avait l’avantage puisqu’elle devait s’approcher pour le mettre hors d’état de nuire. Toutefois, le doute s’empara d’elle. Et si c’était une erreur ? Anthony avait intégré les Red Skulls en même temps qu’elle. Il leur était même fidèle depuis plus longtemps qu’elle. Il ne pouvait pas s’être retourné contre le groupe qui lui avait offert une seconde chance ! En même temps, il s’était choisi il y a bien des années en la laissant de côté. Qui dit qu’il n’avait pas reçu une meilleure offre d’un autre cartel. Pire encore, de la police ? Philomena était complètement déchirée. Ne pas tuer son frère pouvait contribuer à la mort de son Danijel. Mais pouvait-elle vraiment tuer son frère ? Son jumeau, sa seconde moitié. Celui qui avait été son monde pendant plus de la moitié de sa vie ?

Elle n’eut pas à trancher puisqu’Anthony l’ayant repérée se mit à tirer dans sa direction. Ce ne fut que toutes les heures d’entraînement avec Goran à rester sur le qui-vive qui lui sauva la vie en cet instant. L’assassin se pencha et culbutant pour éviter la balle et alla se réfugier derrière une colonne. Elle devait trouver le moyen de s’approcher de son frère, sans quoi elle ne pourrait pas attaquer. La solution était simple : elle devait le forcer à vider sa première arme tout en s’approchant de lui et l’attaquer pendant qu’il rechargerait ou prendrait sa seconde arme. C’est ce qu’elle fit. Le combat entre les jumeaux dura plusieurs minutes. Une fois qu’elle fut assez près, Philomena engagea le combat corps à corps. Son objectif principal était de désarmer son frère. S’il pouvait tirer, il pouvait la tuer, elle était beaucoup trop près. Des coups furent donnés des deux côtés. Si l’assassin tentait d’abord seulement de mettre son frère hors d’état de nuire, celui-ci tentait de la tuer. Son instinct de survie prit donc le dessus. Elle n’aurait pu décrire le combat si ce n’est que lorsqu’elle reprit un semblant de conscience de ce qui se passait, elle se trouvait derrière son jumeau et elle lui tranchait la gorge.

Le sang chaud d’Anthony se répandit sur ses mains et son corps s’alourdit. Philomena lâcha sa dague et laissa tomber le cadavre de son frère sur le sol. Presque tout de suite, ses yeux croisèrent le regard sans vie de son jumeau. Le cœur de l’assassin se mit à battre plus vite et quelque chose se brisa à l’intérieur de son âme. Elle venait de tuer son jumeau. Elle venait d’assassiner la personne qui avait été le plus proche d’elle. La jeune femme ne saurait décrire exactement ce qui se passa à l’intérieur d’elle, mais elle sentait une partie d’elle se fissurer. Sans comprendre pourquoi, elle éclata de rire. Elle passa ses mains ensanglantées sur son visage et alla ensuite ramasser ses armes, ne pouvant s’empêcher de rire. Elle venait de tuer son jumeau ! N’était-ce pas hilarant ? Pour un homme qu’elle n’avait jamais vu, mais dont elle était persuadée qu’il était éperdument amoureux d’elle.

Philomena ne fut plus la même depuis ce jour-là. En effet, à la femme sérieuse, dévouée, perfectionniste et méticuleuse s’était succédé tout son contraire. L’assassinat de son jumeau de ses propres mains l’avait définitivement ébranlé au point même où cela avait complètement modifié sa personnalité. Seul son amour pour Danijel était demeuré le même. En effet, il le fallait. Après tout, n’avait-elle pas tué son jumeau pour l’amour du dirigeant des Red Skulls ? Si ce changement complet de personnalité en avait d’abord ébranlé plus d’un, beaucoup avouèrent préférer cette nouvelle Philomena. On s’était empressé de vérifier si la loyauté de la jeune femme avait été ébranlée lors de cet événement. Lorsqu’on fut rassuré que ce ne fut pas le cas, on accepta qu’une version éclatée de la Serbe aux cheveux de neige puisse servir les buts de l’organisation. Après tout, le cartel n’avait rien de militaire son fonctionnement plus anarchique pourrait très bien s’agréer d’une personnalité plus volatile. Ainsi, on récompensa la jeune assassin pour son dévouement. On lui donna une complète liberté. Elle n’était plus sous la tutelle de Goran et elle répondait maintenant aux ordres du lieutenant de la guerre. Bien sûr, Goran lui avait expliqué que monsieur Borislav prendre du temps pour assimiler la nouvelle Philomena. Cette dernière répondit qu’elle avait gagné son amour auparavant, elle le ferait encore. Il ne pourrait qu’aimer une version d’elle qui n’était pas aussi sérieuse. Évidemment, ce qu’elle ignorait c’est que Danijel Borislav n’avait jamais éprouvé de sentiments pour elle. Il ne lui avait même jamais parlé ou écrit. Combien de temps pourraient-ils tenir cette charade avant que la jeune femme comprenne qu’on s’était joué d’elle pour s’assurer de sa loyauté depuis le début ?


♕ POSSESSIONS : Deux bâtons escrima en métal, une collection de dagues de différentes tailles, plusieurs vêtements de haute couture, un petit appartement 3 et demi dans le Sins District qu'elle n'utilise pas toujours.
♕ COMPETENCE CHOISIE : Bonne étoile
♕ REPARTITION DES POINTS DE STATISTIQUES : Technique +1 ; Habileté +2 ; Agilité +1 ; Vigilence +1 ; Force +2 ; Endurance +1 ; Intelligence +1



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Philomena
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Philomena | "It is sometimes an appropriate response to reality to go insane" 7cl8

Hello Philomena ! Le bonjour ou bonsoir, selon.

Ce personnage a été assez fascinant à lire et je suis assez content de le compter parmi la population de Roanapur ! Que de suspense et d'arcs à développer !

Quand elle apprendra la vérité, des anges qui pourraient la prendre pour une des leurs, retrouvailles avec la Meute, faire baisser les impôts d'1% ?
Y'a de quoi faire ! Philomena | "It is sometimes an appropriate response to reality to go insane" 3253320598

Du coup tu connais la baraque, ici tu vas pouvoir trouver le statut de ton perso, et la zone pour te faire un journal, même si j'ai cru comprendre que ça n'était pas trop ton dada.
Et c'est la zone online, des fois que tu ais envie que Philo tienne un genre d'Instagram.

Bref ! Tout est bon pour moi, Philo' peut aller massacrer des innocents en toute quiétude ! Amuse toi bien ! Philomena | "It is sometimes an appropriate response to reality to go insane" 3066095565

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